{"title":"Résister à la « smart city » : une opération de disqualification de la « ville Google » torontoise","authors":"Élise Ho-Pun-Cheung","doi":"10.3917/esp.189.0059","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article s’intéresse aux stratégies de disqualification d’un projet torontois de « smart city » qui avait vocation à devenir un modèle de portée internationale. Il s’agit donc d’interroger non pas les modalités de mise en circulation et de réception d’un modèle de ville et de ses « bonnes pratiques », mais les résistances à la construction d’une nouvelle norme produite localement et que ses défenseurs ambitionnent de diffuser. Pour cela, cette contribution se focalise sur le cas d’un think tank français de prospective urbaine. Grâce à celui-ci, nous montrons qu’à la périphérie de l’espace institutionnel se joue la formalisation et la diffusion de critiques formulées à l’égard d’un projet de « smart city » fondé sur l’usage extensif des données et sur un partenariat public-privé poussé.","PeriodicalId":332328,"journal":{"name":"Espaces et sociétés","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-10-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Espaces et sociétés","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/esp.189.0059","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cet article s’intéresse aux stratégies de disqualification d’un projet torontois de « smart city » qui avait vocation à devenir un modèle de portée internationale. Il s’agit donc d’interroger non pas les modalités de mise en circulation et de réception d’un modèle de ville et de ses « bonnes pratiques », mais les résistances à la construction d’une nouvelle norme produite localement et que ses défenseurs ambitionnent de diffuser. Pour cela, cette contribution se focalise sur le cas d’un think tank français de prospective urbaine. Grâce à celui-ci, nous montrons qu’à la périphérie de l’espace institutionnel se joue la formalisation et la diffusion de critiques formulées à l’égard d’un projet de « smart city » fondé sur l’usage extensif des données et sur un partenariat public-privé poussé.