{"title":"Roman de la post-migration ou paradoxes de l’identité connectée: Présence et déliaison de l’Algérie dans L’Art de perdre d’Alice Zeniter","authors":"Amaury Dehoux","doi":"10.1353/nef.2023.a905930","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract: Cet article envisage la post-migration comme source de configurations identitaires spécifiques dans L’Art de perdre d’Alice Zeniter. Il montre que la protagoniste, née en France, entretient un rapport ambivalent à l’Algérie dont sont originaires son père et son grand-père. Pour ce faire, l’analyse détaille d’abord en quoi Naïma actualise une mise à distance de l’Algérie par l’abandon d’une série de référents culturels, parmi lesquels l’islam. Par la suite, on montre que, malgré cet éloignement, la protagoniste continue à se heurter à la prégnance de l’Algérie comme part de son histoire familiale. C’est pourquoi on propose finalement de lire la connexion partielle à l’Algérie comme une façon d’assumer l’ambivalence et de penser l’identité post-migrante d’ascendance algérienne en France.","PeriodicalId":19369,"journal":{"name":"Nouvelles Études Francophones","volume":"2 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Nouvelles Études Francophones","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1353/nef.2023.a905930","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract: Cet article envisage la post-migration comme source de configurations identitaires spécifiques dans L’Art de perdre d’Alice Zeniter. Il montre que la protagoniste, née en France, entretient un rapport ambivalent à l’Algérie dont sont originaires son père et son grand-père. Pour ce faire, l’analyse détaille d’abord en quoi Naïma actualise une mise à distance de l’Algérie par l’abandon d’une série de référents culturels, parmi lesquels l’islam. Par la suite, on montre que, malgré cet éloignement, la protagoniste continue à se heurter à la prégnance de l’Algérie comme part de son histoire familiale. C’est pourquoi on propose finalement de lire la connexion partielle à l’Algérie comme une façon d’assumer l’ambivalence et de penser l’identité post-migrante d’ascendance algérienne en France.