{"title":"Devi postfacière de Tchak : les origines d’un malaise littéraire","authors":"Bernard De Meyer","doi":"10.26522/vp.v20i2.4161","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Complice littéraire de Sami Tchak depuis une bonne quinzaine d’années, Ananda Devi a rédigé une postface à l’ouvrage Les fables du moineau de l’auteur togolais, paru au Seuil en 2020. Ce court texte se situe dans la suite de résonances entre l’œuvre du Togolais et de la Mauricienne, et est présagé en particulier dans les nouvelles que les deux écrivains ont insérées dans l’ouvrage collectif Paris, lumières étrangères, publié deux ans plus tôt (2018). Cet article part de la notion de postface, telle que définie par Gérard Genette, pour ensuite faire une analyse de ce récit qui met en valeur le conflit intérieur qui existe chez Devi : encouragée par Tchak de vivre la vie de ses personnages, elle se met en scène dans cette histoire fictive et subit une expérience mystique à l’issue fatale. Ces événements sont situés durant une nuit à Naples pendant une éruption volcanique. Des parallélismes, aussi bien formels qu’au niveau du contenu, seront établis avec la nouvelle « Octavie » de Gérard de Nerval, dans laquelle le héros (Nerval lui-même) éprouve les mêmes sensations dans la capitale campanienne. Au centre de mes préoccupations se trouve la volonté d’Ananda Devi de se défaire d’une forme d’écriture, presque stéréotypée, qui la distingue et qui continue de la hanter.","PeriodicalId":40155,"journal":{"name":"Voix Plurielles","volume":"40 20","pages":""},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2023-12-08","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Voix Plurielles","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.26522/vp.v20i2.4161","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"LITERATURE","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Complice littéraire de Sami Tchak depuis une bonne quinzaine d’années, Ananda Devi a rédigé une postface à l’ouvrage Les fables du moineau de l’auteur togolais, paru au Seuil en 2020. Ce court texte se situe dans la suite de résonances entre l’œuvre du Togolais et de la Mauricienne, et est présagé en particulier dans les nouvelles que les deux écrivains ont insérées dans l’ouvrage collectif Paris, lumières étrangères, publié deux ans plus tôt (2018). Cet article part de la notion de postface, telle que définie par Gérard Genette, pour ensuite faire une analyse de ce récit qui met en valeur le conflit intérieur qui existe chez Devi : encouragée par Tchak de vivre la vie de ses personnages, elle se met en scène dans cette histoire fictive et subit une expérience mystique à l’issue fatale. Ces événements sont situés durant une nuit à Naples pendant une éruption volcanique. Des parallélismes, aussi bien formels qu’au niveau du contenu, seront établis avec la nouvelle « Octavie » de Gérard de Nerval, dans laquelle le héros (Nerval lui-même) éprouve les mêmes sensations dans la capitale campanienne. Au centre de mes préoccupations se trouve la volonté d’Ananda Devi de se défaire d’une forme d’écriture, presque stéréotypée, qui la distingue et qui continue de la hanter.