L. Barraud , G. Brehier , Q. Paris , W. Abi-Khalil , C. Aubé , S. Willoteaux , V. L’Allinec
{"title":"Abords artériels en radiologie interventionnelle : préparation, techniques et complications","authors":"L. Barraud , G. Brehier , Q. Paris , W. Abi-Khalil , C. Aubé , S. Willoteaux , V. L’Allinec","doi":"10.1016/j.jidi.2023.11.003","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Cet article détaille la technique des différentes voies d’abord artériel utilisées en radiologie interventionnelle : fémorale, radiale, humérale et carotidienne.</p></div><div><h3>Données récentes</h3><p>La préparation d’une procédure endovasculaire débute par une information, permettant à l’opérateur d’exposer au patient la technique et le déroulement du geste. La prise en compte du bilan d’hémostase et de la prise de médicaments antiagrégants/anticoagulants est également un élément essentiel, notamment pour prévenir les complications du geste. Après l’asepsie cutanée, la procédure endovasculaire débute par la mise en place d’un introducteur au sein de la lumière artérielle sous anesthésie locale. On distingue quatre voies d’abord possibles : fémorale (la voie historique restant la plus utilisée), radiale (de plus en plus utilisée car associée à un taux moindre de complications), plus rarement humérale ou carotidienne. Le repérage de l’artère peut se faire sous contrôle échographique, sous contrôle scopique (repères osseux), ou bien à l’aide de repères anatomiques (palpation). Les principales complications sont représentées par l’hématome au point de ponction, le pseudoanévrisme, l’hémorragie rétropéritonéale, la fistule artérioveineuse, la dissection, voire l’occlusion artérielle.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La voie fémorale historique reste la plus utilisée, mais la voie radiale apparaît de plus en plus comme une alternative, avec cependant certaines limitations. La prévention des complications repose sur : un soin particulier apporté au repérage de l’artère à ponctionner en sachant utiliser un repérage échographique si besoin, notamment lors des procédures utilisant de larges introducteurs et les patients à risque ; le choix de la voie d’abord ; la connaissance des facteurs de risque ainsi que la gestion des traitements anticoagulants et antiagrégants.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>This article details the techniques of various arterial access routes used in interventional radiology: femoral, radial, humeral, and carotid.</p></div><div><h3>Recent findings</h3><p>The preparation of an endovascular procedure begins with providing information, enabling the operator to explain the technique and the course of the procedure to the patient. Considering the hemostasis assessment and the use of antiplatelet/anticoagulant medications is also an essential element, especially to prevent complications of the procedure. After cutaneous asepsis, the endovascular procedure starts with the placement of an introducer within the arterial lumen under local anesthesia. Four possible arterial access are distinguished: femoral (the historically most used), radial (increasingly used due to a lower rate of complications), and less commonly, humeral or carotid. Arterial identification can be done under ultrasound guidance, fluoroscopic control (bony landmarks), or with the assistance of anatomical landmarks (palpation). The main complications include hematoma at the puncture site, pseudoaneurysm, retroperitoneal hemorrhage, arteriovenous fistula, dissection, or arterial occlusion.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>The historical femoral access remains the most commonly used, but the radial approach is increasingly seen as an alternative, albeit with certain limitations. The prevention of complications relies on careful arterial puncture site identification, with the use of ultrasound guidance if necessary, especially during procedures involving large introducers and in high-risk patients. Other factors include the choice of the arterial access, awareness of risk factors, and the management of anticoagulant and antiplatelet treatments.</p></div>","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"7 2","pages":"Pages 66-76"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-12-11","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2543343123001653","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
Cet article détaille la technique des différentes voies d’abord artériel utilisées en radiologie interventionnelle : fémorale, radiale, humérale et carotidienne.
Données récentes
La préparation d’une procédure endovasculaire débute par une information, permettant à l’opérateur d’exposer au patient la technique et le déroulement du geste. La prise en compte du bilan d’hémostase et de la prise de médicaments antiagrégants/anticoagulants est également un élément essentiel, notamment pour prévenir les complications du geste. Après l’asepsie cutanée, la procédure endovasculaire débute par la mise en place d’un introducteur au sein de la lumière artérielle sous anesthésie locale. On distingue quatre voies d’abord possibles : fémorale (la voie historique restant la plus utilisée), radiale (de plus en plus utilisée car associée à un taux moindre de complications), plus rarement humérale ou carotidienne. Le repérage de l’artère peut se faire sous contrôle échographique, sous contrôle scopique (repères osseux), ou bien à l’aide de repères anatomiques (palpation). Les principales complications sont représentées par l’hématome au point de ponction, le pseudoanévrisme, l’hémorragie rétropéritonéale, la fistule artérioveineuse, la dissection, voire l’occlusion artérielle.
Conclusion
La voie fémorale historique reste la plus utilisée, mais la voie radiale apparaît de plus en plus comme une alternative, avec cependant certaines limitations. La prévention des complications repose sur : un soin particulier apporté au repérage de l’artère à ponctionner en sachant utiliser un repérage échographique si besoin, notamment lors des procédures utilisant de larges introducteurs et les patients à risque ; le choix de la voie d’abord ; la connaissance des facteurs de risque ainsi que la gestion des traitements anticoagulants et antiagrégants.
Introduction
This article details the techniques of various arterial access routes used in interventional radiology: femoral, radial, humeral, and carotid.
Recent findings
The preparation of an endovascular procedure begins with providing information, enabling the operator to explain the technique and the course of the procedure to the patient. Considering the hemostasis assessment and the use of antiplatelet/anticoagulant medications is also an essential element, especially to prevent complications of the procedure. After cutaneous asepsis, the endovascular procedure starts with the placement of an introducer within the arterial lumen under local anesthesia. Four possible arterial access are distinguished: femoral (the historically most used), radial (increasingly used due to a lower rate of complications), and less commonly, humeral or carotid. Arterial identification can be done under ultrasound guidance, fluoroscopic control (bony landmarks), or with the assistance of anatomical landmarks (palpation). The main complications include hematoma at the puncture site, pseudoaneurysm, retroperitoneal hemorrhage, arteriovenous fistula, dissection, or arterial occlusion.
Conclusion
The historical femoral access remains the most commonly used, but the radial approach is increasingly seen as an alternative, albeit with certain limitations. The prevention of complications relies on careful arterial puncture site identification, with the use of ultrasound guidance if necessary, especially during procedures involving large introducers and in high-risk patients. Other factors include the choice of the arterial access, awareness of risk factors, and the management of anticoagulant and antiplatelet treatments.