{"title":"La communication des gouvernements locaux sur les plateformes de médias sociaux : affinage et évaluation des schémas d’adoption en Belgique","authors":"Vincent Mabillard, Raphael Zumofen, M. Pasquier","doi":"10.3917/risa.901.0073","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cet article s’appuie sur la littérature relative à l’adoption des nouvelles technologies et sur des études empiriques portant sur l’adoption des médias sociaux dans le secteur public pour analyser le cas des municipalités belges. Notre objectif est triple : (a) proposer une nouvelle approche pour évaluer l’adoption des plateformes de médias sociaux par les gouvernements, (b) décrire la situation en Belgique à travers le concept d’« adoption active » et (c) déterminer les principaux facteurs liés à l’adoption de Facebook dans les communes belges de plus de 10 000 habitants. Pour atteindre ces objectifs, nous avons utilisé un logiciel pour récupérer des données quantitatives concernant l’adoption et l’institutionnalisation de Facebook. Nos résultats révèlent que la taille de la commune, l’âge médian et la longévité sur la plateforme sont positivement associés à l’adoption de Facebook. En revanche, le revenu médian est, étonnamment, associé négativement à plusieurs dimensions de l’adoption active. Ces résultats contribuent à la littérature sur les facteurs liés à l’utilisation des médias sociaux. En outre, les nouvelles façons de comprendre les modèles d’adoption et d’institutionnalisation offrent une approche conceptuelle solide et des pistes intéressantes de recherche. Pour les praticiens, notre étude offre aux municipalités un nouveau modèle d’évaluation de l’adoption des réseaux sociaux, soulignant la différence fondamentale entre l’inscription et « l’adoption active ». Remarques à l’intention des praticiens Cet article propose une nouvelle approche pour évaluer l’adoption des médias sociaux et les modèles d’institutionnalisation dans les organisations publiques. Il offre un cadre d’évaluation de l’adoption des réseaux sociaux, soulignant la différence fondamentale entre l’inscription et « l’adoption active ». Il identifie également les principaux facteurs liés à l’adoption de Facebook dans les communes belges de plus de 10 000 habitants : la taille de la population, l’âge médian, le revenu médian et les variables liées aux réseaux sociaux – c’est-à-dire l’activité sur Twitter et Instagram – ainsi que la longévité sur la plateforme.","PeriodicalId":500123,"journal":{"name":"Revue internationale des sciences administratives","volume":"191 ","pages":""},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-04-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue internationale des sciences administratives","FirstCategoryId":"0","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/risa.901.0073","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Cet article s’appuie sur la littérature relative à l’adoption des nouvelles technologies et sur des études empiriques portant sur l’adoption des médias sociaux dans le secteur public pour analyser le cas des municipalités belges. Notre objectif est triple : (a) proposer une nouvelle approche pour évaluer l’adoption des plateformes de médias sociaux par les gouvernements, (b) décrire la situation en Belgique à travers le concept d’« adoption active » et (c) déterminer les principaux facteurs liés à l’adoption de Facebook dans les communes belges de plus de 10 000 habitants. Pour atteindre ces objectifs, nous avons utilisé un logiciel pour récupérer des données quantitatives concernant l’adoption et l’institutionnalisation de Facebook. Nos résultats révèlent que la taille de la commune, l’âge médian et la longévité sur la plateforme sont positivement associés à l’adoption de Facebook. En revanche, le revenu médian est, étonnamment, associé négativement à plusieurs dimensions de l’adoption active. Ces résultats contribuent à la littérature sur les facteurs liés à l’utilisation des médias sociaux. En outre, les nouvelles façons de comprendre les modèles d’adoption et d’institutionnalisation offrent une approche conceptuelle solide et des pistes intéressantes de recherche. Pour les praticiens, notre étude offre aux municipalités un nouveau modèle d’évaluation de l’adoption des réseaux sociaux, soulignant la différence fondamentale entre l’inscription et « l’adoption active ». Remarques à l’intention des praticiens Cet article propose une nouvelle approche pour évaluer l’adoption des médias sociaux et les modèles d’institutionnalisation dans les organisations publiques. Il offre un cadre d’évaluation de l’adoption des réseaux sociaux, soulignant la différence fondamentale entre l’inscription et « l’adoption active ». Il identifie également les principaux facteurs liés à l’adoption de Facebook dans les communes belges de plus de 10 000 habitants : la taille de la population, l’âge médian, le revenu médian et les variables liées aux réseaux sociaux – c’est-à-dire l’activité sur Twitter et Instagram – ainsi que la longévité sur la plateforme.