{"title":"Injection de graisse autologue pour syndrome du nez vide","authors":"G. Buiret","doi":"10.1016/j.aforl.2023.06.011","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectifs</h3><p>L’augmentation du méat moyen par injection ou par des implants est un des traitements disponibles pour le syndrome du nez vide, mais les niveaux de preuve de son efficacité sont faibles. Nous présentons la technique et évaluons notre expérience. L’objectif principal était l’analyse de l’évolution des valeurs de l’Empty Nose Syndrome 6-item Questionnaire (ENS6Q) dans le traitement des patients atteints d’un syndrome du nez vide (SNV) par injection de graisse autologue. Les objectifs secondaires étaient l’analyse de l’évolution de chacun des six éléments de l’ENS6Q et la recherche de complications. Onze patients avaient eu une approche mini-invasive visant à limiter le flux nasal aérien par injection de graisse entre mars 2021 et décembre 2022.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Dix patients sur les 11 avaient vu leur score global ENS6Q diminuer (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,0058). Six patients avaient eu un score global ENS6Q final<!--> <!--><<!--> <!-->11. Dix des onze patients étaient satisfaits de l’intervention mais restaient symptomatiques. L’injection n’avait donné lieu à une complication.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Ces résultats encourageants confirment les données de la littérature suggérant que l’injection de graisse pourrait être un moyen pour améliorer la symptomatologie des patients avec un syndrome du nez vide. Cependant, comme les autres approches mini-invasives visant à limiter le flux nasal aérien, elle ne fait pas disparaître l’ensemble des symptômes. Ces résultats doivent être confirmés par des études sur des cohortes plus importantes avec un plus long recul, menées au mieux dans un cadre multicentrique.</p></div>","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"141 4","pages":"Pages 229-234"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-08-16","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1879726123001900","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Objectifs
L’augmentation du méat moyen par injection ou par des implants est un des traitements disponibles pour le syndrome du nez vide, mais les niveaux de preuve de son efficacité sont faibles. Nous présentons la technique et évaluons notre expérience. L’objectif principal était l’analyse de l’évolution des valeurs de l’Empty Nose Syndrome 6-item Questionnaire (ENS6Q) dans le traitement des patients atteints d’un syndrome du nez vide (SNV) par injection de graisse autologue. Les objectifs secondaires étaient l’analyse de l’évolution de chacun des six éléments de l’ENS6Q et la recherche de complications. Onze patients avaient eu une approche mini-invasive visant à limiter le flux nasal aérien par injection de graisse entre mars 2021 et décembre 2022.
Résultats
Dix patients sur les 11 avaient vu leur score global ENS6Q diminuer (p = 0,0058). Six patients avaient eu un score global ENS6Q final < 11. Dix des onze patients étaient satisfaits de l’intervention mais restaient symptomatiques. L’injection n’avait donné lieu à une complication.
Conclusion
Ces résultats encourageants confirment les données de la littérature suggérant que l’injection de graisse pourrait être un moyen pour améliorer la symptomatologie des patients avec un syndrome du nez vide. Cependant, comme les autres approches mini-invasives visant à limiter le flux nasal aérien, elle ne fait pas disparaître l’ensemble des symptômes. Ces résultats doivent être confirmés par des études sur des cohortes plus importantes avec un plus long recul, menées au mieux dans un cadre multicentrique.