Pub Date : 2025-02-01DOI: 10.1016/j.aforl.2024.07.005
O. Laccourreye , P. Tran Ba Huy
En arrière du sillon rétro auriculaire, masqué par le pavillon, à la surface de la mastoïde, se trouve une excroissance osseuse, connue de tout otorhinolaryngologiste digne de ce nom, située au-dessus et à l’arrière de l’entrée du conduit auditif externe en avant de la fossette supraméatique : l’épine de Henlé. Dans cette note historique les auteurs retracent le moment de la découverte de ce relief primordial de la chirurgie otologique et la vie de son découvreur l’anatomiste allemand Jacob Henle, un véritable maelström où se mêlent science, art, politique et amour.
{"title":"Une épine bien utile !","authors":"O. Laccourreye , P. Tran Ba Huy","doi":"10.1016/j.aforl.2024.07.005","DOIUrl":"10.1016/j.aforl.2024.07.005","url":null,"abstract":"<div><div>En arrière du sillon rétro auriculaire, masqué par le pavillon, à la surface de la mastoïde, se trouve une excroissance osseuse, connue de tout otorhinolaryngologiste digne de ce nom, située au-dessus et à l’arrière de l’entrée du conduit auditif externe en avant de la fossette supraméatique : l’épine de Henlé. Dans cette note historique les auteurs retracent le moment de la découverte de ce relief primordial de la chirurgie otologique et la vie de son découvreur l’anatomiste allemand Jacob Henle, un véritable maelström où se mêlent science, art, politique et amour.</div></div>","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"142 1","pages":"Pages 54-55"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143173845","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-02-01DOI: 10.1016/j.aforl.2025.01.002
A.M. Zamaili , Y.C. Kueh , S. Mohamad , B. Abdullah
Endoscopic sinus surgery (ESS) has become an established surgical option in refractory chronic rhinosinusitis (CRS). The goal of this review is to assess the impact of steroid-eluting middle meatal implants after ESS. Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), SCOPUS, PUBMED, and GOOGLE SCHOLAR were searched from inception to November 2022. All randomised controlled trials (RCTs) involving adult patients receiving ESS for CRS utilising a steroid-eluting middle meatal implants were eligible. The primary outcome was adhesion or synechiae. The secondary outcomes were mucosal inflammation, polyp reformation, the need for oral steroids and additional surgery, postoperative bleeding, sinus pain and discomfort, postoperative sinus-related infection, and change in intraocular pressure. Fourteen full articles were examined out of 496 potential abstracts. Seven RCTs satisfied the criteria. At 30 days, steroid-eluting implants reduced adhesion (OR: 0.28, 95% CI: 0.14 to 0.56; P < 0.001), mucosal inflammation (MD: −13.09, 95% CI: −18.22 to −7.97; P < 0.001), polyp reformation (OR: 0.31; 95% CI: 0.22 to 0.44; P < 0.001), and requirement of additional oral steroid (OR: 0.44; 95% CI: 0.25 to 0.78; P = 0.005) or surgery (OR: 0.25; 95% CI: 0.12 to 0.50; P < 0.001). While their use for adhesion (OR: 0.24; 95% CI: 0.11 to 0.54; P < 0.001) and polyp reformation (OR: 0.24; 95% CI: 0.12 to 0.51; P < 0.001) were favourable, there was no difference in mucosal inflammation (MD: −5.68, 95% CI: −12.39 to 1.03; P = 0.100) or the need for surgery (OR: 0.96; 95% CI: 0.07 to 12.37; P = 0.980) when evaluated after 30 days. Overall, the findings suggest that steroid-eluting middle meatal implants improve ESS outcomes by lowering rates of adhesion formation, postoperative medical and surgical interventions, recurrent polyposis, and inflammation, while having no significant negative impact in the immediate postoperative period. More research is needed into the long-term impacts.
{"title":"Republication de : The impact of middle meatal steroid-eluting implants on the postoperative outcomes of chronic rhinosinusitis: A systematic review and meta-analysis","authors":"A.M. Zamaili , Y.C. Kueh , S. Mohamad , B. Abdullah","doi":"10.1016/j.aforl.2025.01.002","DOIUrl":"10.1016/j.aforl.2025.01.002","url":null,"abstract":"<div><div>Endoscopic sinus surgery (ESS) has become an established surgical option in refractory chronic rhinosinusitis (CRS). The goal of this review is to assess the impact of steroid-eluting middle meatal implants after ESS. Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL), SCOPUS, PUBMED, and GOOGLE SCHOLAR were searched from inception to November 2022. All randomised controlled trials (RCTs) involving adult patients receiving ESS for CRS utilising a steroid-eluting middle meatal implants were eligible. The primary outcome was adhesion or synechiae. The secondary outcomes were mucosal inflammation, polyp reformation, the need for oral steroids and additional surgery, postoperative bleeding, sinus pain and discomfort, postoperative sinus-related infection, and change in intraocular pressure. Fourteen full articles were examined out of 496 potential abstracts. Seven RCTs satisfied the criteria. At 30<!--> <!-->days, steroid-eluting implants reduced adhesion (OR: 0.28, 95% CI: 0.14 to 0.56; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001), mucosal inflammation (MD: −13.09, 95% CI: −18.22 to −7.97; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001), polyp reformation (OR: 0.31; 95% CI: 0.22 to 0.44; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001), and requirement of additional oral steroid (OR: 0.44; 95% CI: 0.25 to 0.78; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.005) or surgery (OR: 0.25; 95% CI: 0.12 to 0.50; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001). While their use for adhesion (OR: 0.24; 95% CI: 0.11 to 0.54; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001) and polyp reformation (OR: 0.24; 95% CI: 0.12 to 0.51; <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.001) were favourable, there was no difference in mucosal inflammation (MD: −5.68, 95% CI: −12.39 to 1.03; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.100) or the need for surgery (OR: 0.96; 95% CI: 0.07 to 12.37; <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.980) when evaluated after 30<!--> <!-->days. Overall, the findings suggest that steroid-eluting middle meatal implants improve ESS outcomes by lowering rates of adhesion formation, postoperative medical and surgical interventions, recurrent polyposis, and inflammation, while having no significant negative impact in the immediate postoperative period. More research is needed into the long-term impacts.</div></div>","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"142 1","pages":"Pages 30-41"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143173848","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-02-01DOI: 10.1016/j.aforl.2024.08.002
D.H. Nguyen , D. Garcia , H. Mirghani , P. Giraud , O. Laccourreye
Objectif
Analyser le traitement conservateur laryngé réalisé en France au XXIe siècle pour cancer épidermoïde (CE) glottique cT12N0M0 de l’octogénaire.
Matériel et méthodes
Étude observationnelle rétrospective comparant une cohorte de 38 octogénaires (groupe A) à une cohorte de 107 septuagénaires (groupe B témoin) avec un CE glottique isolé cT12N0M0 consécutivement traité dans un centre hospitalo-universitaire français entre 2000 et 2018. L’objectif principal était la comparaison des taux actuariels de survie (globale et sans la maladie) et l’analyse des étiologies du décès. Les objectifs accessoires étaient la comparaison des taux d’échec local et de préservation laryngée à 5 ans. Quatre-vingt-treize pour cent des patients étaient suivis au minimum 5 ans ou jusqu’à leur décès. La ligne directrice STROBE était utilisée. Le seuil de significativité de la valeur de p était établi à 0,005.
Résultats
Les données démographiques, oncologiques et thérapeutiques étaient comparable entre les deux groupes à l’exception de l’indice de Charlson plus élevé au sein du groupe A (p = 0,004). Le taux actuariel de survie à 5 ans, estimé à 79 %, ne variait pas de façon statistiquement significative entre les groupes A et B (80 et 79 %, p = 0,30). Le taux actuariel de survie sans la maladie à 5 ans, estimé à 74 %, ne variait pas de façon statistiquement significative entre les groupes A et B (77 et 73 %, p = 0,42). Les affections intercurrentes comptaient pour 44 % des décès avec une étiologie cardiovasculaire pour 71 % d’entre eux. Le taux actuariel de contrôle local à 5 ans, estimé à 76 %, ne variait pas de façon statistiquement significative entre les groupes A et B (80 et 75 %, p = 0,41). Après traitement « de rattrapage » de la récidive locale, le taux global de contrôle local était de 94 %, variant de 98 % dans le groupe A à 93 % dans le groupe B. Le taux actuariel de préservation laryngée à 5 ans, estimé à 92 %, ne variait pas de façon statistiquement significative entre les groupes A et B (90 et 98 %, p = 0,20).
Conclusion
Comparable à celui du septuagénaire, le traitement conservateur du CE glottique cT12N0M0 de l’octogénaire obtient les mêmes résultats carcinologiques L’amélioration potentielle de la survie semble passer par la gestion et le suivi de la comorbidité en particulier cardiovasculaire.
{"title":"Analyse STROBE du traitement conservateur laryngé réalisé en France pour cancer épidermoïde glottique cT1-2N0M0 de l’octogénaire","authors":"D.H. Nguyen , D. Garcia , H. Mirghani , P. Giraud , O. Laccourreye","doi":"10.1016/j.aforl.2024.08.002","DOIUrl":"10.1016/j.aforl.2024.08.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><div>Analyser le traitement conservateur laryngé réalisé en France au XXI<sup>e</sup> siècle pour cancer épidermoïde (CE) glottique cT12N0M0 de l’octogénaire.</div></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><div>Étude observationnelle rétrospective comparant une cohorte de 38 octogénaires (groupe A) à une cohorte de 107 septuagénaires (groupe B témoin) avec un CE glottique isolé cT12N0M0 consécutivement traité dans un centre hospitalo-universitaire français entre 2000 et 2018. L’objectif principal était la comparaison des taux actuariels de survie (globale et sans la maladie) et l’analyse des étiologies du décès. Les objectifs accessoires étaient la comparaison des taux d’échec local et de préservation laryngée à 5 ans. Quatre-vingt-treize pour cent des patients étaient suivis au minimum 5 ans ou jusqu’à leur décès. La ligne directrice STROBE était utilisée. Le seuil de significativité de la valeur de <em>p</em> était établi à 0,005.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Les données démographiques, oncologiques et thérapeutiques étaient comparable entre les deux groupes à l’exception de l’indice de Charlson plus élevé au sein du groupe A (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004). Le taux actuariel de survie à 5 ans, estimé à 79 %, ne variait pas de façon statistiquement significative entre les groupes A et B (80 et 79 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,30). Le taux actuariel de survie sans la maladie à 5 ans, estimé à 74 %, ne variait pas de façon statistiquement significative entre les groupes A et B (77 et 73 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,42). Les affections intercurrentes comptaient pour 44 % des décès avec une étiologie cardiovasculaire pour 71 % d’entre eux. Le taux actuariel de contrôle local à 5 ans, estimé à 76 %, ne variait pas de façon statistiquement significative entre les groupes A et B (80 et 75 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,41). Après traitement « de rattrapage » de la récidive locale, le taux global de contrôle local était de 94 %, variant de 98 % dans le groupe A à 93 % dans le groupe B. Le taux actuariel de préservation laryngée à 5 ans, estimé à 92 %, ne variait pas de façon statistiquement significative entre les groupes A et B (90 et 98 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,20).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Comparable à celui du septuagénaire, le traitement conservateur du CE glottique cT12N0M0 de l’octogénaire obtient les mêmes résultats carcinologiques L’amélioration potentielle de la survie semble passer par la gestion et le suivi de la comorbidité en particulier cardiovasculaire.</div></div>","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"142 1","pages":"Pages 24-29"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143173853","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-02-01DOI: 10.1016/j.aforl.2024.11.001
R.P. Adjoua , E. Truy , E. Babin , C.A. Righini
{"title":"La Société internationale francophone ORL (SIFORL) : une société dynamique et ambitieuse","authors":"R.P. Adjoua , E. Truy , E. Babin , C.A. Righini","doi":"10.1016/j.aforl.2024.11.001","DOIUrl":"10.1016/j.aforl.2024.11.001","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"142 1","pages":"Pages 1-2"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143173223","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-02-01DOI: 10.1016/j.aforl.2024.04.008
A. Lasfargues-Delannoy , A. Berland , N. Cochard , H. Husson , M.-N. Calmels , J. Tardieu , P. Gaillard , P. Barone , C. Farrer , O. Deguine
L’audition est essentielle à l’acquisition du langage et à la compréhension de l’environnement. Comprendre comment les enfants réagissent aux informations sensorielles (auditives et visuelles) est essentiel pour une prise en charge adaptée en cas de perte auditive. Les évaluations objectives et subjectives permettent d’évaluer l’audition et de diagnostiquer la perte auditive mais ne mesurent pas la perception naturelle chez les enfants. La « pièce sensorielle » a été développée comme une évaluation sensorielle complémentaire de la perception d’un enfant afin d’évaluer ses réactions comportementales à des sons naturels et signifiants et à des stimuli visuels dans un environnement écologique adapté aux enfants. Quinze enfants normalement entendants (NE) et 10 enfants sourds congénitaux (SC) avant implantation cochléaire, âgés de 13 à 32 mois, ont participé à cette étude de faisabilité. Les participants ont perçu 18 sons environnementaux et 9 stimuli visuels et leurs réactions comportementales ont été codées (arrêt, regard, mouvement, pointage, langage, émotion). Tous les enfants ont terminé la tâche, démontrant ainsi sa faisabilité chez les enfants. Le pourcentage de réponses aux stimuli auditifs ou visuels n’était pas différent chez les NE, tandis que les SC réagissaient de la même manière que les NE aux stimuli visuels, mais ne réagissaient pas aux stimuli auditifs en raison de leur perte sensorielle. L’évolution des réponses comportementales du NE avec l’âge était également cohérente avec les changements cognitifs et linguistiques signalés à ces âges. Cette « pièce sensorielle » permet de quantifier les réactions de l’enfant à divers stimuli auditifs et visuels, offrant ainsi aux cliniciens un aperçu mesurable de leur perception sensorielle et du traitement des stimuli.
{"title":"Pièce sensorielle : évaluation naturelle de la perception auditive et visuelle chez les enfants en développement","authors":"A. Lasfargues-Delannoy , A. Berland , N. Cochard , H. Husson , M.-N. Calmels , J. Tardieu , P. Gaillard , P. Barone , C. Farrer , O. Deguine","doi":"10.1016/j.aforl.2024.04.008","DOIUrl":"10.1016/j.aforl.2024.04.008","url":null,"abstract":"<div><div>L’audition est essentielle à l’acquisition du langage et à la compréhension de l’environnement. Comprendre comment les enfants réagissent aux informations sensorielles (auditives et visuelles) est essentiel pour une prise en charge adaptée en cas de perte auditive. Les évaluations objectives et subjectives permettent d’évaluer l’audition et de diagnostiquer la perte auditive mais ne mesurent pas la perception naturelle chez les enfants. La « pièce sensorielle » a été développée comme une évaluation sensorielle complémentaire de la perception d’un enfant afin d’évaluer ses réactions comportementales à des sons naturels et signifiants et à des stimuli visuels dans un environnement écologique adapté aux enfants. Quinze enfants normalement entendants (NE) et 10 enfants sourds congénitaux (SC) avant implantation cochléaire, âgés de 13 à 32 mois, ont participé à cette étude de faisabilité. Les participants ont perçu 18 sons environnementaux et 9 stimuli visuels et leurs réactions comportementales ont été codées (arrêt, regard, mouvement, pointage, langage, émotion). Tous les enfants ont terminé la tâche, démontrant ainsi sa faisabilité chez les enfants. Le pourcentage de réponses aux stimuli auditifs ou visuels n’était pas différent chez les NE, tandis que les SC réagissaient de la même manière que les NE aux stimuli visuels, mais ne réagissaient pas aux stimuli auditifs en raison de leur perte sensorielle. L’évolution des réponses comportementales du NE avec l’âge était également cohérente avec les changements cognitifs et linguistiques signalés à ces âges. Cette « pièce sensorielle » permet de quantifier les réactions de l’enfant à divers stimuli auditifs et visuels, offrant ainsi aux cliniciens un aperçu mesurable de leur perception sensorielle et du traitement des stimuli.</div></div>","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"142 1","pages":"Pages 12-19"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143173854","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-02-01DOI: 10.1016/S1879-7261(25)00012-9
{"title":"CV3 / Remerciements aux relecteurs","authors":"","doi":"10.1016/S1879-7261(25)00012-9","DOIUrl":"10.1016/S1879-7261(25)00012-9","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"142 1","pages":"Page CO3"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143173222","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-02-01DOI: 10.1016/j.aforl.2025.01.003
S. Sun , D. Que , B. Pan , K. Hu
Introduction
Pleomorphic hyalinizing angiectatic tumor (PHAT) is a rare low-grade malignant mesenchymal neoplasm. It commonly occurs in the limbs and trunk, with limited occurrences in the head and neck region. Only five cases of PHAT occurring in the head and neck have been reported in the literature to date. The etiology of PHAT remains unclear. We described a case of nasal cavity PHAT following CARE guidelines.
Case summary
A 32-year-old male with PHAT originating in the nasal cavity recurred after two surgeries. Adjuvant radiotherapy was performed after the third surgery. The patient has been regularly followed up for 36 months, and no tumor recurrence or metastasis has been observed.
Discussion
PHAT is a rare soft tissue tumor known for its local aggressiveness. Because of a high risk of recurrence, extensive resection should be implemented, possibly completed by radiotherapy if resection cannot be complete because of proximity to at-risk structures.
{"title":"Republication de : Pleomorphic hyalinizing angiectatic tumor originating in the nasal cavity: A CARE case report","authors":"S. Sun , D. Que , B. Pan , K. Hu","doi":"10.1016/j.aforl.2025.01.003","DOIUrl":"10.1016/j.aforl.2025.01.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>Pleomorphic hyalinizing angiectatic tumor (PHAT) is a rare low-grade malignant mesenchymal neoplasm. It commonly occurs in the limbs and trunk, with limited occurrences in the head and neck region. Only five cases of PHAT occurring in the head and neck have been reported in the literature to date. The etiology of PHAT remains unclear. We described a case of nasal cavity PHAT following CARE guidelines.</div></div><div><h3>Case summary</h3><div>A 32-year-old male with PHAT originating in the nasal cavity recurred after two surgeries. Adjuvant radiotherapy was performed after the third surgery. The patient has been regularly followed up for 36<!--> <!-->months, and no tumor recurrence or metastasis has been observed.</div></div><div><h3>Discussion</h3><div>PHAT is a rare soft tissue tumor known for its local aggressiveness. Because of a high risk of recurrence, extensive resection should be implemented, possibly completed by radiotherapy if resection cannot be complete because of proximity to at-risk structures.</div></div>","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"142 1","pages":"Pages 42-44"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143173849","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-02-01DOI: 10.1016/j.aforl.2024.04.007
K. Al Tabaa , A. Walter , M. Battistella , C. Mauppin
{"title":"Une cause rare de lésion végétante sur un site de chirurgie reconstructrice","authors":"K. Al Tabaa , A. Walter , M. Battistella , C. Mauppin","doi":"10.1016/j.aforl.2024.04.007","DOIUrl":"10.1016/j.aforl.2024.04.007","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"142 1","pages":"Pages 59-60"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143173224","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2025-02-01DOI: 10.1016/j.aforl.2024.05.006
M.C. Senol, V. Bastit, M. Humbert, E. Babin, M. Perréard
La laryngectomie frontale antérieure reconstructive (LFAR) est une technique de chirurgie partielle pour réséquer les carcinomes épidermoïdes à point de départ glottique de stade débutant (T1–T2). Les indications de la LFAR sont l’exérèse d’une lésion de commissure antérieure laryngée insuffisamment exposable en endoscopie, et en cas de refus ou de contre-indication à la radiothérapie. La technique initiale de LFAR a été décrite avec épiglottoplastie, nous proposons une technique de reconstruction sans épiglottoplastie ayant pour avantage de surseoir dans la majorité des cas à une trachéotomie. Après le premier temps chirurgical d’exérèse, la reconstruction consiste en la mise en place d’un haubanage vertical passant en transépiglottique et en dessous du cricoïde. L’épiglotte est ainsi laissée à sa hauteur initiale avec un amarrage adapté, évitant sa bascule (flapping) dans la lumière pharyngolaryngée. Un haubanage transversal est ensuite réalisé au travers des ailes thyroïdiennes : un des points clés de cette chirurgie est de maîtriser la tension appliquée à ce montage pour ne pas risquer une sténose. Les muscles sous-hyoïdiens sont suturés en paletot afin d’obtenir une étanchéité satisfaisante. Cette technique montre des résultats fonctionnels et un contrôle carcinologique satisfaisants. Les complications les plus fréquentes sont la trachéotomie secondaire, évitable en sélectionnant les patients chez qui une trachéotomie primaire doit être faite et en optimisant l’étanchéité ; et la sténose, dont le risque est limité en ne rapprochant pas les structures cartilagineuses de façon excessive lors de la réalisation du haubanage.
{"title":"Fermeture sans épiglottoplastie ni trachéotomie après laryngectomie frontale antérieure","authors":"M.C. Senol, V. Bastit, M. Humbert, E. Babin, M. Perréard","doi":"10.1016/j.aforl.2024.05.006","DOIUrl":"10.1016/j.aforl.2024.05.006","url":null,"abstract":"<div><div>La laryngectomie frontale antérieure reconstructive (LFAR) est une technique de chirurgie partielle pour réséquer les carcinomes épidermoïdes à point de départ glottique de stade débutant (T1–T2). Les indications de la LFAR sont l’exérèse d’une lésion de commissure antérieure laryngée insuffisamment exposable en endoscopie, et en cas de refus ou de contre-indication à la radiothérapie. La technique initiale de LFAR a été décrite avec épiglottoplastie, nous proposons une technique de reconstruction sans épiglottoplastie ayant pour avantage de surseoir dans la majorité des cas à une trachéotomie. Après le premier temps chirurgical d’exérèse, la reconstruction consiste en la mise en place d’un haubanage vertical passant en transépiglottique et en dessous du cricoïde. L’épiglotte est ainsi laissée à sa hauteur initiale avec un amarrage adapté, évitant sa bascule (<em>flapping</em>) dans la lumière pharyngolaryngée. Un haubanage transversal est ensuite réalisé au travers des ailes thyroïdiennes : un des points clés de cette chirurgie est de maîtriser la tension appliquée à ce montage pour ne pas risquer une sténose. Les muscles sous-hyoïdiens sont suturés en paletot afin d’obtenir une étanchéité satisfaisante. Cette technique montre des résultats fonctionnels et un contrôle carcinologique satisfaisants. Les complications les plus fréquentes sont la trachéotomie secondaire, évitable en sélectionnant les patients chez qui une trachéotomie primaire doit être faite et en optimisant l’étanchéité ; et la sténose, dont le risque est limité en ne rapprochant pas les structures cartilagineuses de façon excessive lors de la réalisation du haubanage.</div></div>","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":"142 1","pages":"Pages 49-53"},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2025-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"143173846","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
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E. Chabrillac , S. Vergez , T. Martin Saint-Léon
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