Dr A. Eires , Dr L. Cattieuw , Dr P.A. Jarrot , Pr A. Varoquaux , Dr N. Sahakian , Dr G. Darrason , Dr F. Dalmas , Pr T. Cuny
{"title":"Évolution de l’aspect IRM de l’orbitopathie dysthyroïdienne chez des patients traités selon le protocole EUGOGO","authors":"Dr A. Eires , Dr L. Cattieuw , Dr P.A. Jarrot , Pr A. Varoquaux , Dr N. Sahakian , Dr G. Darrason , Dr F. Dalmas , Pr T. Cuny","doi":"10.1016/j.ando.2024.08.044","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La place de l’IRM dans la stratégie de suivi de l’orbitopathie dysthyroïdienne (OD) reste mal définie, en particulier pour évaluer la réponse au protocole EUGOGO.</div></div><div><h3>Objectif</h3><div>Analyser l’évolution de l’aspect IRM de l’OD chez des patients traités par le protocole EUGOGO, en fonction du score d’activité clinique (SAC).</div></div><div><h3>Méthode</h3><div>Étude de cohorte rétrospective, monocentrique incluant 47 patients traités selon le protocole EUGOGO pour une OD au CHU de Marseille entre 2021 et 2023. Suivi par IRM orbitaire (séquence T2 FAT/SAT) à trois temps : avant corticothérapie (T0), après la cure 6 (T1), après la cure 12 (T2). Les patients ont été répartis en 3 sous-groupes (corticosensibilité, corticodépendance ou corticorésistance) à T2, selon l’évolution IRM (hypersignal T2) et celle du SAC. Dans ce dernier cas, une seule valeur rapportée signifiait une atteinte strictement unilatérale ou d’activité équivalente entre OG/OD.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>À T0, 89 % des patients présentaient une exophtalmie bilatérale, symétrique (84 % des cas), de grade 3 (1/3 des cas), avec un SAC moyen de 3,70. Ce dernier diminuait à T1 (2,19) et T2 (1,96) (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). Seize sur 27 (63 %) patients présentaient une corticosensibilité (SAC<!--> <!--><<!--> <!-->3 à T2), 5 (18,5 %) une corticodépendance (SAC amélioré entre T0/T1, dégradation/stabilité entre T1/T2) et 5 (18,5 %) une corticorésistance (absence d’amélioration, aggravation du SAC). En IRM, à T2 la corticosensibilité était de 22 %, la corticodépendance de 46,7 % et la corticorésistance de 31 %.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’appréciation IRM de l’OD met en évidence une proportion plus importante d’activité résiduelle comparativement au SAC et plaide pour une stratégie thérapeutique personnalisée.</div></div>","PeriodicalId":7917,"journal":{"name":"Annales d'endocrinologie","volume":"85 5","pages":"Page 358"},"PeriodicalIF":2.9000,"publicationDate":"2024-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales d'endocrinologie","FirstCategoryId":"3","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0003426624001550","RegionNum":3,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"ENDOCRINOLOGY & METABOLISM","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
La place de l’IRM dans la stratégie de suivi de l’orbitopathie dysthyroïdienne (OD) reste mal définie, en particulier pour évaluer la réponse au protocole EUGOGO.
Objectif
Analyser l’évolution de l’aspect IRM de l’OD chez des patients traités par le protocole EUGOGO, en fonction du score d’activité clinique (SAC).
Méthode
Étude de cohorte rétrospective, monocentrique incluant 47 patients traités selon le protocole EUGOGO pour une OD au CHU de Marseille entre 2021 et 2023. Suivi par IRM orbitaire (séquence T2 FAT/SAT) à trois temps : avant corticothérapie (T0), après la cure 6 (T1), après la cure 12 (T2). Les patients ont été répartis en 3 sous-groupes (corticosensibilité, corticodépendance ou corticorésistance) à T2, selon l’évolution IRM (hypersignal T2) et celle du SAC. Dans ce dernier cas, une seule valeur rapportée signifiait une atteinte strictement unilatérale ou d’activité équivalente entre OG/OD.
Résultats
À T0, 89 % des patients présentaient une exophtalmie bilatérale, symétrique (84 % des cas), de grade 3 (1/3 des cas), avec un SAC moyen de 3,70. Ce dernier diminuait à T1 (2,19) et T2 (1,96) (p < 0,0001). Seize sur 27 (63 %) patients présentaient une corticosensibilité (SAC < 3 à T2), 5 (18,5 %) une corticodépendance (SAC amélioré entre T0/T1, dégradation/stabilité entre T1/T2) et 5 (18,5 %) une corticorésistance (absence d’amélioration, aggravation du SAC). En IRM, à T2 la corticosensibilité était de 22 %, la corticodépendance de 46,7 % et la corticorésistance de 31 %.
Conclusion
L’appréciation IRM de l’OD met en évidence une proportion plus importante d’activité résiduelle comparativement au SAC et plaide pour une stratégie thérapeutique personnalisée.
期刊介绍:
The Annales d''Endocrinologie, mouthpiece of the French Society of Endocrinology (SFE), publishes reviews, articles and case reports coming from clinical, therapeutic and fundamental research in endocrinology and metabolic diseases. Every year, it carries a position paper by a work-group of French-language endocrinologists, on an endocrine pathology chosen by the Society''s Scientific Committee. The journal is also the organ of the Society''s annual Congress, publishing a summary of the symposia, presentations and posters. "Les Must de l''Endocrinologie" is a special booklet brought out for the Congress, with summary articles that are always very well received. And finally, we publish the high-level instructional courses delivered during the Henri-Pierre Klotz International Endocrinology Days. The Annales is a window on the world, keeping alert clinicians up to date on what is going on in diagnosis and treatment in all the areas of our specialty.