A. Hamerstehl , É. Gadiollet , A. Martel , A. Groulier , D. Aloi , A.M. Nguyen , S. Lassalle , C. Bertolotto , J.-P. Caujolle , C. Maschi , A. Ducoulombier , T. Mathis , S. Baillif , S. Nahon-Estève
{"title":"Impact of COVID-19 on uveal melanoma in France","authors":"A. Hamerstehl , É. Gadiollet , A. Martel , A. Groulier , D. Aloi , A.M. Nguyen , S. Lassalle , C. Bertolotto , J.-P. Caujolle , C. Maschi , A. Ducoulombier , T. Mathis , S. Baillif , S. Nahon-Estève","doi":"10.1016/j.jfo.2024.104351","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Purpose</h3><div>Treatment delays due to the COVID-19 pandemic in uveal melanoma (UM) patients have led to an increased rate of enucleations in Europe. The impact of multiple COVID-19 lockdowns on UM management has not been assessed in France. The goal of this study was to assess whether delayed diagnosis could have led to more advanced stages and thus a higher rate of enucleations.</div></div><div><h3>Methods</h3><div>Two datasets were analyzed: patients from two ocular oncology centers (dataset-1), with recording of sizes, prognostic stages (TNM) and treatments, and a national database (dataset-2), obtained by ICD-10 codes and medical procedures for clip placement. After year-by-year comparison, the pre-COVID-19 (2018–2019) and post-COVID-19 (2021–2022) periods were compared for each dataset. Five hundred and thirty-seven patients were diagnosed with UM (dataset-1), including 213 patients in the pre-COVID-19 period and 212 patients in the post-COVID-19 period. Similarly, 2187 patients were diagnosed with UM (dataset-2), of whom 914 patients and 864 patients were diagnosed in the pre-COVID-19 and post-COVID-19 periods, respectively.</div></div><div><h3>Results</h3><div>A higher number of patients had locally advanced tumors during the post-COVID-19 period compared to the pre-COVID-19 period (cT1<!--> <!-->=<!--> <!-->66, cT2<!--> <!-->=<!--> <!-->64, cT3<!--> <!-->=<!--> <!-->66 and cT4<!--> <!-->=<!--> <!-->21 vs. cT1<!--> <!-->=<!--> <!-->59, cT2<!--> <!-->=<!--> <!-->82, cT3<!--> <!-->=<!--> <!-->65 and cT4<!--> <!-->=<!--> <!-->7, <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.03), but without difference in ciliary body involvement, extraocular extension or AJCC stage (dataset-1). 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Le but de cette étude était d’évaluer si des diagnostics tardifs ont pu conduire à des stades plus avancés et donc à un taux d’énucléations plus élevé.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Deux ensembles de données ont été analysés : les patients de deux centres d’oncologie oculaire (données-1), avec la collecte des tailles, de stades pronostiques (TNM) et des traitements, et une base de données nationale (données-2), obtenue par codes CIM-10 et actes médicaux pour la pose de clips. Après comparaison année par année, les périodes pré-COVID-19 (2018–2019) et post-COVID-19 (2021–2022) ont été comparées pour chaque ensemble de données. Cinq cent trente-sept patients ont été diagnostiqués pour un MU (données-1) dont 213 patients pendant la période pré-COVID-19 et 212 patients pendant la période post-COVID-19. De même, 2187 patients ont été diagnostiqués pour un MU (données-2), dont 914 patients et 864 patients ont été diagnostiqués respectivement pendant les périodes pré-COVID-19 et post-COVID-19.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>Il y avait plus de patients avec des tumeurs localement avancées en période post-COVID-19 qu’en période pré-COVID-19 (cT1<!--> <!-->=<!--> <!-->66, cT2<!--> <!-->=<!--> <!-->64, cT3<!--> <!-->=<!--> <!-->66 et cT4<!--> <!-->=<!--> <!-->21 vs. cT1<!--> <!-->=<!--> <!-->59, cT2<!--> <!-->=<!--> <!-->82, cT3<!--> <!-->=<!--> <!-->65 et cT4<!--> <!-->=<!--> <!-->7, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,03), mais sans différence sur l’atteinte du corps ciliaire, l’extension extraoculaire ou le stade AJCC (données-1). 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Abstract
Purpose
Treatment delays due to the COVID-19 pandemic in uveal melanoma (UM) patients have led to an increased rate of enucleations in Europe. The impact of multiple COVID-19 lockdowns on UM management has not been assessed in France. The goal of this study was to assess whether delayed diagnosis could have led to more advanced stages and thus a higher rate of enucleations.
Methods
Two datasets were analyzed: patients from two ocular oncology centers (dataset-1), with recording of sizes, prognostic stages (TNM) and treatments, and a national database (dataset-2), obtained by ICD-10 codes and medical procedures for clip placement. After year-by-year comparison, the pre-COVID-19 (2018–2019) and post-COVID-19 (2021–2022) periods were compared for each dataset. Five hundred and thirty-seven patients were diagnosed with UM (dataset-1), including 213 patients in the pre-COVID-19 period and 212 patients in the post-COVID-19 period. Similarly, 2187 patients were diagnosed with UM (dataset-2), of whom 914 patients and 864 patients were diagnosed in the pre-COVID-19 and post-COVID-19 periods, respectively.
Results
A higher number of patients had locally advanced tumors during the post-COVID-19 period compared to the pre-COVID-19 period (cT1 = 66, cT2 = 64, cT3 = 66 and cT4 = 21 vs. cT1 = 59, cT2 = 82, cT3 = 65 and cT4 = 7, P = 0.03), but without difference in ciliary body involvement, extraocular extension or AJCC stage (dataset-1). Treatments were similar between the pre-COVID-19 and post-COVID-19 periods in dataset-1 (P = 0.36) and dataset-2 (P = 0.47), with a higher ratio of proton beam therapy to primary enucleation in 2020 than in the pre-COVID-19 and post-COVID-19 periods (21.4 vs. 8.6 and 6.3, P = 0.02).
Conclusion
The COVID-19 pandemic did not impact the ophthalmological management of UM patients in France, but more locally advanced stages were observed upon initial presentation during the post-COVID-19 period.
Objectifs
Les retards de traitement dus au COVID-19 chez les patients atteints de mélanome uvéal (MU) ont entraîné une augmentation du taux d’énucléations en Europe. L’impact des multiples confinements liés au COVID-19 sur la prise en charge du MU n’a pas été évalué en France. Le but de cette étude était d’évaluer si des diagnostics tardifs ont pu conduire à des stades plus avancés et donc à un taux d’énucléations plus élevé.
Méthodes
Deux ensembles de données ont été analysés : les patients de deux centres d’oncologie oculaire (données-1), avec la collecte des tailles, de stades pronostiques (TNM) et des traitements, et une base de données nationale (données-2), obtenue par codes CIM-10 et actes médicaux pour la pose de clips. Après comparaison année par année, les périodes pré-COVID-19 (2018–2019) et post-COVID-19 (2021–2022) ont été comparées pour chaque ensemble de données. Cinq cent trente-sept patients ont été diagnostiqués pour un MU (données-1) dont 213 patients pendant la période pré-COVID-19 et 212 patients pendant la période post-COVID-19. De même, 2187 patients ont été diagnostiqués pour un MU (données-2), dont 914 patients et 864 patients ont été diagnostiqués respectivement pendant les périodes pré-COVID-19 et post-COVID-19.
Résultats
Il y avait plus de patients avec des tumeurs localement avancées en période post-COVID-19 qu’en période pré-COVID-19 (cT1 = 66, cT2 = 64, cT3 = 66 et cT4 = 21 vs. cT1 = 59, cT2 = 82, cT3 = 65 et cT4 = 7, p = 0,03), mais sans différence sur l’atteinte du corps ciliaire, l’extension extraoculaire ou le stade AJCC (données-1). Les traitements étaient similaires entre les périodes pré-COVID-19 et post-COVID-19 dans les données-1 (p = 0,36) et les données-2 (p = 0,47) avec un ratio de protonthérapie par énucléation primaire plus important en 2020 que durant les périodes pré-COVID-19 et post-COVID-19 (21,4 vs 8,6 et 6,3, p = 0,02).
Conclusion
La pandémie de COVID-19 n’a pas impacté la prise en charge ophtalmologique du MU en France, mais des stades localement plus avancés ont été observés au diagnostic en post-COVID-19.
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