G. Rousseau Bussac , F. Guisier , R. Veillon , H. Doubre , A. Cortot , L. Moreau , T. Pierret , L. Falchero , G. Justeau , C. Ricordel , H. Morel , K. Amrane , L. Bigay Game , S. Hominal , S. Martinez , A. Renault , D. Moreau , M. Marcq , J. Pinsolle , O. Molinier , L. Greillier
{"title":"Analyse en vie réelle des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules transloqués ROS1 (Explore ALK, cohorte 2, GFPC 03-2019)","authors":"G. Rousseau Bussac , F. Guisier , R. Veillon , H. Doubre , A. Cortot , L. Moreau , T. Pierret , L. Falchero , G. Justeau , C. Ricordel , H. Morel , K. Amrane , L. Bigay Game , S. Hominal , S. Martinez , A. Renault , D. Moreau , M. Marcq , J. Pinsolle , O. Molinier , L. Greillier","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.122","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><div>La translocation ROS1 n’est retrouvée que chez 1 à 2 % des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC). Peu de données sont disponibles sur les séquences de traitement et le devenir de ces patients (pts) en vie réelle.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>L’objectif de cette étude est de décrire la prise en charge et le devenir des pts ROS1+ dans une cohorte nationale. Cette analyse porte sur tous les pts atteints de CBNPC ROS1+ suivis dans 28 centres français ayant reçu du crizotinib entre le 1<sup>er</sup> juin 2013 et le 13 novembre 2023. Nous rapportons les caractéristiques des patients, les différentes lignes de traitement et leur durée respective, la survie sans progression en vie réelle (SSPvr), la survie globale (SG) et la tolérance des traitements.</div></div><div><h3>Résultats</h3><div>L’analyse porte sur 141 patients ROS1+ : 58 % de femmes, 86, 5 % non ou anciens fumeurs, 97,8 % avec un adénocarcinome, d’un âge médian de 58 (30–91) ans, 29 (20,6 %) avec un stade localisé ou localement avancé au diagnostic et 34 (24 %) avec métastases cérébrales au diagnostic. Le suivi médian est de 33,3 mois (IC 95 % 23,6–38,2), le nombre médian de traitements systémiques était de 2 (±1,88) ; 98,6 %, 63,8 % et 36,9 % des pts ont reçu au moins 1(L1), 2 (L2), 3 ou plus de 3 (L3+) lignes de traitement. En L1, la SSPvr médiane des pts ayant reçu du crizotinib (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->88, 63 %), et des pts ayant reçu de la chimiothérapie à base de platine(<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->40,28,3 %), était de 16,9 (IC 95 % 12,1–27,1) et 11,9 (IC 95 % 9,7–17,1) mois, respectivement. En L2, la SSPvr médiane des pts traités par crizotinib (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->30, 21,2 %) ou lorlatinib dont 2 patients naïfs de TKI, (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->33, 23,4 %) était respectivement de 25,6 (IC95 % 15,9–55,1) et 26,5 (IC 95 % 7,8-35,6) mois. En L3, la SSPvr médiane des pts traités par chimiothérapie (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->19,13,5 %), et des pts ayant reçu du Lorlatinib, (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->15,10,6 %), était de 8,1 (95 % IC 3,4–10) et 28,5 (IC 95 % 3,8–68,5) mois, respectivement. La SG était de 81,7 mois (IC 95 % 62,9–104) pour l’ensemble des pts, 55,9 (18,2–NA) et 94,2 (65,2–104) chez les pts avec et sans métastases cérébrales au diagnostic. En L1, les effets secondaires ont donné lieu à une interruption du traitement pour 21 (14,9 %) pts.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Cette large cohorte en vie réelle de patients atteints de CBNPC ROS1+ non sélectionnés confirme le relatif bon pronostic de cette maladie. Une analyse plus complète des séquences thérapeutiques, des modalités de progression et de l’impact du niveau d’expression de PD-L1 seront présentés au congrès.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Pages 56-57"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877120324002246","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
La translocation ROS1 n’est retrouvée que chez 1 à 2 % des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC). Peu de données sont disponibles sur les séquences de traitement et le devenir de ces patients (pts) en vie réelle.
Méthodes
L’objectif de cette étude est de décrire la prise en charge et le devenir des pts ROS1+ dans une cohorte nationale. Cette analyse porte sur tous les pts atteints de CBNPC ROS1+ suivis dans 28 centres français ayant reçu du crizotinib entre le 1er juin 2013 et le 13 novembre 2023. Nous rapportons les caractéristiques des patients, les différentes lignes de traitement et leur durée respective, la survie sans progression en vie réelle (SSPvr), la survie globale (SG) et la tolérance des traitements.
Résultats
L’analyse porte sur 141 patients ROS1+ : 58 % de femmes, 86, 5 % non ou anciens fumeurs, 97,8 % avec un adénocarcinome, d’un âge médian de 58 (30–91) ans, 29 (20,6 %) avec un stade localisé ou localement avancé au diagnostic et 34 (24 %) avec métastases cérébrales au diagnostic. Le suivi médian est de 33,3 mois (IC 95 % 23,6–38,2), le nombre médian de traitements systémiques était de 2 (±1,88) ; 98,6 %, 63,8 % et 36,9 % des pts ont reçu au moins 1(L1), 2 (L2), 3 ou plus de 3 (L3+) lignes de traitement. En L1, la SSPvr médiane des pts ayant reçu du crizotinib (n = 88, 63 %), et des pts ayant reçu de la chimiothérapie à base de platine(n = 40,28,3 %), était de 16,9 (IC 95 % 12,1–27,1) et 11,9 (IC 95 % 9,7–17,1) mois, respectivement. En L2, la SSPvr médiane des pts traités par crizotinib (n = 30, 21,2 %) ou lorlatinib dont 2 patients naïfs de TKI, (n = 33, 23,4 %) était respectivement de 25,6 (IC95 % 15,9–55,1) et 26,5 (IC 95 % 7,8-35,6) mois. En L3, la SSPvr médiane des pts traités par chimiothérapie (n = 19,13,5 %), et des pts ayant reçu du Lorlatinib, (n = 15,10,6 %), était de 8,1 (95 % IC 3,4–10) et 28,5 (IC 95 % 3,8–68,5) mois, respectivement. La SG était de 81,7 mois (IC 95 % 62,9–104) pour l’ensemble des pts, 55,9 (18,2–NA) et 94,2 (65,2–104) chez les pts avec et sans métastases cérébrales au diagnostic. En L1, les effets secondaires ont donné lieu à une interruption du traitement pour 21 (14,9 %) pts.
Conclusion
Cette large cohorte en vie réelle de patients atteints de CBNPC ROS1+ non sélectionnés confirme le relatif bon pronostic de cette maladie. Une analyse plus complète des séquences thérapeutiques, des modalités de progression et de l’impact du niveau d’expression de PD-L1 seront présentés au congrès.