A. Touil, M. Jabberi, C. Baya, S. Maazaoui, S. Khemiri, M. Chaabane, T. Znegui, S. Habibech, H. Racil, N. Chaouch
{"title":"Facteurs prédictifs d’échec du drainage thoracique en cas de premier épisode de pneumothorax spontané primaire (PSP)","authors":"A. Touil, M. Jabberi, C. Baya, S. Maazaoui, S. Khemiri, M. Chaabane, T. Znegui, S. Habibech, H. Racil, N. Chaouch","doi":"10.1016/j.rmra.2024.11.038","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><div>Malgré les nouvelles recommandations pour la prise en charge du PSP, certains points ne sont pas bien clairs. Certes, le drainage thoracique a moins de place dans l’algorithme thérapeutique mais quand il est indiqué, peut-on raccourcir le délai d’hospitalisation et proposer rapidement la chirurgie à des patients particuliers avec un risque important d’échec ? Notre travail avait pour but d’identifier les facteurs prédictifs de chirurgie après drainage thoracique devant un premier épisode de PSP.</div></div><div><h3>Méthodes</h3><div>Une analyse rétrospective des dossiers des patients hospitalisés dans notre service entre janvier 2021 et octobre 2023 pour un premier épisode de PSP et ayant nécessité un drainage thoracique, a été faite. Deux groupes ont été identifiés : G1 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->50) : succès du drainage thoracique et G2 (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->32) : échec du drainage thoracique avec recours à la pleurodèse.</div></div><div><h3>Résultat</h3><div>Au total, 82 patients tous de sexe masculin et d’âge moyen égal à 39<!--> <!-->ans ont été inclus. Le pneumothorax était du côté droit dans plus que 60 % des cas et de grande abondance dans plus que 70 % des cas dans les 2 groupes. La consommation de cannabis, un pneumothorax mal toléré à l’admission et la présence d’emphysème sur le scanner thoracique étaient des facteurs de risque d’échec du drainage thoracique, ([OR 3,58 ; IC (1,14_11,23) <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,024], [OR 5,22 (IC 1,26_21) <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,014] et [OR 3,81 ; IC (1,48_9,82) <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,005], respectivement).</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>Notre étude montre qu’en cas de situations particulières, on peut prédire de l’échec du drainage thoracique et de la nécessité de proposer la pleurodèse chirurgicale. D’autres études à plus large échelle sont nécessaires pour pouvoir intégrer ces données dans les recommandations futures afin de proposer la chirurgie plus précocement.</div></div>","PeriodicalId":53645,"journal":{"name":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","volume":"17 1","pages":"Page 6"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2025-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue des Maladies Respiratoires Actualites","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S187712032400140X","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Malgré les nouvelles recommandations pour la prise en charge du PSP, certains points ne sont pas bien clairs. Certes, le drainage thoracique a moins de place dans l’algorithme thérapeutique mais quand il est indiqué, peut-on raccourcir le délai d’hospitalisation et proposer rapidement la chirurgie à des patients particuliers avec un risque important d’échec ? Notre travail avait pour but d’identifier les facteurs prédictifs de chirurgie après drainage thoracique devant un premier épisode de PSP.
Méthodes
Une analyse rétrospective des dossiers des patients hospitalisés dans notre service entre janvier 2021 et octobre 2023 pour un premier épisode de PSP et ayant nécessité un drainage thoracique, a été faite. Deux groupes ont été identifiés : G1 (n = 50) : succès du drainage thoracique et G2 (n = 32) : échec du drainage thoracique avec recours à la pleurodèse.
Résultat
Au total, 82 patients tous de sexe masculin et d’âge moyen égal à 39 ans ont été inclus. Le pneumothorax était du côté droit dans plus que 60 % des cas et de grande abondance dans plus que 70 % des cas dans les 2 groupes. La consommation de cannabis, un pneumothorax mal toléré à l’admission et la présence d’emphysème sur le scanner thoracique étaient des facteurs de risque d’échec du drainage thoracique, ([OR 3,58 ; IC (1,14_11,23) p = 0,024], [OR 5,22 (IC 1,26_21) p = 0,014] et [OR 3,81 ; IC (1,48_9,82) p = 0,005], respectivement).
Conclusion
Notre étude montre qu’en cas de situations particulières, on peut prédire de l’échec du drainage thoracique et de la nécessité de proposer la pleurodèse chirurgicale. D’autres études à plus large échelle sont nécessaires pour pouvoir intégrer ces données dans les recommandations futures afin de proposer la chirurgie plus précocement.