{"title":"Critical Review","authors":"P. Attinger","doi":"10.1086/703861","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Ce volume très attendu représente „the conclusion of a task that has taken more than half a century“ (p. xii). Après des „acknowledgements“ (p. vii), où sont mentionnés les auteurs des copies (dans l’ordre décroissant: 32 de William W. Hallo et H. T. Vedeler conjointement1, 18 de Ferris J. Stephens, 8 de H. T. Vedeler seul, 5 de Shin T. Kang, 4 de Daniel D. Reisman et une de Nicole Brisch, Mark E. Cohen, Tikvah Frymer-Kensky, William W. Hallo seul et Mark Van De Mieroop), suit une introduction de Benjamin R. Foster (pp. ix–x), qui retrace succinctement l’histoire de l’ouvrage. Entrepris dans les années soixante par Hallo, il n’était pas encore achevé à la mort de celui-ci en 2015. C’est grâce aux efforts de Ulla Kasten et de Mark E. Cohen qu’il a pu être mené à terme et publié. Dans une brève introduction, Hallo évoque lui aussi la genèse du projet et souligne le rôle important qu’y ont joué tant son prédécesseur Stephens que ses collaborateurs. Le catalogue (pp. xiii–xxi) est quelque peu sommaire, et la littérature secondaire parfois assez lacunaire2. Suite à deux concordances (Museum Number — Text Number et réciproquement) (pp. xxiii–xxiv), le lecteur trouvera les autographies de 72 textes (pl. I–CII). Les compositions représentées sont des hymnes, royaux et divins (1–33), des lettres aux dieux (34–38), des lettres littéraires, le plus souvent entre le souverain et ses hauts fonctionnaires (39–51), la Lamentation sur Ur (52–53), Diĝir pa e3-a (54), deux textes non identifiés en emesal (55–56), La Malédiction d’Agadé (57–59), l’Hymne à la houe (60–62), l’Hymne à Keš (63–65) et quelques inscriptions (66–72). Dans leur grande majorité, ces textes étaient déjà connus par des translittérations (le plus souvent de Hallo ou de Delnero [2006]), mais il a des exceptions, les plus importantes étant les nos 11 (Šulgi B)3, 12–13 (Šulgi E) et 49 (SEpM 7, X25). La qualité des copies est assez variable. Seules celles de Stephens semblent “au-dessus de tout soupçon”; en ce qui concerne les autres, il est, en l’absence de photos, le plus souvent difficile de juger de leur qualité. S’il existe des photos (par exemple dans le cas de CKU ou de la Malédiction d’Agadé), les copies ne se révèlent pas toujours très fiables, avant tout dans le rendement des signes partiellement cassés. Dans les pages qui suivent, le lecteur trouvera une brève discussion de la plupart des textes de YOS 22, à savoir d’une part de ceux déjà translittérés ou utilisés dans la reconstruction d’une composition donnée (par ex. par Hallo ou par Delnero [2006]), de l’autre des nouveaux duplicats de compositions connues.","PeriodicalId":36366,"journal":{"name":"Journal of Cuneiform Studies","volume":"71 1","pages":"191 - 207"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2019-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1086/703861","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal of Cuneiform Studies","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1086/703861","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q2","JCRName":"Arts and Humanities","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Ce volume très attendu représente „the conclusion of a task that has taken more than half a century“ (p. xii). Après des „acknowledgements“ (p. vii), où sont mentionnés les auteurs des copies (dans l’ordre décroissant: 32 de William W. Hallo et H. T. Vedeler conjointement1, 18 de Ferris J. Stephens, 8 de H. T. Vedeler seul, 5 de Shin T. Kang, 4 de Daniel D. Reisman et une de Nicole Brisch, Mark E. Cohen, Tikvah Frymer-Kensky, William W. Hallo seul et Mark Van De Mieroop), suit une introduction de Benjamin R. Foster (pp. ix–x), qui retrace succinctement l’histoire de l’ouvrage. Entrepris dans les années soixante par Hallo, il n’était pas encore achevé à la mort de celui-ci en 2015. C’est grâce aux efforts de Ulla Kasten et de Mark E. Cohen qu’il a pu être mené à terme et publié. Dans une brève introduction, Hallo évoque lui aussi la genèse du projet et souligne le rôle important qu’y ont joué tant son prédécesseur Stephens que ses collaborateurs. Le catalogue (pp. xiii–xxi) est quelque peu sommaire, et la littérature secondaire parfois assez lacunaire2. Suite à deux concordances (Museum Number — Text Number et réciproquement) (pp. xxiii–xxiv), le lecteur trouvera les autographies de 72 textes (pl. I–CII). Les compositions représentées sont des hymnes, royaux et divins (1–33), des lettres aux dieux (34–38), des lettres littéraires, le plus souvent entre le souverain et ses hauts fonctionnaires (39–51), la Lamentation sur Ur (52–53), Diĝir pa e3-a (54), deux textes non identifiés en emesal (55–56), La Malédiction d’Agadé (57–59), l’Hymne à la houe (60–62), l’Hymne à Keš (63–65) et quelques inscriptions (66–72). Dans leur grande majorité, ces textes étaient déjà connus par des translittérations (le plus souvent de Hallo ou de Delnero [2006]), mais il a des exceptions, les plus importantes étant les nos 11 (Šulgi B)3, 12–13 (Šulgi E) et 49 (SEpM 7, X25). La qualité des copies est assez variable. Seules celles de Stephens semblent “au-dessus de tout soupçon”; en ce qui concerne les autres, il est, en l’absence de photos, le plus souvent difficile de juger de leur qualité. S’il existe des photos (par exemple dans le cas de CKU ou de la Malédiction d’Agadé), les copies ne se révèlent pas toujours très fiables, avant tout dans le rendement des signes partiellement cassés. Dans les pages qui suivent, le lecteur trouvera une brève discussion de la plupart des textes de YOS 22, à savoir d’une part de ceux déjà translittérés ou utilisés dans la reconstruction d’une composition donnée (par ex. par Hallo ou par Delnero [2006]), de l’autre des nouveaux duplicats de compositions connues.