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Abstract
During its first decades the Third Republic's relationship with the Catholic Church soured. While the Republic notoriously recast itself as a secular regime through removing clerics from the classroom, laicization also drove the development of public welfare. By examining the case of ouvroirs, charitable ateliers run by female religious orders to train and employ young women, this article explores the consequences of new ideas about welfare for working-class girlhood. In the context of rising anticlericalism, the Republic mobilized labor law and sent labor inspectors to scrutinize the nuns' treatment of their charges. The Republic's efforts to regulate these spaces represent a transformation in its treatment of girlhood, a recognition that girls' care could not be left to the private sphere. Instead, not only was it the Republic's responsibility to protect these girls, but this protection had a larger, societal imperative.
Durant ses premières décennies, les relations entre la Troisième République et l'Eglise catholique se détérioraient. Si l'écartement du clergé des salles de classe est un exemple notoire de la laïcisation républicaine, l'avènement de l'assistance sociale n'en est pas moins un. En examinant le cas des « ouvroirs », ces ateliers dirigés par des religieuses afin de former et employer des jeunes filles, cet article s'intéresse aux conséquences des conceptions nouvelles de l'assistance sociale pour les filles de la classe ouvrière. Alors que l'anticléricalisme devient de plus en plus présent, la République fait appel aux lois sur le travail et demande aux inspecteurs de vérifier le bon fonctionnement des actions entreprises par les religieuses. Cet effort croissant de la République pour réglementer ces locaux marque un refus de laisser le sort des jeunes filles à la sphère privée ainsi qu'une transformation de la politique sur l'enfance. Quand la République accepte la responsabilité de protéger ces filles des ouvroirs, la protection de l'enfance devient un devoir politique.
期刊介绍:
French Historical Studies, the leading journal on the history of France, publishes articles, commentaries, and research notes on all periods of French history from the Middle Ages to the present. The journal’s diverse format includes forums, review essays, special issues, and articles in French, as well as bilingual abstracts of the articles in each issue. Also featured are bibliographies of recent articles, dissertations and books in French history, and announcements of fellowships, prizes, and conferences of interest to French historians.