{"title":"Behind Strong Palings: Producing Knowledge in the Modern City at Montreal’s Emigrant Sheds, 1832–1852","authors":"Dan Horner","doi":"10.3138/uhr-2021-0006","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"ABSTRACT:Established during the cholera epidemic of 1832, Montreal’s emigrant sheds sat on the city’s western fringe and played a vital role in urban governance in British North America for the next twenty years. The site served as a place where migrants could be segregated from the general public until they were deemed to be sufficiently healthy to continue with the process of settlement. Public officials employed at and around the sheds and observers who visited the facility thus used the emigrant sheds as a place to consider strategies of classification and containment. The production of knowledge was central to the work that went on there. This article uses government reports, emigrant handbooks, newspapers, and private correspondence to delve into the workings of the emigrant sheds and to place them in the broader context of the politics of public health and the establishment of carceral institutions. It situates these processes at the centre of the project of settler colonialism in British North America.RÉSUMÉ:Construites à l’extrémité ouest de Montréal pendant l’épidémie de choléra de 1832, les baraques d’immigrants allaient jouer pendant vingt ans un rôle essentiel dans la gouvernance urbaine en Amérique du Nord britannique. Le site servait à isoler les migrants de la population générale jusqu’à ce qu’ils soient jugés suffisamment sains pour reprendre le cours de leur installation au pays. Les fonctionnaires qui travaillaient à cet endroit et les personnes venues visiter les installations ont donc utilisé ce qu’ils et elles voyaient là pour réfléchir à des stratégies de classification et de confinement. La production de connaissances est un élément central du travail qui se faisait là-bas. Cet article recourt à des rapports gouvernementaux, à des guides destinés aux immigrants, à des journaux et à des lettres personnelles pour comprendre l’organisation des baraques d’immigrants et les situer dans le contexte plus large des politiques de santé publique et de l’implantation d’établissements carcéraux, elles-mêmes replacées au centre du projet de colonialisme de peuplement de l’Amérique du Nord britannique.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2022-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/uhr-2021-0006","RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q1","JCRName":"HISTORY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
ABSTRACT:Established during the cholera epidemic of 1832, Montreal’s emigrant sheds sat on the city’s western fringe and played a vital role in urban governance in British North America for the next twenty years. The site served as a place where migrants could be segregated from the general public until they were deemed to be sufficiently healthy to continue with the process of settlement. Public officials employed at and around the sheds and observers who visited the facility thus used the emigrant sheds as a place to consider strategies of classification and containment. The production of knowledge was central to the work that went on there. This article uses government reports, emigrant handbooks, newspapers, and private correspondence to delve into the workings of the emigrant sheds and to place them in the broader context of the politics of public health and the establishment of carceral institutions. It situates these processes at the centre of the project of settler colonialism in British North America.RÉSUMÉ:Construites à l’extrémité ouest de Montréal pendant l’épidémie de choléra de 1832, les baraques d’immigrants allaient jouer pendant vingt ans un rôle essentiel dans la gouvernance urbaine en Amérique du Nord britannique. Le site servait à isoler les migrants de la population générale jusqu’à ce qu’ils soient jugés suffisamment sains pour reprendre le cours de leur installation au pays. Les fonctionnaires qui travaillaient à cet endroit et les personnes venues visiter les installations ont donc utilisé ce qu’ils et elles voyaient là pour réfléchir à des stratégies de classification et de confinement. La production de connaissances est un élément central du travail qui se faisait là-bas. Cet article recourt à des rapports gouvernementaux, à des guides destinés aux immigrants, à des journaux et à des lettres personnelles pour comprendre l’organisation des baraques d’immigrants et les situer dans le contexte plus large des politiques de santé publique et de l’implantation d’établissements carcéraux, elles-mêmes replacées au centre du projet de colonialisme de peuplement de l’Amérique du Nord britannique.