{"title":"silence de la femme insulaire dans L’arbre fouet d’Ananda Devi et dans Celles qui attendent de Fatou Diome","authors":"Thila Sunassee-Thapermall","doi":"10.26522/vp.v19i2.4120","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Dans L’arbre fouet d’Ananda Devi et Celles qui attendent de Fatou Diome, la violence occupe une place considérable. Et, face à la violence verbale, les personnages féminins observent le silence. Or, la société patriarcale unie à l’espace géographique insulaire rend le silence de la femme double. Dès lors, le rejet du langage, qui se révèle être une stratégie de la part des personnages féminins, indique, non seulement le refus de s’engager dans la violence, mais surtout, le pouvoir que détiennent ces personnages. Les rapports de force sont dès lors inversés. Les « violentées » ne subissent plus la situation, mais la contrôlent. Elles s’approprient le silence à leur avantage. Cet article étudie les lieux du silence où la femme se réapproprie son pouvoir face aux entraves de la société et de l’espace géographique.","PeriodicalId":40155,"journal":{"name":"Voix Plurielles","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2022-11-26","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Voix Plurielles","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.26522/vp.v19i2.4120","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"LITERATURE","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Dans L’arbre fouet d’Ananda Devi et Celles qui attendent de Fatou Diome, la violence occupe une place considérable. Et, face à la violence verbale, les personnages féminins observent le silence. Or, la société patriarcale unie à l’espace géographique insulaire rend le silence de la femme double. Dès lors, le rejet du langage, qui se révèle être une stratégie de la part des personnages féminins, indique, non seulement le refus de s’engager dans la violence, mais surtout, le pouvoir que détiennent ces personnages. Les rapports de force sont dès lors inversés. Les « violentées » ne subissent plus la situation, mais la contrôlent. Elles s’approprient le silence à leur avantage. Cet article étudie les lieux du silence où la femme se réapproprie son pouvoir face aux entraves de la société et de l’espace géographique.