{"title":"Gendered Pressures: Divergent Experiences Linked to Housework Time Among Partnered Men and Women","authors":"Melissa A. Milkie, D. Wray, Irene Boeckmann","doi":"10.3138/jcfs-52-2-002","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:In Western countries, men's and women's unpaid labor time has converged in recent decades, promising gender equality. Nevertheless, a stubborn gap remains. We extend our understanding of the \"stalled revolution\" by examining gender differences not only in hours but in everyday experiences linked to housework time. We argue that the felt pressures linked to household tasks are a key gendered quality associated with daily domestic work, particularly given the cultural weight and responsibility of housework for women. With time diaries from the 2015 Canadian General Social Survey (GSS), we examine housework time among different-sex partnered women and men aged 25–64 years (N = 6,850). We assess whether more housework time is associated with time pressures—feeling rushed, stressed, trapped, and unaccomplished in one's daily goals—and whether this differs by gender. As expected, women do more housework than men; and more daily housework is generally associated with greater pressures. Results show a gender divergence in the relationship between hours and two forms of pressure. For women, housework time is associated with feeling stressed, whereas for men it is not. In contrast, housework time is associated with feeling unaccomplished more so for men than for women. Thus, in addition to gender differences in the amount of time spent on unpaid work, there is an experiential gender gap. The association of more housework time with feeling unaccomplished for men but not women portends a continued cultural mismatch between masculinity and domestic labor. Examining divergent qualities of domestic labor engagement extends knowledge of the stalled gender revolution.Résumé:Dans les pays occidentaux, le temps de travail domestique des hommes et des femmes a convergé dans les dernières décennies, promettant l'égalité des genres. Néanmoins, une disparité persiste. Nous étendons notre compréhension de cette révolution inachevée en examinant les différences entre les sexes non seulement en termes d'heures mais aussi par rapport aux expériences quotidiennes liées au temps domestique. Nous proposons que les pressions liées aux tâches domestiques constituent un attribut essentiel du travail domestique quotidienne pour les femmes. Avec les enquêtes sur l'emploi du temps provenant de l'Enquête sociale générale de 2015, nous examinons le temps domestique des femmes et des hommes de 25 à 64 ans ayant un partenaire de l'autre sexe (N = 6,850). Nous évaluons si le temps domestique est associé avec les pressions temporelles—se sentir pressé, stressé, pris dans une routine quotidienne, et inaccompli par rapport à ses buts quotidiens—et si cela diffère selon le genre. Tel qu'attendu, les femmes feraient plus de tâches domestiques que les hommes; et faire plus de tâches domestiques est généralement associé avec plus de pressions. L'analyse révèle une rupture genrée dans la relation entre le nombre d'heures et deux types de pression. Chez les femmes, les tâches ménagères sont associées au stress alors que ce n'est pas le cas pour les hommes. Les tâches ménagères sont davantage associées avec le sentiment d'être inaccompli chez les hommes que chez les femmes. Donc, en plus des différences genrées du temps domestique, il existe un écart expérientiel. L'association entre les tâches domestiques et la présence du sentiment d'être inaccompli chez les hommes mais pas chez les femmes suggère un décalage entre la masculinité et le travail domestique. L'examen des attributs divergents de la participation aux tâches ménagères étend la compréhension de la révolution des rôles de genre inachevée.","PeriodicalId":47212,"journal":{"name":"Journal of Comparative Family Studies","volume":"52 1","pages":"147 - 179"},"PeriodicalIF":0.8000,"publicationDate":"2021-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"8","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal of Comparative Family Studies","FirstCategoryId":"90","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/jcfs-52-2-002","RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"FAMILY STUDIES","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:In Western countries, men's and women's unpaid labor time has converged in recent decades, promising gender equality. Nevertheless, a stubborn gap remains. We extend our understanding of the "stalled revolution" by examining gender differences not only in hours but in everyday experiences linked to housework time. We argue that the felt pressures linked to household tasks are a key gendered quality associated with daily domestic work, particularly given the cultural weight and responsibility of housework for women. With time diaries from the 2015 Canadian General Social Survey (GSS), we examine housework time among different-sex partnered women and men aged 25–64 years (N = 6,850). We assess whether more housework time is associated with time pressures—feeling rushed, stressed, trapped, and unaccomplished in one's daily goals—and whether this differs by gender. As expected, women do more housework than men; and more daily housework is generally associated with greater pressures. Results show a gender divergence in the relationship between hours and two forms of pressure. For women, housework time is associated with feeling stressed, whereas for men it is not. In contrast, housework time is associated with feeling unaccomplished more so for men than for women. Thus, in addition to gender differences in the amount of time spent on unpaid work, there is an experiential gender gap. The association of more housework time with feeling unaccomplished for men but not women portends a continued cultural mismatch between masculinity and domestic labor. Examining divergent qualities of domestic labor engagement extends knowledge of the stalled gender revolution.Résumé:Dans les pays occidentaux, le temps de travail domestique des hommes et des femmes a convergé dans les dernières décennies, promettant l'égalité des genres. Néanmoins, une disparité persiste. Nous étendons notre compréhension de cette révolution inachevée en examinant les différences entre les sexes non seulement en termes d'heures mais aussi par rapport aux expériences quotidiennes liées au temps domestique. Nous proposons que les pressions liées aux tâches domestiques constituent un attribut essentiel du travail domestique quotidienne pour les femmes. Avec les enquêtes sur l'emploi du temps provenant de l'Enquête sociale générale de 2015, nous examinons le temps domestique des femmes et des hommes de 25 à 64 ans ayant un partenaire de l'autre sexe (N = 6,850). Nous évaluons si le temps domestique est associé avec les pressions temporelles—se sentir pressé, stressé, pris dans une routine quotidienne, et inaccompli par rapport à ses buts quotidiens—et si cela diffère selon le genre. Tel qu'attendu, les femmes feraient plus de tâches domestiques que les hommes; et faire plus de tâches domestiques est généralement associé avec plus de pressions. L'analyse révèle une rupture genrée dans la relation entre le nombre d'heures et deux types de pression. Chez les femmes, les tâches ménagères sont associées au stress alors que ce n'est pas le cas pour les hommes. Les tâches ménagères sont davantage associées avec le sentiment d'être inaccompli chez les hommes que chez les femmes. Donc, en plus des différences genrées du temps domestique, il existe un écart expérientiel. L'association entre les tâches domestiques et la présence du sentiment d'être inaccompli chez les hommes mais pas chez les femmes suggère un décalage entre la masculinité et le travail domestique. L'examen des attributs divergents de la participation aux tâches ménagères étend la compréhension de la révolution des rôles de genre inachevée.
摘要:近几十年来,在西方国家,男性和女性的无偿劳动时间趋同,预示着性别平等。然而,一个顽固的差距依然存在。我们扩展了对“停滞不前的革命”的理解,不仅考察了时间上的性别差异,还考察了与家务劳动时间相关的日常经历。我们认为,与家务相关的压力是与日常家务工作相关的关键性别特征,特别是考虑到女性家务的文化分量和责任。根据2015年加拿大综合社会调查(GSS)的时间日记,我们研究了25-64岁不同性别伴侣的女性和男性(N = 6,850)的家务时间。我们评估了更多的家务时间是否与时间压力有关——感觉匆忙、压力大、被困住、无法完成日常目标——以及这是否因性别而异。不出所料,女性比男性做更多的家务;更多的日常家务通常与更大的压力有关。结果显示,工作时间和两种压力形式之间的关系存在性别差异。对女性来说,做家务的时间与压力有关,而对男性来说则不然。相比之下,做家务的时间对男性来说比女性更容易产生成就感。因此,除了花在无偿工作上的时间上的性别差异之外,还存在经验上的性别差异。对男性而言,更多的家务时间与成就感之间的联系预示着男性气质和家务劳动之间的文化不匹配。考察家庭劳动参与的不同性质,扩展了对停滞不前的性别革命的认识。rsm:Dans les pays occidentaux, le temps de travail家庭式的男人和女人,和convergise Dans les derniires dsm . dsm,促进了jsm的风格。不愉快、不愉快的情绪持续存在。不同的人有不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇,不同的境遇。我们的建议是,我们的压力是无限的,我们的生活是无限的,我们的生活是无限的,我们的生活是无限的。平均而言,2015年的调查结果为enquêtes sur l' employi du temps provant de l'Enquête sociale ggsamacrale de 2015, nous调查了le temps domestic que des femes和des homes de 25, 64和ayant un partenaire de l' autresexe (N = 6,850)。现在的生活方式是一种简单的生活方式,而家庭生活方式则是一种简单的生活方式,比如情感生活方式、压力生活方式、日常生活方式、不完善的人际关系方式、但日常生活方式等,这些都是不同的生活方式。Tel qu'attendu, les femmes feraient + de tches domestiques que les hommes;Et faire + de testiques(英国的家庭成员)是指与生活相关的(英国的家庭成员)。我分析了一种叫做“变异变异”的变异类型,即变异类型与变异类型之间的关系。与女性相比,与女性相比,与男性相比,与女性相比,与男性相比,与男性相比,男性与女性相比,男性与女性相比,男性与女性相比,男性与女性相比,男性与女性相比。在男性和女性之间,男性和女性之间的情感是不完整的。所以,en + des类型差异du临时工domestique,它存在联合国ecart experientiel。在家庭主妇协会协会中,家庭主妇协会和家庭主妇协会都认为,家庭主妇协会和家庭主妇协会都认为,家庭主妇协会都认为,家庭主妇协会都认为,男性妇女协会和家庭主妇协会都认为,男性妇女协会和家庭主妇协会都认为,男性妇女协会和家庭主妇协会都认为,男性妇女协会和家庭主妇协会都认为。我把参与的分歧归为参与的分歧,也就是交换交换系统的交换交换系统的交换交换系统的交换交换系统的交换。