{"title":"“Far From Uninteresting”: Getting to Know the St. Lawrence River at Montreal During the Construction of the Victoria Bridge","authors":"Heather Braiden","doi":"10.3138/uhr-2020-0005","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"ABSTRACT:In northern cities like Montreal, Quebec, Canada, the winters are long, and the construction season is condensed. In the mid-nineteenth century, knowing the St. Lawrence River’s seasonal variations and local construction customs helped railway and bridge builders save time and frustration during the very short working seasons. In this article, I investigate how technical and quasi-technical communications generated during the construction of the Victoria Bridge (1854–1860) are a rich source of urban knowledge. By examining visual and textual evidence in The Construction of the Great Victoria Bridge in Canada, I demonstrate how representations of the construction process are a tangible medium through which practical experience and a personal way of knowing the urban landscape are mediated. I argue that everyday experience and tacit knowledge move between social worlds and inform how audiences know and understand the colonial city.RÉSUMÉ:Dans les villes d’hiver comme Montréal, au Québec, Canada, la saison froide est longue et le calendrier des constructions se retrouve condensé. Au milieu du XIXe siècle, la connaissance des variations saisonnières du fleuve Saint-Laurent et des coutumes locales en matière de construction a aidé les constructeurs de chemins de fer et de ponts à gagner du temps et éviter de la frustration pendant les très courtes saisons de travail. Dans cet article, j’étudie comment les communications techniques et quasi-techniques générées lors de la construction du pont Victoria (1854–1860) sont une riche source de connaissances urbaines. En examinant les preuves visuelles et textuelles dans La construction du grand pont Victoria au Canada, je démontre comment les représentations du processus de construction sont un moyen tangible à travers lequel l’expérience pratique et une façon personnelle de connaître le paysage urbain sont médiatisées. Je soutiens que l’expérience quotidienne et les connaissances tacites se déplacent entre les mondes sociaux et façonnent la manière dont le public perçoit et comprend la ville coloniale.","PeriodicalId":42574,"journal":{"name":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2022-02-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"URBAN HISTORY REVIEW-REVUE D HISTOIRE URBAINE","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/uhr-2020-0005","RegionNum":4,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q1","JCRName":"HISTORY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
ABSTRACT:In northern cities like Montreal, Quebec, Canada, the winters are long, and the construction season is condensed. In the mid-nineteenth century, knowing the St. Lawrence River’s seasonal variations and local construction customs helped railway and bridge builders save time and frustration during the very short working seasons. In this article, I investigate how technical and quasi-technical communications generated during the construction of the Victoria Bridge (1854–1860) are a rich source of urban knowledge. By examining visual and textual evidence in The Construction of the Great Victoria Bridge in Canada, I demonstrate how representations of the construction process are a tangible medium through which practical experience and a personal way of knowing the urban landscape are mediated. I argue that everyday experience and tacit knowledge move between social worlds and inform how audiences know and understand the colonial city.RÉSUMÉ:Dans les villes d’hiver comme Montréal, au Québec, Canada, la saison froide est longue et le calendrier des constructions se retrouve condensé. Au milieu du XIXe siècle, la connaissance des variations saisonnières du fleuve Saint-Laurent et des coutumes locales en matière de construction a aidé les constructeurs de chemins de fer et de ponts à gagner du temps et éviter de la frustration pendant les très courtes saisons de travail. Dans cet article, j’étudie comment les communications techniques et quasi-techniques générées lors de la construction du pont Victoria (1854–1860) sont une riche source de connaissances urbaines. En examinant les preuves visuelles et textuelles dans La construction du grand pont Victoria au Canada, je démontre comment les représentations du processus de construction sont un moyen tangible à travers lequel l’expérience pratique et une façon personnelle de connaître le paysage urbain sont médiatisées. Je soutiens que l’expérience quotidienne et les connaissances tacites se déplacent entre les mondes sociaux et façonnent la manière dont le public perçoit et comprend la ville coloniale.