L’impact de la connaissance des langues officielles, du niveau de littératie et du pays d’origine sur le risque de surqualification au travail des immigrants canadiens
{"title":"L’impact de la connaissance des langues officielles, du niveau de littératie et du pays d’origine sur le risque de surqualification au travail des immigrants canadiens","authors":"A. Bélanger, S. Vézina","doi":"10.7202/1040393AR","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"A l’instar du revenu ou du taux d’emploi, le taux de surqualification est un indicateur d’integration des immigrants sur le marche du travail. Comparativement a la moyenne de l’OCDE, le taux de surqualification au Canada est eleve, mais l’ecart entre les immigrants et les natifs est relativement faible.L’objectif de cette recherche est de mesurer l’impact de la connaissance des langues officielles et des competences en litteratie sur le risque plus eleve pour les immigrants d’etre surqualifie par rapport aux natifs. Les donnees canadiennes de l’enquete du Programme pour l’evaluation internationale des competences des adultes (PEICA) de 2012 sont utilisees. Au total, l’echantillon retenu compte 13 624 cas et represente les 14,5 millions de Canadiens âges de 25 a 64 ans detenant un diplome d’etudes secondaires ou plus qui etaient en emploi au cours de la semaine precedant l’enquete.Les resultats montrent que l’usage des langues officielles et le niveau de litteratie ont un impact significatif sur la propension des travailleurs canadiens a etre surqualifies. Le fait de parler une langue non officielle a la maison et le fait d’avoir un faible niveau de litteratie sont tous les deux associes a une augmentation de 70 % du risque d’etre surqualifie. Bien qu’il existe une relation entre langue et litteratie, ces deux types de competences expliquent une part distincte du risque de surqualification des travailleurs canadiens.","PeriodicalId":41124,"journal":{"name":"Cahiers Quebecois de Demographie","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2017-07-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"2","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Cahiers Quebecois de Demographie","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.7202/1040393AR","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract
A l’instar du revenu ou du taux d’emploi, le taux de surqualification est un indicateur d’integration des immigrants sur le marche du travail. Comparativement a la moyenne de l’OCDE, le taux de surqualification au Canada est eleve, mais l’ecart entre les immigrants et les natifs est relativement faible.L’objectif de cette recherche est de mesurer l’impact de la connaissance des langues officielles et des competences en litteratie sur le risque plus eleve pour les immigrants d’etre surqualifie par rapport aux natifs. Les donnees canadiennes de l’enquete du Programme pour l’evaluation internationale des competences des adultes (PEICA) de 2012 sont utilisees. Au total, l’echantillon retenu compte 13 624 cas et represente les 14,5 millions de Canadiens âges de 25 a 64 ans detenant un diplome d’etudes secondaires ou plus qui etaient en emploi au cours de la semaine precedant l’enquete.Les resultats montrent que l’usage des langues officielles et le niveau de litteratie ont un impact significatif sur la propension des travailleurs canadiens a etre surqualifies. Le fait de parler une langue non officielle a la maison et le fait d’avoir un faible niveau de litteratie sont tous les deux associes a une augmentation de 70 % du risque d’etre surqualifie. Bien qu’il existe une relation entre langue et litteratie, ces deux types de competences expliquent une part distincte du risque de surqualification des travailleurs canadiens.