{"title":"Penser l'identité italienne. Ernesto Galli della Loggia et la révision de l'histoire","authors":"Mario Tesini","doi":"10.3138/TTR.42.1.133","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Résumé:Dans le débat sur l'histoire de l'Italie au cours du dernier siècle (et plus largement depuis le Risorgimento et l'unité italienne), Ernesto Galli della Loggia, en sa double qualité d'historien et d'intellectuel public, est un protagoniste important. L'article, en suivant la réflexion de cet écrivain qui entremêle les éléments de son autobiographie intellectuelle avec l'histoire de sa génération et plus largement l'histoire nationale, retrace quelques-uns des traits majeurs de la culture politique italienne : faiblesse de l'État et hyperpuissance des partis ; héritage du fascisme et spécificité communiste (avec en toile de fond l'absence d'un vrai débat sur l'expérience totalitaire au XXe siècle) ; et enfin la crise institutionnelle liée à la transition entre une « Première » République caractérisée par la prédominance des partis politiques et une « Seconde » aux contours encore flous.","PeriodicalId":41972,"journal":{"name":"Tocqueville Review","volume":"42 1","pages":"132 - 161"},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2021-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Tocqueville Review","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/TTR.42.1.133","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"POLITICAL SCIENCE","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Résumé:Dans le débat sur l'histoire de l'Italie au cours du dernier siècle (et plus largement depuis le Risorgimento et l'unité italienne), Ernesto Galli della Loggia, en sa double qualité d'historien et d'intellectuel public, est un protagoniste important. L'article, en suivant la réflexion de cet écrivain qui entremêle les éléments de son autobiographie intellectuelle avec l'histoire de sa génération et plus largement l'histoire nationale, retrace quelques-uns des traits majeurs de la culture politique italienne : faiblesse de l'État et hyperpuissance des partis ; héritage du fascisme et spécificité communiste (avec en toile de fond l'absence d'un vrai débat sur l'expérience totalitaire au XXe siècle) ; et enfin la crise institutionnelle liée à la transition entre une « Première » République caractérisée par la prédominance des partis politiques et une « Seconde » aux contours encore flous.