{"title":"Marital Status, Gender, and Race in The U.S.: Perceptions of Middle-Aged Men and Women","authors":"Christin L. Munsch, Shardé M. Davis","doi":"10.3138/jcfs.52.4.04","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:A handful of studies conducted in the 1980s and 1990s find that undergraduate students perceive unmarried people less favorably than married people. The present research describes two experimental studies that revisit and extend this work by examining the extent to which perceptions of singles depend on marital history, gender, and race, both of which employ a more diverse sample of Americans via Amazon’s Mechanical Turk (MTurk). Black Americans are less likely to marry, more likely to divorce, and less likely to remarry than their White counterparts; Black women are less likely to marry than Black men; and Black women contend with nuanced stereotypes that portray them as strong, independent, and self-sufficient. These differences suggest race may shape beliefs about singles, and that racialized differences may be gendered. In Study 1, respondents rated a married or never married man or woman across a range of characteristics. In Study 2, respondents rated a White man, White woman, Black man, or Black woman who was either married, never married, or divorced. Across both studies, regression models indicate singles were evaluated more negatively than married people. Moreover, divorced Black women were perceived more positively on several measures compared to divorced members of other groups. For the most part, however, the magnitude of the singlism effect did not vary by marital history (never married or divorced), gender, or race. We note that null findings regarding gender and race are often relegated to the file drawer, but that this practice distorts the results of systematic reviews and perpetuates the misconception that groups of people (e.g., men and women, Blacks and Whites) are vastly different from one another, a belief that undergirds and justifies inequality.Résumé:Plusieurs études menées dans les années 80 et 90 ont montré que les étudiants de premier cycle perçoivent les personnes non mariées moins favorablement que les personnes mariées. La présente recherche décrit deux études expérimentales qui revoient et élargissent ce travail en examinant dans quelle mesure les perceptions des célibataires dépendent de l’histoire conjugale, du genre et de la race, et emploient toutes deux un échantillon plus diversifié d’Américains du Mechanical Turk d’Amazon (MTurk). Les Noirs américains sont moins susceptibles de se marier, plus susceptibles de divorcer et moins susceptibles de se remarier que leurs homologues blancs; les femmes noires sont moins susceptibles de se marier que les hommes noirs; et les femmes noires sont aux prises avec des stéréotypes nuancés qui les décrivent comme fortes, indépendantes et autosuffisantes. Ces différences suggèrent que la race peut façonner les croyances sur les célibataires et que les différences racialisées peuvent être liées au genre. Dans l’étude 1, les répondants ont évalué un homme ou une femme, marié(e) ou jamais marié(e), selon un éventail de caractéristiques. Dans l’étude 2, les répondants ont évalué un homme blanc, une femme blanche, un homme noir ou une femme noire, marié(e), jamais marié(e) ou divorcé(e). Dans les deux études, les modèles de régression indiquent que les célibataires ont été évalués plus négativement que les personnes mariées. De plus, les femmes noires divorcées étaient perçues plus positivement sur plusieurs mesures par rapport aux membres divorcés d’autres groupes. Dans la plupart des cas, cependant, l’ampleur de l’effet de marginalisation du célibat ne variait pas selon les antécédents conjugaux (jamais mariés ou divorcés), le genre ou la race. Nous notons que les conclusions nulles concernant le genre et la race sont souvent reléguées dans le dernier tiroir, mais que cette pratique déforme les résultats des analyses systématiques et perpétue l’idée fausse selon laquelle les groupes de personnes (par exemple, hommes et femmes, Noirs et Blancs) sont très différents les uns des autres, une croyance qui sous-tend et justifie l’inégalité.","PeriodicalId":47212,"journal":{"name":"Journal of Comparative Family Studies","volume":"52 1","pages":"596 - 622"},"PeriodicalIF":0.8000,"publicationDate":"2022-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal of Comparative Family Studies","FirstCategoryId":"90","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/jcfs.52.4.04","RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"FAMILY STUDIES","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:A handful of studies conducted in the 1980s and 1990s find that undergraduate students perceive unmarried people less favorably than married people. The present research describes two experimental studies that revisit and extend this work by examining the extent to which perceptions of singles depend on marital history, gender, and race, both of which employ a more diverse sample of Americans via Amazon’s Mechanical Turk (MTurk). Black Americans are less likely to marry, more likely to divorce, and less likely to remarry than their White counterparts; Black women are less likely to marry than Black men; and Black women contend with nuanced stereotypes that portray them as strong, independent, and self-sufficient. These differences suggest race may shape beliefs about singles, and that racialized differences may be gendered. In Study 1, respondents rated a married or never married man or woman across a range of characteristics. In Study 2, respondents rated a White man, White woman, Black man, or Black woman who was either married, never married, or divorced. Across both studies, regression models indicate singles were evaluated more negatively than married people. Moreover, divorced Black women were perceived more positively on several measures compared to divorced members of other groups. For the most part, however, the magnitude of the singlism effect did not vary by marital history (never married or divorced), gender, or race. We note that null findings regarding gender and race are often relegated to the file drawer, but that this practice distorts the results of systematic reviews and perpetuates the misconception that groups of people (e.g., men and women, Blacks and Whites) are vastly different from one another, a belief that undergirds and justifies inequality.Résumé:Plusieurs études menées dans les années 80 et 90 ont montré que les étudiants de premier cycle perçoivent les personnes non mariées moins favorablement que les personnes mariées. La présente recherche décrit deux études expérimentales qui revoient et élargissent ce travail en examinant dans quelle mesure les perceptions des célibataires dépendent de l’histoire conjugale, du genre et de la race, et emploient toutes deux un échantillon plus diversifié d’Américains du Mechanical Turk d’Amazon (MTurk). Les Noirs américains sont moins susceptibles de se marier, plus susceptibles de divorcer et moins susceptibles de se remarier que leurs homologues blancs; les femmes noires sont moins susceptibles de se marier que les hommes noirs; et les femmes noires sont aux prises avec des stéréotypes nuancés qui les décrivent comme fortes, indépendantes et autosuffisantes. Ces différences suggèrent que la race peut façonner les croyances sur les célibataires et que les différences racialisées peuvent être liées au genre. Dans l’étude 1, les répondants ont évalué un homme ou une femme, marié(e) ou jamais marié(e), selon un éventail de caractéristiques. Dans l’étude 2, les répondants ont évalué un homme blanc, une femme blanche, un homme noir ou une femme noire, marié(e), jamais marié(e) ou divorcé(e). Dans les deux études, les modèles de régression indiquent que les célibataires ont été évalués plus négativement que les personnes mariées. De plus, les femmes noires divorcées étaient perçues plus positivement sur plusieurs mesures par rapport aux membres divorcés d’autres groupes. Dans la plupart des cas, cependant, l’ampleur de l’effet de marginalisation du célibat ne variait pas selon les antécédents conjugaux (jamais mariés ou divorcés), le genre ou la race. Nous notons que les conclusions nulles concernant le genre et la race sont souvent reléguées dans le dernier tiroir, mais que cette pratique déforme les résultats des analyses systématiques et perpétue l’idée fausse selon laquelle les groupes de personnes (par exemple, hommes et femmes, Noirs et Blancs) sont très différents les uns des autres, une croyance qui sous-tend et justifie l’inégalité.