{"title":"The Screamers: Pop Ambition, Punk Nihilism, and Queer Futurities","authors":"P. Brown","doi":"10.3138/cras-2020-002","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:In this paper, I explore the synth-punk band the Screamers and the uncertain futures they represent. After describing punk rock briefly and situating the Screamers in the Los Angeles punk scene of the late 1970s, I analyze the futurity connoted by their use of synthesizers. I discuss the band's desire for a future in music and examine the American recording industry's hostility to punk, preferring the safer sounds of new wave. In the conclusion, I consider the purported nihilism of early punk by contextualizing punk's negativity within debates about queer futurities as well as within what Mark Fisher calls \"lost futures.\"Résumé:Dans cet article, j'explore le groupe de musique synth-punk The Screamers et les futurs incertains qu'ils représentent. Après une description brève du punk rock et une mise en place des Screamers sur la scène punk rock de Los Angeles de la fin des années 1970, j'analyse la futurité connotée par leur utilisation des synthétiseurs. Je discute du désire du groupe d'avoir un avenir en musique et j'examine l'hostilité de l'industrie du disque américaine envers le punk, laquelle a préféré la sécurité de la new wave. Dans la conclusion, je réfléchis sur le prétendu nihilisme du punk à ses débuts en contextualisant la négativité du punk au sein des débats sur les futurités queers ainsi qu'au sein de ce que Mark Fisher nomme les « avenirs perdus ».","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"50 1","pages":"428 - 451"},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2020-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/cras-2020-002","RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"HUMANITIES, MULTIDISCIPLINARY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:In this paper, I explore the synth-punk band the Screamers and the uncertain futures they represent. After describing punk rock briefly and situating the Screamers in the Los Angeles punk scene of the late 1970s, I analyze the futurity connoted by their use of synthesizers. I discuss the band's desire for a future in music and examine the American recording industry's hostility to punk, preferring the safer sounds of new wave. In the conclusion, I consider the purported nihilism of early punk by contextualizing punk's negativity within debates about queer futurities as well as within what Mark Fisher calls "lost futures."Résumé:Dans cet article, j'explore le groupe de musique synth-punk The Screamers et les futurs incertains qu'ils représentent. Après une description brève du punk rock et une mise en place des Screamers sur la scène punk rock de Los Angeles de la fin des années 1970, j'analyse la futurité connotée par leur utilisation des synthétiseurs. Je discute du désire du groupe d'avoir un avenir en musique et j'examine l'hostilité de l'industrie du disque américaine envers le punk, laquelle a préféré la sécurité de la new wave. Dans la conclusion, je réfléchis sur le prétendu nihilisme du punk à ses débuts en contextualisant la négativité du punk au sein des débats sur les futurités queers ainsi qu'au sein de ce que Mark Fisher nomme les « avenirs perdus ».