Kelly Gorkoff, N. Bartlett, M. Yavuz, Rebeca Heringer, Natassia D’Sena
{"title":"Networked Architectures of Crime Prevention: Community Mobilization in Manitoba","authors":"Kelly Gorkoff, N. Bartlett, M. Yavuz, Rebeca Heringer, Natassia D’Sena","doi":"10.3138/cjccj.2021-0008","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:Crime prevention programs in Canada have increasingly adopted community mobilization frameworks–a process in which individuals, groups, and organizations in a community come together to address particular social issues associated with individual risk, health and safety, crime prevention, and community development. These initiatives intend to address systemic issues that are strongly correlated with criminal activity and with community safety and well-being. Twelve community mobilization (CM) initiatives have been established in Manitoba. CM is often considered an innovative way to deal with highrisk individuals who are best served by an approach that activates communities to act on their behalf and, by doing so, increases community safety. CM is also considered a networked form of crime control that activates groups not normally involved with crime control. Although intending to mobilize communities to act, some of these programs have been critiqued as being state-centric and promoting a police agenda. We have found preliminary evidence that Manitoban initiatives have avoided these problems and retained autonomy and local governance in their design and operation. Using the theoretical concept of nodal networks (organizational sites that bring together institutions to shape a flow of events), we argue that models of CM in Manitoba have maintained local leadership and resisted standardization, which gives them the potential to meet the original goals of CM: to co-produce community-grounded definitions and practices of public safety. We introduce indicators to verify these nodal networks and discuss the possibilities for reimagining public safety.Résumé:Les programmes de prévention du crime au Canada sont en train d'adopter progressivement les modes de fonctionnement de la mobilisation communautaire, processus dans lequel les individus, les groupes et les organismes d'une collectivité donnée unissent leurs forces pour aborder des questions sociales associées au risque individuel, à la santé et à la sécurité, à la prévention de la criminalité et au développement communautaire. Ces programmes cherchent à résoudre des problèmes systémiques fortement corrélés à l'activité criminelle et à la sécurité et au bienêtre de la communauté. Douze projets de mobilisation communautaire (MC) sont en place au Manitoba. La MC est souvent considérée comme un moyen novateur de traiter avec les personnes à haut risque quand celles-ci répondent de manière optimale à une approche incitant les communautés à agir en leur nom ; la MC se trouve, ce faisant, à accroitre la sécurité de la communauté. La MC est par ailleurs une méthode de lutte contre le crime qui fait intervenir, par réseautage, des groupes qui ne participent pas habituellement à cette lutte. Bien que les programmes dont il est question cherchent avant tout à mobiliser les collectivités pour les inciter à agir, on a reproché à certains d'entre eux d'être étatistes et de promouvoir les intérêts de la police. Nos résultats préliminaires montrent que les projets manitobains évitent ces écueils, conservant leur autonomie et préservant le caractère local de la gouvernance tant par leur conception que par leur fonctionnement. En nous appuyant sur le concept théorique de réseau nodal (où des sites organisationnels regroupent diverses institutions afin d'orienter le cours des évènements), nous soutenons l'idée que les modèles de MC en place au Manitoba préservent le leadership local et résistent à la standardisation, ce qui leur permet d'atteindre les objectifs initiaux de la MC: la coproduction de définitions et de pratiques de la sécurité publique ancrées dans la réalité communautaire. Nous présentons des indicateurs de suivi de ces réseaux nodaux et suggérons des possibilités de repenser la sécurité publique.","PeriodicalId":46586,"journal":{"name":"Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice","volume":"63 1","pages":"111 - 89"},"PeriodicalIF":0.9000,"publicationDate":"2021-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice","FirstCategoryId":"90","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/cjccj.2021-0008","RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"CRIMINOLOGY & PENOLOGY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:Crime prevention programs in Canada have increasingly adopted community mobilization frameworks–a process in which individuals, groups, and organizations in a community come together to address particular social issues associated with individual risk, health and safety, crime prevention, and community development. These initiatives intend to address systemic issues that are strongly correlated with criminal activity and with community safety and well-being. Twelve community mobilization (CM) initiatives have been established in Manitoba. CM is often considered an innovative way to deal with highrisk individuals who are best served by an approach that activates communities to act on their behalf and, by doing so, increases community safety. CM is also considered a networked form of crime control that activates groups not normally involved with crime control. Although intending to mobilize communities to act, some of these programs have been critiqued as being state-centric and promoting a police agenda. We have found preliminary evidence that Manitoban initiatives have avoided these problems and retained autonomy and local governance in their design and operation. Using the theoretical concept of nodal networks (organizational sites that bring together institutions to shape a flow of events), we argue that models of CM in Manitoba have maintained local leadership and resisted standardization, which gives them the potential to meet the original goals of CM: to co-produce community-grounded definitions and practices of public safety. We introduce indicators to verify these nodal networks and discuss the possibilities for reimagining public safety.Résumé:Les programmes de prévention du crime au Canada sont en train d'adopter progressivement les modes de fonctionnement de la mobilisation communautaire, processus dans lequel les individus, les groupes et les organismes d'une collectivité donnée unissent leurs forces pour aborder des questions sociales associées au risque individuel, à la santé et à la sécurité, à la prévention de la criminalité et au développement communautaire. Ces programmes cherchent à résoudre des problèmes systémiques fortement corrélés à l'activité criminelle et à la sécurité et au bienêtre de la communauté. Douze projets de mobilisation communautaire (MC) sont en place au Manitoba. La MC est souvent considérée comme un moyen novateur de traiter avec les personnes à haut risque quand celles-ci répondent de manière optimale à une approche incitant les communautés à agir en leur nom ; la MC se trouve, ce faisant, à accroitre la sécurité de la communauté. La MC est par ailleurs une méthode de lutte contre le crime qui fait intervenir, par réseautage, des groupes qui ne participent pas habituellement à cette lutte. Bien que les programmes dont il est question cherchent avant tout à mobiliser les collectivités pour les inciter à agir, on a reproché à certains d'entre eux d'être étatistes et de promouvoir les intérêts de la police. Nos résultats préliminaires montrent que les projets manitobains évitent ces écueils, conservant leur autonomie et préservant le caractère local de la gouvernance tant par leur conception que par leur fonctionnement. En nous appuyant sur le concept théorique de réseau nodal (où des sites organisationnels regroupent diverses institutions afin d'orienter le cours des évènements), nous soutenons l'idée que les modèles de MC en place au Manitoba préservent le leadership local et résistent à la standardisation, ce qui leur permet d'atteindre les objectifs initiaux de la MC: la coproduction de définitions et de pratiques de la sécurité publique ancrées dans la réalité communautaire. Nous présentons des indicateurs de suivi de ces réseaux nodaux et suggérons des possibilités de repenser la sécurité publique.
期刊介绍:
The Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice publishes quarterly coverage of the theoretical and scientific aspects of the study of crime and the practical problems of law enforcement, administration of justice and the treatment of offenders, particularly in the Canadian context. Since 1958, this peer-reviewed journal has provided a forum for original contributions and discussions in the fields of criminology and criminal justice. This bilingual, peer-reviewed journal was previously called the Canadian Journal of Criminology, the Canadian Journal of Criminology and Corrections, and the Canadian Journal of Corrections.