{"title":"The Practice of Everyday Death: On the Paratactical \"Life\" of Neo-liberal Biopolitics","authors":"S. J. Murray","doi":"10.3138/cras-2021-017","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:As a critical counter-reading of Michel de Certeau's classic text, The Practice of Everyday Life, this essay argues that today, in the age of neo-liberal biopolitics, it is death that is quotidian. While \"life\" itself now figures as the paratactical and memetic ruse of our dominant order, the essay problematizes conventional forms of tactical resistance, claiming that resistance is often complicitous and has been co-opted in advance. It is death that must henceforth inform our struggles to make (a) life in the ruins. Examples of racialized deaths suggest a rhetorical agency, and a rallying cry, for political protest and resistance beyond the tactics of a progressive embourgeoisement.Résumé:En tant que contre-lecture critique du texte classique de Michel de Certeau, Arts de faire, le présent article soutient que de nos jours, à l'ère de la biopolitique néo-libérale, c'est la mort qui est quotidienne. Alors que la « vie » elle-même apparaît désormais comme la ruse paratactique et mémétique de notre ordre dominant, cette étude problématise les formes conventionnelles de résistance tactique et affirme que la résistance est souvent complice et qu'elle a été cooptée à l'avance. C'est la mort qui doit dorénavant éclairer nos luttes pour faire (une) vie dans les ruines. Des exemples de morts racialisées suggèrent une agentivité rhétorique et un cri de ralliement en vue d'une protestation et d'une résistance politiques au-delà des tactiques d'un embourgeoisement progressiste.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"52 1","pages":"262 - 280"},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2022-03-02","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/cras-2021-017","RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"HUMANITIES, MULTIDISCIPLINARY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:As a critical counter-reading of Michel de Certeau's classic text, The Practice of Everyday Life, this essay argues that today, in the age of neo-liberal biopolitics, it is death that is quotidian. While "life" itself now figures as the paratactical and memetic ruse of our dominant order, the essay problematizes conventional forms of tactical resistance, claiming that resistance is often complicitous and has been co-opted in advance. It is death that must henceforth inform our struggles to make (a) life in the ruins. Examples of racialized deaths suggest a rhetorical agency, and a rallying cry, for political protest and resistance beyond the tactics of a progressive embourgeoisement.Résumé:En tant que contre-lecture critique du texte classique de Michel de Certeau, Arts de faire, le présent article soutient que de nos jours, à l'ère de la biopolitique néo-libérale, c'est la mort qui est quotidienne. Alors que la « vie » elle-même apparaît désormais comme la ruse paratactique et mémétique de notre ordre dominant, cette étude problématise les formes conventionnelles de résistance tactique et affirme que la résistance est souvent complice et qu'elle a été cooptée à l'avance. C'est la mort qui doit dorénavant éclairer nos luttes pour faire (une) vie dans les ruines. Des exemples de morts racialisées suggèrent une agentivité rhétorique et un cri de ralliement en vue d'une protestation et d'une résistance politiques au-delà des tactiques d'un embourgeoisement progressiste.