{"title":"Refashioning Noir: Do Dead Girls Still Live in L.A.?","authors":"S. Ingram","doi":"10.3138/cras-2021-008","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:This article compares two works picked by celebrity book clubs in the summer of 2018 for their dissection of mainstream America's ongoing obsession with the violence inflicted on beautiful young bodies of those who identify as female: Alice Bolin's essay collection Dead Girls and Maria Hummel's mystery Still Lives. In reading them together with Melanie Pullen's High Fashion Crime Scenes (2003–2017), a series of monumental, five-feet-by-six-feet photographs in which well-known actresses and models dressed in haute couture were staged as murder victims in elaborately designed settings mostly in and around Los Angeles; Rosi Braidotti's accounting of the two competing notions of life, bios and zoe, and how they coincide on gendered human bodies; and W.J.T. Mitchell's understanding of images' uncanny ability to live on and to animate bodies, my analyses consider the way different forms of artistic representation emerging in Los Angeles work for and against the biopolitical control of objectified, gendered life.Résumé:Le présent article compare l'essai Dead Girls d'Alice Bolin et le mystère Still Lives de Maria Hummel, deux ouvrages choisis par des clubs de lecture de célébrités au cours de l'été 2018 pour leur étude approfondie de l'obsession de la culture américaine contemporaire pour la violence infligée aux beaux jeunes corps de celles qui s'identifient comme des femmes. En les lisant conjointement avec High Fashion Crime Scenes (2003–2017) de Melanie Pullen, une série de photographies monumentales de 1,52 sur 1,81 mètre dans lesquelles des actrices et des mannequins reconnus, portant des vêtements de haute couture, sont mis en scène en tant que victimes de meurtres dans des décors soigneusement travaillés, principalement à Los Angeles et dans ses environs ; en s'appuyant sur les deux notions concurrentes de la vie, bios et zôê, issues de la philosophie de Rosi Braidotti et la façon dont elles coïncident sur les corps humains sexués ; ainsi que sur la compréhension de W.J.T. Mitchell de la capacité étrange des images à vivre sur les corps et à les animer, cette publication analyse la manière dont les différentes formes de représentation artistique présentes à Los Angeles œuvrent en faveur et contre le contrôle biopolitique de la vie objectivée et sexuée.","PeriodicalId":53953,"journal":{"name":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","volume":"52 1","pages":"126 - 140"},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2022-05-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"1","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"CANADIAN REVIEW OF AMERICAN STUDIES","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/cras-2021-008","RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"HUMANITIES, MULTIDISCIPLINARY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Abstract:This article compares two works picked by celebrity book clubs in the summer of 2018 for their dissection of mainstream America's ongoing obsession with the violence inflicted on beautiful young bodies of those who identify as female: Alice Bolin's essay collection Dead Girls and Maria Hummel's mystery Still Lives. In reading them together with Melanie Pullen's High Fashion Crime Scenes (2003–2017), a series of monumental, five-feet-by-six-feet photographs in which well-known actresses and models dressed in haute couture were staged as murder victims in elaborately designed settings mostly in and around Los Angeles; Rosi Braidotti's accounting of the two competing notions of life, bios and zoe, and how they coincide on gendered human bodies; and W.J.T. Mitchell's understanding of images' uncanny ability to live on and to animate bodies, my analyses consider the way different forms of artistic representation emerging in Los Angeles work for and against the biopolitical control of objectified, gendered life.Résumé:Le présent article compare l'essai Dead Girls d'Alice Bolin et le mystère Still Lives de Maria Hummel, deux ouvrages choisis par des clubs de lecture de célébrités au cours de l'été 2018 pour leur étude approfondie de l'obsession de la culture américaine contemporaire pour la violence infligée aux beaux jeunes corps de celles qui s'identifient comme des femmes. En les lisant conjointement avec High Fashion Crime Scenes (2003–2017) de Melanie Pullen, une série de photographies monumentales de 1,52 sur 1,81 mètre dans lesquelles des actrices et des mannequins reconnus, portant des vêtements de haute couture, sont mis en scène en tant que victimes de meurtres dans des décors soigneusement travaillés, principalement à Los Angeles et dans ses environs ; en s'appuyant sur les deux notions concurrentes de la vie, bios et zôê, issues de la philosophie de Rosi Braidotti et la façon dont elles coïncident sur les corps humains sexués ; ainsi que sur la compréhension de W.J.T. Mitchell de la capacité étrange des images à vivre sur les corps et à les animer, cette publication analyse la manière dont les différentes formes de représentation artistique présentes à Los Angeles œuvrent en faveur et contre le contrôle biopolitique de la vie objectivée et sexuée.