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Abstract
ABSTRACT:This article explores the structural violence of deindustrialization and the urban losses that result. It is a global story of mass displacement and dispossession but also an intensely local one that has devastated the working-class. But much of this history is submerged under a dominant, postindustrial, discourse that instills not only a sense of inevitability but of progress and where the ravages of deindustrialization, when recognized at all, are safely contained to rust belt zones or inner-city areas. These twin processes of “invisibilization” can even co-exist within a metropolitan area like Montreal where deindustrialization’s lasting effects are at once too diffuse and too localized to be noticed, further privatizing the pain and hurt that results. In exploring the internalized despair produced by the structural violence of deindustrialization, the article invites us to consider the ways that public recognition or non-recognition structures the public conversation about what’s lost in mill or factory closings. Edward Said, among others, has asked us to interrogate the “normalized quiet of unseen power” when violence becomes largely invisible to us.RÉSUME:Cet article explore la violence structurelle de la désindustrialisation et les pertes urbaines qui en résultent. Il s’agit non seulement d’une histoire mondiale de déplacements et de dépossession de masse, mais aussi d’une histoire intensément locale qui a dévasté la classe ouvrière. Mais une grande partie de cette histoire se trouve sous un récit dominant postindustriel qui donne un sentiment non seulement d’inévitabilité, mais aussi de progrès et où les ravages de la désindustrialisation, lorsqu’ils sont reconnus, sont limités aux zones industrielles en déclin ou aux centres-villes. Ces processus doubles d’« invisibilisation » peuvent même co-exister au sein d’une région métropolitaine comme Montréal où les effets durables de la désindustrialisation sont à la fois trop diffus et trop locaux pour être remarqués, ce qui privatise d’autant plus la douleur qui en résulte. En explorant le désespoir internalisé produit par la violence structurelle de la désindustrialisation, cet article nous demande de considérer les manières dont la reconnaissance ou non-reconnaissance publique structure la conversation publique sur ce qui est perdu par la fermeture d’usines. Edward Said, entre autres, nous a demandé d’interroger le « calme normalisé de la puissance cachée » lorsque la violence devient surtout invisible.