Hugo G.A. Dupuis , Nathalie Berrogain , Pierre-Olivier Bosset , Sandrine Campagne-Loiseau , Vincent Cardot , Thomas Charles , Xavier Deffieux , Laurence Donon , Lucie Even , Frédéric Girard , Jean-François Hermieu , Sophie Hurel , Julia Klap , Laurence Peyrat , François Meyer , Benoît Peyronnet , Brannwel Tibi , Caroline Thuillier , Adrien Vidart , Laurent Wagner , Jean-Nicolas Cornu
{"title":"Réunion de concertation pluridisciplinaire en pelvipérinéologie en France : résultats d’une enquête nationale du CUROPF auprès des urologues français","authors":"Hugo G.A. Dupuis , Nathalie Berrogain , Pierre-Olivier Bosset , Sandrine Campagne-Loiseau , Vincent Cardot , Thomas Charles , Xavier Deffieux , Laurence Donon , Lucie Even , Frédéric Girard , Jean-François Hermieu , Sophie Hurel , Julia Klap , Laurence Peyrat , François Meyer , Benoît Peyronnet , Brannwel Tibi , Caroline Thuillier , Adrien Vidart , Laurent Wagner , Jean-Nicolas Cornu","doi":"10.1016/j.purol.2023.05.004","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) de pelvipérinéologie ont vocation à se généraliser en France avec dorénavant une obligation légale de validation des dossiers avant toute promontofixation ou pose de bandelette sous-urétrale. L’accès à ces réunions reste cependant inégal sur le territoire. Le but de cette étude était de réaliser un état des lieux de la mise en place de ces RCP en France.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Un questionnaire en ligne comportant 15 questions a été envoyé à deux reprises (entre juin et juillet 2020 puis entre novembre 2021 et janvier 2022) à l’ensemble des urologues membres de l’Association française d’urologie (AFU). Une analyse statistique descriptive a été réalisée.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Trois cent vingt-deux questionnaires ont été retournés auprès du CUROPF lors de la première phase et 158 questionnaires lors de la seconde. Début 2022, la participation à une RCP de pelvipérinéologie était possible dans 61,3 % des cas avec une répartition inégale sur le territoire. La présentation de dossier, le plus souvent pour prise en charge d’une situation complexe, représentait la principale activité (68 %). Vingt-deux pour cent des urologues participants déclaraient dès fin 2021 d’envisager de réduire volontairement, partiellement ou totalement l’activité de pelvipérinéologie suite à la publication des derniers arrêtés ministériels.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Malgré un cadre légal renforcé concernant leur caractère obligatoire, le déploiement des RCP de pelvipérinéologie semble avoir été très progressif, et restait encore insuffisant en 2022 avec une répartition inhomogène sur le territoire national. Certains urologues déclaraient ne pas y avoir accès et environ 1 sur 5 envisageaient une diminution volontaire de leur activité de pelvipérinéologie dans ce contexte.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>4.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Multidisciplinary team meetings (MTMs) in the field of pelvic floor diseases in women tend to generalize, as they are required as mandatory before mid-urethral sling implantation or sacrocolpopexy by recent decrees published by the French health authorities. However, access to these meetings is variable in the French territory. The goal of the present study was to describe the existence and the settings of these kinds of meetings in France.</p></div><div><h3>Materiel and methods</h3><p>An on-line survey was conducted between June and July 2020 (stage 1) then between November 2021 and January 2022 (stage 2). A 15-item questionnaire was sent to all members of the Association française d’urologie (AFU). A descriptive analysis was conducted.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Three hundred and twenty-two completed questionnaires were sent back during stage 1 and 158 during stage 2. Early 2022, 61.3% of respondents had access to a pelviperineology MTM, with important difference according to geographical areas. Main activity of MTMs was case discussion of complex situations (68% of meetings). At the end of 2021, 22% of the respondents declared willing to stop partially or totally their pelviperineology activity, given the new regulations set in place by the authorities.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Despite being absolutely mandatory in current clinical practice, MTMs in pelvic floor disease have spread slowly. MTMs implementation was still insufficient in 2022, and variable on the French territory. Some urologists declare having no access to such resources and about 1 out of 5 were considering to voluntary stop of decrease significantly their activity in this difficult context.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>4.</p></div>","PeriodicalId":20635,"journal":{"name":"Progres En Urologie","volume":"33 11","pages":"Pages 519-525"},"PeriodicalIF":0.8000,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Progres En Urologie","FirstCategoryId":"3","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1166708723001082","RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"UROLOGY & NEPHROLOGY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Introduction
Les réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) de pelvipérinéologie ont vocation à se généraliser en France avec dorénavant une obligation légale de validation des dossiers avant toute promontofixation ou pose de bandelette sous-urétrale. L’accès à ces réunions reste cependant inégal sur le territoire. Le but de cette étude était de réaliser un état des lieux de la mise en place de ces RCP en France.
Matériel et méthodes
Un questionnaire en ligne comportant 15 questions a été envoyé à deux reprises (entre juin et juillet 2020 puis entre novembre 2021 et janvier 2022) à l’ensemble des urologues membres de l’Association française d’urologie (AFU). Une analyse statistique descriptive a été réalisée.
Résultats
Trois cent vingt-deux questionnaires ont été retournés auprès du CUROPF lors de la première phase et 158 questionnaires lors de la seconde. Début 2022, la participation à une RCP de pelvipérinéologie était possible dans 61,3 % des cas avec une répartition inégale sur le territoire. La présentation de dossier, le plus souvent pour prise en charge d’une situation complexe, représentait la principale activité (68 %). Vingt-deux pour cent des urologues participants déclaraient dès fin 2021 d’envisager de réduire volontairement, partiellement ou totalement l’activité de pelvipérinéologie suite à la publication des derniers arrêtés ministériels.
Conclusion
Malgré un cadre légal renforcé concernant leur caractère obligatoire, le déploiement des RCP de pelvipérinéologie semble avoir été très progressif, et restait encore insuffisant en 2022 avec une répartition inhomogène sur le territoire national. Certains urologues déclaraient ne pas y avoir accès et environ 1 sur 5 envisageaient une diminution volontaire de leur activité de pelvipérinéologie dans ce contexte.
Niveau de preuve
4.
Introduction
Multidisciplinary team meetings (MTMs) in the field of pelvic floor diseases in women tend to generalize, as they are required as mandatory before mid-urethral sling implantation or sacrocolpopexy by recent decrees published by the French health authorities. However, access to these meetings is variable in the French territory. The goal of the present study was to describe the existence and the settings of these kinds of meetings in France.
Materiel and methods
An on-line survey was conducted between June and July 2020 (stage 1) then between November 2021 and January 2022 (stage 2). A 15-item questionnaire was sent to all members of the Association française d’urologie (AFU). A descriptive analysis was conducted.
Results
Three hundred and twenty-two completed questionnaires were sent back during stage 1 and 158 during stage 2. Early 2022, 61.3% of respondents had access to a pelviperineology MTM, with important difference according to geographical areas. Main activity of MTMs was case discussion of complex situations (68% of meetings). At the end of 2021, 22% of the respondents declared willing to stop partially or totally their pelviperineology activity, given the new regulations set in place by the authorities.
Conclusion
Despite being absolutely mandatory in current clinical practice, MTMs in pelvic floor disease have spread slowly. MTMs implementation was still insufficient in 2022, and variable on the French territory. Some urologists declare having no access to such resources and about 1 out of 5 were considering to voluntary stop of decrease significantly their activity in this difficult context.
期刊介绍:
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