{"title":"Tweeter, ou ne pas tweeter en otorhinolaryngologie, telle est la question","authors":"O. Laccourreye , J.-M. Juvanon","doi":"10.1016/j.aforl.2022.04.005","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Décrire la littérature scientifique médicale dédiée aux diverses interactions établies entre l’otorhinolaryngologie et les réseaux sociaux.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Recherche menée le 15/12/2021 avec le moteur de recherche de la librairie nationale de médecine des Etats Unis d’Amérique (PubMed) en utilisant les mots clefs « otorhinolaryngologie, réseaux sociaux, twitter ». Lecture des résumés de 321 articles et sélection de ceux avec des données qualitatives et quantitatives sur les interactions développées entre l’otorhinolaryngologie et les réseaux sociaux.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quarante-quatre articles étaient identifiés, lus et analysés. Trente-neuf articles avaient pour origine les Etas Unis d’Amérique. Aucun ne provenait de France ou de la francophonie. Un article était une étude prospective randomisée. Schématiquement, deux grands types de publication étaient identifiés. Le premier traitait des interactions avec les utilisateurs, les sujets médicaux abordés, l’enseignement de notre spécialité et la diffusion des travaux de recherche. Le second était dédié aux limites et dangers de ce nouveau moyen de diffusion de la pensée scientifique en otorhinolaryngologie. La lecture de ces travaux faisait apparaitre le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion des travaux de recherche tout en offrant des pistes pour améliorer les interactions entre les divers acteurs de cette spécialité et la société.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>À une période où l’appétence de la société civile pour avoir rapidement accès aux résultats de la recherche scientifique médicale ne cesse de croître, tout comme il convient d’apprendre et de suivre les règles de la rédaction médicale scientifique lorsque l’on souhaite rédiger un article scientifique, il convient d’apprendre à communiquer avec les réseaux sociaux et à rédiger un tweet, si l’on souhaite diffuser sa recherche échanger avec les patients via ce canal.</p></div>","PeriodicalId":38853,"journal":{"name":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-10-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Annales Francaises d''Oto-Rhino-Laryngologie et de Pathologie Cervico-Faciale","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1879726122001140","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Objectif
Décrire la littérature scientifique médicale dédiée aux diverses interactions établies entre l’otorhinolaryngologie et les réseaux sociaux.
Matériel et méthode
Recherche menée le 15/12/2021 avec le moteur de recherche de la librairie nationale de médecine des Etats Unis d’Amérique (PubMed) en utilisant les mots clefs « otorhinolaryngologie, réseaux sociaux, twitter ». Lecture des résumés de 321 articles et sélection de ceux avec des données qualitatives et quantitatives sur les interactions développées entre l’otorhinolaryngologie et les réseaux sociaux.
Résultats
Quarante-quatre articles étaient identifiés, lus et analysés. Trente-neuf articles avaient pour origine les Etas Unis d’Amérique. Aucun ne provenait de France ou de la francophonie. Un article était une étude prospective randomisée. Schématiquement, deux grands types de publication étaient identifiés. Le premier traitait des interactions avec les utilisateurs, les sujets médicaux abordés, l’enseignement de notre spécialité et la diffusion des travaux de recherche. Le second était dédié aux limites et dangers de ce nouveau moyen de diffusion de la pensée scientifique en otorhinolaryngologie. La lecture de ces travaux faisait apparaitre le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion des travaux de recherche tout en offrant des pistes pour améliorer les interactions entre les divers acteurs de cette spécialité et la société.
Conclusion
À une période où l’appétence de la société civile pour avoir rapidement accès aux résultats de la recherche scientifique médicale ne cesse de croître, tout comme il convient d’apprendre et de suivre les règles de la rédaction médicale scientifique lorsque l’on souhaite rédiger un article scientifique, il convient d’apprendre à communiquer avec les réseaux sociaux et à rédiger un tweet, si l’on souhaite diffuser sa recherche échanger avec les patients via ce canal.