Geographic distribution of the mid-continent population of sandhill cranes and related management applications
Distribución Geográfica de la Población Centro-Continental de la Grulla Canadiense y Aplicación de Gestiones Relacionadas
La Población Centro-continental (MCP) de grulla canadiense (Grus canadensis) es cazada ampliamente en Norte América y, para propósitos de manejo, está dividida en las Subpoblaciones de la Costa del Golfo y Oeste. Una gestión efectiva de la especie requiere un conocimiento detallado sobre la distribución de las áreas reproductivas de subespecies y subpoblaciones, la cronología del uso de las áreas de escala durante el otoño y de las áreas de invernada, así como la exposición y presión a la cacería. Para poder obtener estos conocimientos necesarios, marcamos 153 grullas canadienses con transmisores PTT (Platform Transmitter Terminal) entre el 22 de febrero y el 12 de abril de 1998 a 2003 en los valles del Central Platte River y North Platte River, localizados en la zona centro sur de Nebraska. Monitoreamos las grullas marcadas con transmisores PTT (en lo sucesivo grullas marcadas), desde su llegada hasta su partida a las zonas de reproducción, durante su migración de otoño y durante todo el período de invierno, utilizando el sistema de seguimiento por satélite ARGOS. Dicho seguimiento dio como resultado 74,041 localizaciones útiles de un total de 49,350 días; la duración mediana de seguimiento de individuos fue de 352 días y 73 grullas fueron rastreadas >12 meses. Las secuencias genéticas de ADN Mitocondrial en sangre, tomadas a partir de muestras aleatorias de grullas marcadas, indicaron que el 64% eran G. c. canadensis y el 34% eran Grus canadensis tabida. Durante la estación reproductiva, las grullas marcadas se establecieron en las regiones templadas, subárticas, y árticas de Norte América (Estados Unidos [23%, n = 35], Canadá [57%, n = 87]) así como en las regiones árticas del nordeste de Asia (Rusia [20%, n = 31]). Las grullas marcadas, pertenecientes a diferentes afiliaciones reproductivas, se distribuyeron de la siguiente forma: Oeste de Alaska–Siberia (WA–S, 42 ± 4% [SE]), norte de Canadá–Nunavut (NC–N, 21 ± 4%), centro oeste de Canadá–Alaska (WC–A, 23 ± 4%) y centro este de Canadá–Minesota (EC–M, 14 ± 3%). Todas las grullas marcadas regresaron a la misma afiliación reproductiva del año anterior con una distancia mediana de 1.60 km (rango: 0.08–0.77 km, n = 53) de separación entre los sitios utilizados en el año 1 y en el año 2. Las áreas de escala otoñal se concentraron principalmente en el centro y oeste de Saskatchewan (69%), Dakota del Norte (16%), sudoeste de Manitota (10%) y noroeste de Minesota (3%). Los índices de compartimiento de espacio indicaron que a excepción de las aves NC–N y WC–A, la probabilidad de encontrar una grulla perteneciente a una afiliación reproductiva dentro del territorio de otra afiliación, era baja durante la escala otoñal. Las aves WC–A y EC–M pasaron respectivamente como promedio 25 y 20 días más en las áreas de escala otoñal de las grandes planicies, que las aves WA–S y NC–N. Las grullas pertenecientes a las afiliaciones NC–N, WA–S y WC–A pasaron el 99, 74 y 64% del invierno respectivamente, en el oeste de Texas en la Zona de Caza A; las grullas EC–M pasaron el 83% del invierno a lo largo de la Costa del Golfo de Texas en la Zona de Caza C. Las grullas marcadas que se asentaron en las áreas de reproducción de la Subpoblación de la Costa del Golfo, pasaron el 28% de la escala otoñal y el 42% del invierno dentro del territorio de la Subpoblación Oeste, indicando un intercambio de individuos lo suficiente grande como para potencialmente limitar el manejo efectivo de la MCP. La caza de aves EC–M y WC–A entre los años 1998 a 2003 fue desproporcionalmente alta en relación a los números estimados en la MCP, sugiriendo que se podrían requerir estrategias de manejo más conservadoras para estas subpoblaciones en un futuro, y para que la grulla canadiense pueda reocupar gran parte de su área reproductiva histórica en la región del Prairie Pothole. El hecho de que las 4 subpoblaciones de grullas pertenecientes a la MCP exhibieron una excepcional filopatría a los sitios de reproducción y de que existieron fuertes vínculos entre las distribuciones reproductivas de las grullas, las áreas de escala otoñal y las áreas de invernada, ofrece una orientación a los manejadores de la caza de grullas de la MCP para que puedan cumplir con las metas de gestión establecidas. Existe suficiente separación temporal y/o espacial entre las 4 subpoblaciones en las áreas de escala otoñal y en las áreas de invernada como para permitir la caza dirigida al nivel subpoblacional en todos los estados y provincias (y en la mayoría de las zonas de caza dentro de los estados y provincias) siempre y cuando las condiciones lo ameriten. El conocimiento obtenido a partir de este estudio proporciona a los responsables de decisiones en los Estados Unidos, Canadá, México y Rusia, una mejor dirección para desarrollar cuotas de caza razonables, enfocar los esfuerzos en materia de conservación y generar colaboraciones entre estas naciones en materia de investigación y gestión de la grulla canadiense, para poder cumplir metas importantes y a la vez comunes.
La grue du Canada (Grus canadensis) est largement chassée en Amérique du Nord et elle se sépare entre la sous-population côtière du Golfe et la sous-population de l'Ouest afin de tel que défini. Pour administrer la population des grues efficacement, il est nécessaire d'avoir une connaissance détaillée de la répartition des colonies, des sous-espèces et des sous-populations. Il faut aussi une table chronologique des divers points de ravitaillements visités par ces grues et leur exposition aux dangers de la chasse au cours de leur migration. Pour répondre à ce besoin, nous avons étiqueté cent cinquante-trois (153) grues du Canada avec des bornes de transmission plate-forme (VTP), entre le 22 février et le 12 avril des années 1998 et 2003, au centre et au nord de la vallée de la Rivière Platte dans le sud-central du Nebraska. Grâce au système de repérage satellite ARGOS, nous avons contrôlé les bornes de transmission (VTP) des grues du Canada étiquetées, de leur arrivé jusqu'à leur départ des zones de reproduction, pendant la migration printanière et tout au long de la période hivernale. L'effort de repérage a localisé 74,041 lieux utilisés sur une période de 49,350 jours. Le suivi des grues individuelles était d'une durée médiane de 352 jours, dont 73 grues ont étés repérées sur une période de plus de douze mois. Le séquençage génétique de l'ADNmt à partir de certains échantillons de sang prélevé sur des grues étiquetées au hasard a démontré que 64% étaient des G. c. canadensis et que 34% étaient des Grus canadensis tabida. Les grues étiquetées durant la saison de reproduction se sont installées majoritairement dans les régions tempérées, subarctiques et arctiques de l'Amérique du Nord (États-Unis [23%, n = 35], Canada [57%, n = 87]) ainsi que dans les régions de l'Arctique de l'Asie du Nord (Russie [20%, n = 31]). La répartition des grues étiquetées lors de la reproduction a démontré les affiliations suivantes: Ouest de l'Alaska–Sibérie (OA–S, 42 ± 4% [SE]), Nord du Canada–Nunavut (NC–N, 21 ± 4%), Centre-Ouest du Canada–Alaska (COC–A, 23 ± 4%) et Centre-Est du Canada–Minnesota (CEC–M, 14 ± 3%). Toutes les grues étiquetées sont retournées dans les mêmes groupes de reproduction que les années précédentes, quoiqu'une distance médiane de 1.60 km (gamme: 0.08–7.7 km, n = 53) séparait les sites entre les deux années étudiées. Les relais automnaux des grues étudiées sont principalement situés dans le centre et l'ouest de la Saskatchewan (69%), au Dakota du Nord (16%), dans le sud-ouest du Manitoba (10%) et dans le nord-ouest du Minnesota (3%). Les indices de partage d'espace ont démontré qu'à l'exception des grues du NC–N et du COC–A, les probabilités de trouver une grue dans le domaine vital d'une autre affiliation de reproduction que la sienne est très faible lors de la saison d'accouplement. Les grues étiquetées provenant des zones de reproduction du COC–A et du CEC–M passent, respectivement, en moyenne 25 et 20 jours de plus en automne dans les plaines du nord que les oiseaux des régions OA–S et du NC–N. Les grues se situant dans les affiliations du NC–C, de l'OA–A et du COC–A ont respectivement passé 99, 74, et 64% de leur hiver dans l'ouest du Texas, zone de chasse A. Les grues du CEC–M ont passé 83% de leur hiver le long de la région de la Côte du Golfe du Texas, dans la zone de chasse C. Les grues étiquetées qui se sont installées dans la zone d'accouplement de la sous-population côtière du Golfe, ont passé entre 28 et 42% de la saison d'accouplement et de la saison hivernale dans la région de la sous-population de l'Ouest. Cela indique qu'un échange suffisant entre les deux populations de grues peut potentiellement limiter l'effet de la gestion de la reproduction. L'étude des grues du CEC–M et du COC–A en 1998 et 2003 a démontré une disproportion vis-à-vis du nombre estimé de la PGCC, suggérant que de nouvelles stratégies conservatrices sont nécessaire pour que les sous-populations de grue du Canada réoccupent la majorité de leur territoire historique de la région des cuvettes des prairies. Les quatre sous-populations de grues de la PGCC ressentent une philopatrie exceptionnelle entre leurs sites de reproduction respectifs, leurs sites d'élevage, leurs lieux de rassemblement automnaux et leurs relais hivernaux. Cette philopatrie offre aux chasseurs une cible incroyable pour gérer et atteindre leurs objectifs quand vient la saison de la chasse. Parmi les quatre sous-populations, une séparation temporelle et spatiale suffisante existe entre les aires de repos automnales et hivernales. Quand les conditions le permettent, cette séparation permet aux grues des sous-populations d'être la cible des chasseurs durant la saison de chasse dans tous les états et toutes les provinces (et dans la plupart des zones de chasses). Les connaissances acquises lors de cette étude permettent aux États-Unis, au Canada, au Mexique et à la Russie de pouvoir améliorer leurs lois en ce qui à trait à la saison de la reproduction. Elle aide aussi ces pays à diriger leurs efforts sur la conservation des grues et de leur territoire. Finalement, elle génère une nouvelle collaboration entre ces quatre nations en matière de recherche et de gestion sur les grues du Canada, pour répondre à ces objectifs mutuels.