C. Saunier, E. Raimond, A. Dupont, A. Pelissier, S. Bonneau, R. Gabriel, O. Graesslin
{"title":"Évaluation nationale de la formation des internes de gynécologie-obstétrique à l’accouchement instrumental","authors":"C. Saunier, E. Raimond, A. Dupont, A. Pelissier, S. Bonneau, R. Gabriel, O. Graesslin","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.05.003","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Évaluer la formation des internes de gynécologie-obstétrique à l’accouchement instrumental (AI) sur le plan national en 2015.</p></div><div><h3>Patientes et méthodes</h3><p>Il s’agit d’une enquête nationale descriptive par sondage envoyé par mail à 758 internes entre décembre 2014 et janvier 2015. Les participants étaient invités à préciser leur centre hospitalier universitaire d’affiliation, leur semestre en cours, le nombre d’AI pratiqués par ventouse, forceps et par spatules et si un repérage échographique était systématique préalablement aux AI afin de vérifier le type de présentation du fœtus et sa hauteur dans l’excavation pelvienne.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le taux de participation était de 34,7 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->263). Il existait des différences importantes entre les inter-régions concernant le type d’instrument utilisé. La ventouse était l’instrument le plus utilisé par les internes en France (56,9 %) devant les forceps (25,2 %) et les spatules (17,9 %). En fin d’internat, tous les internes avaient été formés aux AI avec au minimum deux instruments.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’AI nécessite l’apprentissage et la maîtrise de techniques difficiles. Il existe des disparités dans la formation des internes français à la réalisation des AI. Il apparaît indispensable de poursuivre l’enseignement d’au moins 2 instruments. Il est donc nécessaire d’améliorer nos moyens de formation et de les homogénéiser au plan national. La solution pourrait également passer par la systématisation de l’enseignement de la mécanique et des techniques obstétricales.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>To evaluate French residents in Obstetrics and Gynaecology's training in instrumental deliveries in 2015.</p></div><div><h3>Patients and methods</h3><p>We conducted a national descriptive survey among 758 residents between December 2014 and January 2015. Respondents were invited by email to specify their University Hospital, their current university term, the number of instrumental deliveries performed by vacuum extractor, forceps or spatulas, and whether they made systematic ultrasound exams before performing the extraction.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Response rate was 34.7 % (<em>n</em> <!-->=<!--> <!-->263). There were important differences between regions in terms of type of instruments used. Vacuum extractor was the most commonly used instrument for instrumental deliveries by French residents (56.9 %), more than forceps (25.2 %) and spatulas (17.9 %). At the end of the residency, all the residents had been trained in instrumental deliveries with at least two instruments.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>The training of difficult techniques as well as their perfect control is required for instrumental deliveries. Yet, we are forced to note that there are substantial differences in the French residents’ training in instrumental deliveries depending on their region. So, teaching at least two techniques seems essential as well as improving the training capacities and standardizing practices. A greater systematization of the teaching of the mechanics and obstetric techniques might be a solution to be considered too.</p></div>","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 9","pages":"Pages 1186-1193"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2016-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.05.003","citationCount":"2","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0368231516300357","RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q2","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Objectif
Évaluer la formation des internes de gynécologie-obstétrique à l’accouchement instrumental (AI) sur le plan national en 2015.
Patientes et méthodes
Il s’agit d’une enquête nationale descriptive par sondage envoyé par mail à 758 internes entre décembre 2014 et janvier 2015. Les participants étaient invités à préciser leur centre hospitalier universitaire d’affiliation, leur semestre en cours, le nombre d’AI pratiqués par ventouse, forceps et par spatules et si un repérage échographique était systématique préalablement aux AI afin de vérifier le type de présentation du fœtus et sa hauteur dans l’excavation pelvienne.
Résultats
Le taux de participation était de 34,7 % (n = 263). Il existait des différences importantes entre les inter-régions concernant le type d’instrument utilisé. La ventouse était l’instrument le plus utilisé par les internes en France (56,9 %) devant les forceps (25,2 %) et les spatules (17,9 %). En fin d’internat, tous les internes avaient été formés aux AI avec au minimum deux instruments.
Conclusion
L’AI nécessite l’apprentissage et la maîtrise de techniques difficiles. Il existe des disparités dans la formation des internes français à la réalisation des AI. Il apparaît indispensable de poursuivre l’enseignement d’au moins 2 instruments. Il est donc nécessaire d’améliorer nos moyens de formation et de les homogénéiser au plan national. La solution pourrait également passer par la systématisation de l’enseignement de la mécanique et des techniques obstétricales.
Objectives
To evaluate French residents in Obstetrics and Gynaecology's training in instrumental deliveries in 2015.
Patients and methods
We conducted a national descriptive survey among 758 residents between December 2014 and January 2015. Respondents were invited by email to specify their University Hospital, their current university term, the number of instrumental deliveries performed by vacuum extractor, forceps or spatulas, and whether they made systematic ultrasound exams before performing the extraction.
Results
Response rate was 34.7 % (n = 263). There were important differences between regions in terms of type of instruments used. Vacuum extractor was the most commonly used instrument for instrumental deliveries by French residents (56.9 %), more than forceps (25.2 %) and spatulas (17.9 %). At the end of the residency, all the residents had been trained in instrumental deliveries with at least two instruments.
Conclusion
The training of difficult techniques as well as their perfect control is required for instrumental deliveries. Yet, we are forced to note that there are substantial differences in the French residents’ training in instrumental deliveries depending on their region. So, teaching at least two techniques seems essential as well as improving the training capacities and standardizing practices. A greater systematization of the teaching of the mechanics and obstetric techniques might be a solution to be considered too.