Pub Date : 2017-04-01DOI: 10.1016/J.JGYN.2016.09.011
L. Sentilhes, M. Senat, P. Ancel, É. Azria, G. Benoist, J. Blanc, G. Brabant, F. Bretelle, S. Brun, M. Doret, C. Ducroux-Schouwey, A. Evrard, G. Kayem, E. Maisonneuve, L. Marcellin, S. Marret, N. Mottet, S. Paysant, D. Riethmuller, P. Rozenberg, T. Schmitz, H. Torchin, B. Langer
{"title":"Recommandations pour la pratique clinique : prévention de la prématurité spontanée et de ses conséquences (hors rupture des membranes) — Texte des recommandations (texte court)","authors":"L. Sentilhes, M. Senat, P. Ancel, É. Azria, G. Benoist, J. Blanc, G. Brabant, F. Bretelle, S. Brun, M. Doret, C. Ducroux-Schouwey, A. Evrard, G. Kayem, E. Maisonneuve, L. Marcellin, S. Marret, N. Mottet, S. Paysant, D. Riethmuller, P. Rozenberg, T. Schmitz, H. Torchin, B. Langer","doi":"10.1016/J.JGYN.2016.09.011","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.JGYN.2016.09.011","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2017-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"83265168","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/J.JGYN.2016.09.031
A. Gaudineau, A. Agostini, C. Vayssière
{"title":"L’interruption volontaire de grossesse : recommandations pour la pratique clinique – Introduction","authors":"A. Gaudineau, A. Agostini, C. Vayssière","doi":"10.1016/J.JGYN.2016.09.031","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.JGYN.2016.09.031","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74474681","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.033
K. Bettahar , A. Pinton , T. Boisramé , V. Cavillon , S. Wylomanski , I. Nisand , D. Hassoun
Objectif
Recommandations de pratiques cliniques dans l’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse du premier trimestre.
Matériel et méthode
Une revue systématique de la littérature en langue française et anglaise, concernant la prise en charge des patientes en demande d’IVG médicamenteuse, a été réalisée sur PubMed, Cochrane Library et sur les recommandations des sociétés savantes internationales.
Résultats
L’efficacité de la méthode médicamenteuse est supérieure à 95 % lorsque les protocoles sont adaptés en fonction de l’âge gestationnel (NP1). Le misoprostol seul est moins efficace qu’une association mifépristone–misoprostol (NP1). Le géméprost est moins efficace que le misoprostol (NP2). La dose de 200 mg de mifépristone doit être préférée à la dose de 600 mg quel que soit le terme (NP1, grade A). La mifépristone peut être prise à domicile (accord professionnel). L’intervalle libre entre mifépristone et misoprostol doit être entre 24 à 48 heures (NP1, grade A). Avant 7 SA, le misoprostol doit être donné par voie orale à la dose de 400 μg (NP1, grade A) éventuellement renouvelé après 3 heures en l’absence de métrorragies. Entre 7 et 14 SA, pour une efficacité optimale, il ne faut pas raccourcir le délai entre mifépristone et misoprostol en dessous de 8 heures (grade A). Un délai de 24 à 48 heures n’a aucune incidence sur l’efficacité de la technique médicamenteuse à condition que la dose de misoprostol soit suffisante à 800 μg (NP1). Les voies d’administration du misoprostol vaginale, sublinguale ou buccale sont plus efficaces et mieux tolérées que la voie orale qui devrait être abandonnée (NP1). La dose de 800 μg de misoprostol administrée par voie sublinguale ou buccale a la même efficacité que celle administrée par voie vaginale mais est moins bien tolérée sur le plan digestif (NP1, grade A). Entre 7 et 9 SA, il ne semble pas nécessaire de répéter les doses alors qu’il faut les répéter au-delà de 9 SA (grade B). Entre 9 et 14 SA, après la première dose, 400 μg doivent être administrées toutes les 3 heures par voie vaginale, buccale ou sublinguale et répétées si nécessaire (jusqu’à 5 doses supplémentaires) (NP2, grade B). Il n’existe pas de preuve suffisante pour recommander une antibioprophylaxie systématique dans le cadre d’une IVG médicamenteuse (accord professionnel). Les contre-indications sont rares mais doivent être respectées (allergie aux produits, anémie profonde, troubles de la coagulation, traitement anticoagulant, porphyrie, GEU confirmée ou suspectée) ainsi que les précautions d’emploi (pathologies graves, traitement corticostéroïdes). En l’absence de facteurs de risque et de symptômes, une grossesse de localisation indéterminée (GLI) à l’échographie endovaginale associée à un taux d’hCG plasmatique généralement choisi inférieur à 1500 UI, (
{"title":"Interruption volontaire de grossesse par voie médicamenteuse","authors":"K. Bettahar , A. Pinton , T. Boisramé , V. Cavillon , S. Wylomanski , I. Nisand , D. Hassoun","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.033","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.033","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Recommandations de pratiques cliniques dans l’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse du premier trimestre.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Une revue systématique de la littérature en langue française et anglaise, concernant la prise en charge des patientes en demande d’IVG médicamenteuse, a été réalisée sur PubMed, Cochrane Library et sur les recommandations des sociétés savantes internationales.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>L’efficacité de la méthode médicamenteuse est supérieure à 95 % lorsque les protocoles sont adaptés en fonction de l’âge gestationnel (NP1). Le misoprostol seul est moins efficace qu’une association mifépristone–misoprostol (NP1). Le géméprost est moins efficace que le misoprostol (NP2). La dose de 200<!--> <!-->mg de mifépristone doit être préférée à la dose de 600<!--> <!-->mg quel que soit le terme (NP1, grade A). La mifépristone peut être prise à domicile (accord professionnel). L’intervalle libre entre mifépristone et misoprostol doit être entre 24 à 48<!--> <!-->heures (NP1, grade A). Avant 7 SA, le misoprostol doit être donné par voie orale à la dose de 400<!--> <!-->μg (NP1, grade A) éventuellement renouvelé après 3<!--> <!-->heures en l’absence de métrorragies. Entre 7 et 14 SA, pour une efficacité optimale, il ne faut pas raccourcir le délai entre mifépristone et misoprostol en dessous de 8<!--> <!-->heures (grade A). Un délai de 24 à 48<!--> <!-->heures n’a aucune incidence sur l’efficacité de la technique médicamenteuse à condition que la dose de misoprostol soit suffisante à 800<!--> <!-->μg (NP1). Les voies d’administration du misoprostol vaginale, sublinguale ou buccale sont plus efficaces et mieux tolérées que la voie orale qui devrait être abandonnée (NP1). La dose de 800<!--> <!-->μg de misoprostol administrée par voie sublinguale ou buccale a la même efficacité que celle administrée par voie vaginale mais est moins bien tolérée sur le plan digestif (NP1, grade A). Entre 7 et 9 SA, il ne semble pas nécessaire de répéter les doses alors qu’il faut les répéter au-delà de 9 SA (grade B). Entre 9 et 14 SA, après la première dose, 400<!--> <!-->μg doivent être administrées toutes les 3<!--> <!-->heures par voie vaginale, buccale ou sublinguale et répétées si nécessaire (jusqu’à 5 doses supplémentaires) (NP2, grade B). Il n’existe pas de preuve suffisante pour recommander une antibioprophylaxie systématique dans le cadre d’une IVG médicamenteuse (accord professionnel). Les contre-indications sont rares mais doivent être respectées (allergie aux produits, anémie profonde, troubles de la coagulation, traitement anticoagulant, porphyrie, GEU confirmée ou suspectée) ainsi que les précautions d’emploi (pathologies graves, traitement corticostéroïdes). En l’absence de facteurs de risque et de symptômes, une grossesse de localisation indéterminée (GLI) à l’échographie endovaginale associée à un taux d’hCG plasmatique généralement choisi inférieur à 1500 UI, (","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.033","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72084949","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.018
M. Doret , G. Kayem
But
Analyser la littérature scientifique évaluant les bénéfices et risques des différentes molécules tocolytiques dans la menace d’accouchement prématuré, dans le but d’émettre des recommandations pour la pratique clinique.
Matériels et méthodes
Recherche bibliographique dans les bases de données Medline et Cochrane et les recommandations de sociétés savantes internationales. Il est important de noter que les études incluent généralement des femmes avec une menace d’accouchement prématuré avec et sans RPM.
Résultats
Aucun tocolytique n’est associé à une diminution de la mortalité et de la morbidité néonatale par rapport au placebo (NP2). Comparée aux bêtamimétiques, la nifédipine est associée à une réduction significative du risque d’entérocolite ulcéronécrosante, d’hémorragie intraventriculaire et de syndrome de détresse respiratoire (NP2). Il n’y a pas de différence entre nifédipine et atosiban sur le pronostic néonatal, à l’exception d’une réduction modeste des transferts en néonatologie avec la nifédipine (NP2). Les bêtamimétiques, l’atosiban et la nifédipine ont une efficacité équivalente pour prolonger la grossesse au-delà de 48 heures (NP2). Comparée aux bêtamimétiques, la nifédipine réduit les accouchements avant 34 SA (NP2) et est associée à une prolongation de la grossesse plus longue (NP2). L’atosiban est équivalent à la nifédipine pour prolonger la grossesse de plus de 7 jours (NP2), mais en cas de menace d’accouchement prématuré sans rupture prématurée des membranes, la nifédipine réduit le risque d’accouchement avant 37 SA et est associée à une prolongation de la grossesse plus longue, sans toutefois de bénéfice néonatal démontré (NP2). Tous les tocolytiques peuvent engendrer des effets indésirables graves (NP4). Les effets indésirables maternels cardiopulmonaires décrits avec les bêtamimétiques entraînent des interruptions de traitement fréquentes (NP2) et sont parfois graves (décès maternels) (NP4). La tolérance maternelle de l’atosiban et de la nifédipine est supérieure à celle des bêtamimétiques (NP2). Les effets indésirables cardiovasculaires sont modérément augmentés avec la nifédipine comparée à l’atosiban (NP2), mais les taux d’interruption de traitement sont similaires (NP2). Compte tenu de leur bénéfice sur la prolongation de la grossesse et de leur bonne tolérance maternelle, l’atosiban et la nifédipine peuvent être utilisés à visée tocolytique (grade B) pour les grossesses monofœtales et multiples (accord professionnel). La nifédipine a l’avantage d’une administration per os et d’un coût peu élevé (accord professionnel). Il est recommandé de ne pas utiliser la nicardipine (accord professionnel), et de plus prescrire de bêtamimétiques à visée tocolytique (grade C). Il est recommandé de ne pas prescrire un traitement d’entretien à l’issue des 48 heures de tocolyse initiale (grade B). En cas d’échec du tocolytique de première int
{"title":"La tocolyse en cas de menace d’accouchement prématuré à membranes intactes","authors":"M. Doret , G. Kayem","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.018","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.018","url":null,"abstract":"<div><h3>But</h3><p>Analyser la littérature scientifique évaluant les bénéfices et risques des différentes molécules tocolytiques dans la menace d’accouchement prématuré, dans le but d’émettre des recommandations pour la pratique clinique.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Recherche bibliographique dans les bases de données Medline et Cochrane et les recommandations de sociétés savantes internationales. Il est important de noter que les études incluent généralement des femmes avec une menace d’accouchement prématuré avec et sans RPM.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Aucun tocolytique n’est associé à une diminution de la mortalité et de la morbidité néonatale par rapport au placebo (NP2). Comparée aux bêtamimétiques, la nifédipine est associée à une réduction significative du risque d’entérocolite ulcéronécrosante, d’hémorragie intraventriculaire et de syndrome de détresse respiratoire (NP2). Il n’y a pas de différence entre nifédipine et atosiban sur le pronostic néonatal, à l’exception d’une réduction modeste des transferts en néonatologie avec la nifédipine (NP2). Les bêtamimétiques, l’atosiban et la nifédipine ont une efficacité équivalente pour prolonger la grossesse au-delà de 48<!--> <!-->heures (NP2). Comparée aux bêtamimétiques, la nifédipine réduit les accouchements avant 34 SA (NP2) et est associée à une prolongation de la grossesse plus longue (NP2). L’atosiban est équivalent à la nifédipine pour prolonger la grossesse de plus de 7<!--> <!-->jours (NP2), mais en cas de menace d’accouchement prématuré sans rupture prématurée des membranes, la nifédipine réduit le risque d’accouchement avant 37 SA et est associée à une prolongation de la grossesse plus longue, sans toutefois de bénéfice néonatal démontré (NP2). Tous les tocolytiques peuvent engendrer des effets indésirables graves (NP4). Les effets indésirables maternels cardiopulmonaires décrits avec les bêtamimétiques entraînent des interruptions de traitement fréquentes (NP2) et sont parfois graves (décès maternels) (NP4). La tolérance maternelle de l’atosiban et de la nifédipine est supérieure à celle des bêtamimétiques (NP2). Les effets indésirables cardiovasculaires sont modérément augmentés avec la nifédipine comparée à l’atosiban (NP2), mais les taux d’interruption de traitement sont similaires (NP2). Compte tenu de leur bénéfice sur la prolongation de la grossesse et de leur bonne tolérance maternelle, l’atosiban et la nifédipine peuvent être utilisés à visée tocolytique (grade B) pour les grossesses monofœtales et multiples (accord professionnel). La nifédipine a l’avantage d’une administration per os et d’un coût peu élevé (accord professionnel). Il est recommandé de ne pas utiliser la nicardipine (accord professionnel), et de plus prescrire de bêtamimétiques à visée tocolytique (grade C). Il est recommandé de ne pas prescrire un traitement d’entretien à l’issue des 48<!--> <!-->heures de tocolyse initiale (grade B). En cas d’échec du tocolytique de première int","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.018","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72085195","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.017
A. Ohannessian , C. Jamin
Objectif
Établir des recommandations du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) concernant la contraception après interruption volontaire de grossesse (IVG).
Matériels et méthodes
Une revue systématique de la littérature concernant la contraception après IVG a été réalisée sur Medline et Cochrane Database entre 1978 et mars 2016, ainsi que la consultation des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.
Résultats et discussion
Après une IVG, si la femme souhaite une contraception, celle-ci doit être débutée le plus tôt possible car la reprise de l’ovulation est très rapide. Le choix de la contraception doit être fait en accord avec les attentes et le mode de vie de la femme. Une information claire, objective et personnalisée sur tous les moyens de contraception utilisables par la femme devrait lui être délivrée. Les contre-indications de chaque moyen de contraception doivent être respectées. Les méthodes contraceptives réversibles à longue durée d’action, dispositifs intra-utérins et implant, pourraient être privilégiées (grade C) car elles n’engendrent pas de problème d’adhésion et pourraient ainsi mieux prévenir la répétition des IVG (NP3). Le DIU doit être proposé et inséré de manière préférentielle immédiatement au décours d’une IVG instrumentale (grade A), de même que l’implant (grade B). En cas d’IVG médicamenteuse, l’implant peut être inséré à partir du jour de la prise de mifépristone, le DIU dès la confirmation échographique de l’absence de grossesse intra-utérine (grade C).
Objective
To establish guidelines of the French National College of Gynecologists and Obstetricians about post-abortion contraception.
Materials and methods
A systematic review of the literature about post-abortion contraception was performed on Medline and Cochrane Database between 1978 and March 2016. The guidelines of the French and foreign scientific societies were also consulted.
Results and discussion
After an abortion, if the woman wishes to use a contraception, it should be started as soon as possible because of the very early ovulation resumption. The contraception choice must be done in accordance with the woman's expectations and lifestyle. The contraindications of each contraception must be respected. The long-acting reversible contraception, intra-uterine device (IUD) and implant, could be preferred (grade C) as the efficacy is not dependent on compliance. Thus, they could better prevent repeat abortion (LE3). In case of surgical abortion, IUD should be proposed and inserted immediately after the procedure (grade A), as well as the implant (grade B). In case of medical abortion, the implant can be inserted from the day of mifépristone, the IUD after an ultrasound examination confirming the success of the abortion (no continuing pregnancy or retained sac) (grade C).
{"title":"Contraception après interruption volontaire de grossesse","authors":"A. Ohannessian , C. Jamin","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.017","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.017","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Établir des recommandations du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) concernant la contraception après interruption volontaire de grossesse (IVG).</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Une revue systématique de la littérature concernant la contraception après IVG a été réalisée sur Medline et Cochrane Database entre 1978 et mars 2016, ainsi que la consultation des recommandations des sociétés savantes françaises et étrangères.</p></div><div><h3>Résultats et discussion</h3><p>Après une IVG, si la femme souhaite une contraception, celle-ci doit être débutée le plus tôt possible car la reprise de l’ovulation est très rapide. Le choix de la contraception doit être fait en accord avec les attentes et le mode de vie de la femme. Une information claire, objective et personnalisée sur tous les moyens de contraception utilisables par la femme devrait lui être délivrée. Les contre-indications de chaque moyen de contraception doivent être respectées. Les méthodes contraceptives réversibles à longue durée d’action, dispositifs intra-utérins et implant, pourraient être privilégiées (grade C) car elles n’engendrent pas de problème d’adhésion et pourraient ainsi mieux prévenir la répétition des IVG (NP3). Le DIU doit être proposé et inséré de manière préférentielle immédiatement au décours d’une IVG instrumentale (grade A), de même que l’implant (grade B). En cas d’IVG médicamenteuse, l’implant peut être inséré à partir du jour de la prise de mifépristone, le DIU dès la confirmation échographique de l’absence de grossesse intra-utérine (grade C).</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To establish guidelines of the French National College of Gynecologists and Obstetricians about post-abortion contraception.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>A systematic review of the literature about post-abortion contraception was performed on Medline and Cochrane Database between 1978 and March 2016. The guidelines of the French and foreign scientific societies were also consulted.</p></div><div><h3>Results and discussion</h3><p>After an abortion, if the woman wishes to use a contraception, it should be started as soon as possible because of the very early ovulation resumption. The contraception choice must be done in accordance with the woman's expectations and lifestyle. The contraindications of each contraception must be respected. The long-acting reversible contraception, intra-uterine device (IUD) and implant, could be preferred (grade C) as the efficacy is not dependent on compliance. Thus, they could better prevent repeat abortion (LE3). In case of surgical abortion, IUD should be proposed and inserted immediately after the procedure (grade A), as well as the implant (grade B). In case of medical abortion, the implant can be inserted from the day of mifépristone, the IUD after an ultrasound examination confirming the success of the abortion (no continuing pregnancy or retained sac) (grade C).</p><","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.017","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72085198","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.034
P. Fournet
La dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes les femmes en France a subi de nombreuses modifications législatives et réglementaires depuis que le 17 janvier 1975 a été promulguée la loi Veil. Malgré ces nombreux textes, malheureusement encore mal connus de tous les professionnels, l’exercice de cette activité et son accessibilité restent encore trop souvent problématiques. Une revue des textes et de la jurisprudence s’y rattachant permettra aux lecteurs d’améliorer ses connaissances pour une meilleure prise en charge des femmes.
The French law of 17 January 1975 relative to abortion, called Veil law decriminalized abortion. Since intervened many legislative changes that now allow completion of the surgical or medical abortion. This text provides an update on legislative developments and case law for practice.
{"title":"Interruption volontaire de grossesse : le cadre juridique français","authors":"P. Fournet","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.034","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.034","url":null,"abstract":"<div><p>La dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) pour toutes les femmes en France a subi de nombreuses modifications législatives et réglementaires depuis que le 17 janvier 1975 a été promulguée la loi Veil. Malgré ces nombreux textes, malheureusement encore mal connus de tous les professionnels, l’exercice de cette activité et son accessibilité restent encore trop souvent problématiques. Une revue des textes et de la jurisprudence s’y rattachant permettra aux lecteurs d’améliorer ses connaissances pour une meilleure prise en charge des femmes.</p></div><div><p>The French law of 17 January 1975 relative to abortion, called Veil law decriminalized abortion. Since intervened many legislative changes that now allow completion of the surgical or medical abortion. This text provides an update on legislative developments and case law for practice.</p></div>","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.034","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72085398","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.030
L. Attali
But
Proposer des recommandations pour l’accompagnement psychologique des femmes en demande d’IVG et le vécu psychologique des équipes d’orthogénie.
Matériels et méthodes
Nous avons réalisé une recherche bibliographique à partir des bases Medline, PubMed, Cochrane Database Library, bases EM Premium, ENT Unistra et Cairn pour la période allant de 1990 à 2016.
Résultats
Lors des consultations pré-IVG, il est recommandé de respecter le choix de la femme concernant le fait de voir ou non les images échographiques (grade C) et de déterminer avec elle le temps dont elle a besoin pour réaliser l’IVG (accord professionnel). L’acceptabilité de la méthode et la satisfaction des femmes semblent plus grandes lorsque celles-ci sont en mesure de choisir la méthode d’IVG (grade B). D’un point de vue psychologique, le choix de la méthode devrait être offert aux femmes quel que soit l’âge gestationnel (accord professionnel). Il n’y a pas de relation entre une augmentation des troubles psychiatriques et le recours à l’IVG (NP2). Des réunions pour les professionnels s’avèrent utiles et devraient, dans la mesure du possible, être instaurées (accord professionnel).
Conclusion
Améliorer l’accompagnement psychologique des femmes passe par leur écoute et le respect de leurs choix. Ceci suppose aussi une réflexion en équipe.
Objective
To propose recommendations for women's counseling in abortion request and the psychological experience of orthogenic teams.
Materials and methods
Bibliographic search in the Medline database, PubMed, Cochrane Database Library, EM Premium bases, ENT Unistra and Cairn from 1990 to 2016.
Results
During the pre-abortion consultations, it is recommended to respect the choice of the woman on to see or not the ultrasound images (grade C) and determine with her the time it needs to perform abortion (professional agreement). Women's satisfaction seems greater when they have the possibility to choose the abortion method (grade B). It is therefore important that both methods are available to all gestational ages (professional agreement). There is no relationship between an increase in psychiatric disorders and induced abortion (NP2). Meetings for professionals are useful and should, to the extent possible, be established (professional agreement).
Conclusion
Improving psychological support for women involve listening them and respect their choice. This also involves thinking as a team.
{"title":"Aspects psychologiques de l’IVG","authors":"L. Attali","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.030","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.030","url":null,"abstract":"<div><h3>But</h3><p>Proposer des recommandations pour l’accompagnement psychologique des femmes en demande d’IVG et le vécu psychologique des équipes d’orthogénie.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Nous avons réalisé une recherche bibliographique à partir des bases Medline, PubMed, Cochrane Database Library, bases EM Premium, ENT Unistra et Cairn pour la période allant de 1990 à 2016.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Lors des consultations pré-IVG, il est recommandé de respecter le choix de la femme concernant le fait de voir ou non les images échographiques (grade C) et de déterminer avec elle le temps dont elle a besoin pour réaliser l’IVG (accord professionnel). L’acceptabilité de la méthode et la satisfaction des femmes semblent plus grandes lorsque celles-ci sont en mesure de choisir la méthode d’IVG (grade B). D’un point de vue psychologique, le choix de la méthode devrait être offert aux femmes quel que soit l’âge gestationnel (accord professionnel). Il n’y a pas de relation entre une augmentation des troubles psychiatriques et le recours à l’IVG (NP2). Des réunions pour les professionnels s’avèrent utiles et devraient, dans la mesure du possible, être instaurées (accord professionnel).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Améliorer l’accompagnement psychologique des femmes passe par leur écoute et le respect de leurs choix. Ceci suppose aussi une réflexion en équipe.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To propose recommendations for women's counseling in abortion request and the psychological experience of orthogenic teams.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>Bibliographic search in the Medline database, PubMed, Cochrane Database Library, EM Premium bases, ENT Unistra and Cairn from 1990 to 2016.</p></div><div><h3>Results</h3><p>During the pre-abortion consultations, it is recommended to respect the choice of the woman on to see or not the ultrasound images (grade<!--> <!-->C) and determine with her the time it needs to perform abortion (professional agreement). Women's satisfaction seems greater when they have the possibility to choose the abortion method (grade B). It is therefore important that both methods are available to all gestational ages (professional agreement). There is no relationship between an increase in psychiatric disorders and induced abortion (NP2). Meetings for professionals are useful and should, to the extent possible, be established (professional agreement).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Improving psychological support for women involve listening them and respect their choice. This also involves thinking as a team.</p></div>","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.030","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72085399","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.031
A. Gaudineau , A. Agostini , C. Vayssière
Ce travail s’appuie sur une revue exhaustive de la littérature. Bases de données consultées (Pubmed, Medline, Cochrane library, Cochrane database of systematic reviews, EMBASE, RCOG, ACOG) concernant les méta-analyses, essais randomisés, registres, revue de la littérature, études contrôlées et grandes études non contrôlées, publiés sur le sujet jusqu’en 2016 en langue française ou anglo-saxonne.
This work is based on a current review of the literature (Pubmed, Medline, Cochrane library, Cochrane database of systematic reviews, EMBASE, RCOG, ACOG) including meta-analysis, randomised trials, cohorts, reviews, controlled studies published up to 2016 in French or English.
{"title":"L’interruption volontaire de grossesse : recommandations pour la pratique clinique – Méthodologie","authors":"A. Gaudineau , A. Agostini , C. Vayssière","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.031","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.031","url":null,"abstract":"<div><p>Ce travail s’appuie sur une revue exhaustive de la littérature. Bases de données consultées (<em>Pubmed</em>, <em>Medline</em>, <em>Cochrane library</em>, <em>Cochrane database of systematic reviews</em>, EMBASE, RCOG, ACOG) concernant les méta-analyses, essais randomisés, registres, revue de la littérature, études contrôlées et grandes études non contrôlées, publiés sur le sujet jusqu’en 2016 en langue française ou anglo-saxonne.</p></div><div><p>This work is based on a current review of the literature (Pubmed, Medline, Cochrane library, Cochrane database of systematic reviews, EMBASE, RCOG, ACOG) including meta-analysis, randomised trials, cohorts, reviews, controlled studies published up to 2016 in French or English.</p></div>","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.031","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72085401","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/j.jgyn.2016.09.021
N. Mottet , D. Riethmuller
But
Évaluer la balance bénéfices/risques de la voie d’accouchement selon la présentation fœtale en cas de naissance prématurée spontanée. Évaluer les modalités de surveillance pendant le travail, discuter des modalités d’accouchement et du clampage tardif du cordon ombilical en cas de prématurité spontanée.
Matériel et méthodes
Recherche bibliographique en langue française et anglaise à partir des bases de données Medline et Cochrane entre 1983 et 2016 et des recommandations des sociétés savantes.
Résultats
En cas de présentation céphalique, aucune étude ne permet d’affirmer que la césarienne améliore le pronostic néonatal au cours du travail prématuré spontané. Cependant, la voie haute semble associée à une morbidité maternelle plus importante que la voie basse (NP4). Ainsi, la césarienne systématique du simple fait de la prématurité n’est pas recommandée lors d’un travail prématuré spontané (accord professionnel). Les données actuelles ne permettent pas de recommander une voie plutôt qu’une autre pour l’accouchement du siège prématuré (accord professionnel). Une surveillance continue du rythme cardiaque fœtal est recommandée pendant le travail prématuré (accord professionnel). Les données disponibles sont insuffisantes pour proposer l’utilisation du pH ou des lactates au scalp avant 34 SA comme moyen de surveillance de deuxième ligne (accord professionnel). Il n’est pas recommandé de réaliser un accouchement instrumental systématique en cas de naissance prématurée (accord professionnel). Le choix de l’instrument dépend de l’expérience de l’opérateur. L’utilisation de la ventouse est possible lorsque l’ossification est jugée satisfaisante, le plus souvent après 34 SA (accord professionnel). Aucune étude n’a analysé la réalisation systématique d’une épisiotomie du fait de la seule prématurité. Il n’est pas recommandé de réaliser systématiquement une épisiotomie lors de l’expulsion d’un fœtus prématuré (accord professionnel). Si l’état néonatal ou maternel le permet, un clampage retardé peut être envisagé (accord professionnel). Les données disponibles dans la littérature sont insuffisantes pour recommander systématiquement cette procédure lors de la naissance d’un enfant prématuré (NP3).
Conclusion
Il n’est pas possible de démontrer la supériorité d’une voie d’accouchement plutôt qu’une autre lors d’une naissance prématurée spontanée quelle que soit la présentation fœtale.
Objective
To evaluate the benefit/risk balance of way of birth according to fetal presentation, to assess monitoring during preterm labor, to discuss method of delivery and practice of delayed cord clamping in case of spontaneous preterm birth.
Methods
Bibliographic research from the Pubmed database and recommendations issued by the main scientific societies, and assignment of a level of evidence and a recommendation grade.
{"title":"Mode d’accouchement en cas de prématurité spontanée","authors":"N. Mottet , D. Riethmuller","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.021","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/j.jgyn.2016.09.021","url":null,"abstract":"<div><h3>But</h3><p>Évaluer la balance bénéfices/risques de la voie d’accouchement selon la présentation fœtale en cas de naissance prématurée spontanée. Évaluer les modalités de surveillance pendant le travail, discuter des modalités d’accouchement et du clampage tardif du cordon ombilical en cas de prématurité spontanée.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Recherche bibliographique en langue française et anglaise à partir des bases de données Medline et Cochrane entre 1983 et 2016 et des recommandations des sociétés savantes.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>En cas de présentation céphalique, aucune étude ne permet d’affirmer que la césarienne améliore le pronostic néonatal au cours du travail prématuré spontané. Cependant, la voie haute semble associée à une morbidité maternelle plus importante que la voie basse (NP4). Ainsi, la césarienne systématique du simple fait de la prématurité n’est pas recommandée lors d’un travail prématuré spontané (accord professionnel). Les données actuelles ne permettent pas de recommander une voie plutôt qu’une autre pour l’accouchement du siège prématuré (accord professionnel). Une surveillance continue du rythme cardiaque fœtal est recommandée pendant le travail prématuré (accord professionnel). Les données disponibles sont insuffisantes pour proposer l’utilisation du pH ou des lactates au scalp avant 34 SA comme moyen de surveillance de deuxième ligne (accord professionnel). Il n’est pas recommandé de réaliser un accouchement instrumental systématique en cas de naissance prématurée (accord professionnel). Le choix de l’instrument dépend de l’expérience de l’opérateur. L’utilisation de la ventouse est possible lorsque l’ossification est jugée satisfaisante, le plus souvent après 34 SA (accord professionnel). Aucune étude n’a analysé la réalisation systématique d’une épisiotomie du fait de la seule prématurité. Il n’est pas recommandé de réaliser systématiquement une épisiotomie lors de l’expulsion d’un fœtus prématuré (accord professionnel). Si l’état néonatal ou maternel le permet, un clampage retardé peut être envisagé (accord professionnel). Les données disponibles dans la littérature sont insuffisantes pour recommander systématiquement cette procédure lors de la naissance d’un enfant prématuré (NP3).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Il n’est pas possible de démontrer la supériorité d’une voie d’accouchement plutôt qu’une autre lors d’une naissance prématurée spontanée quelle que soit la présentation fœtale.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To evaluate the benefit/risk balance of way of birth according to fetal presentation, to assess monitoring during preterm labor, to discuss method of delivery and practice of delayed cord clamping in case of spontaneous preterm birth.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>Bibliographic research from the Pubmed database and recommendations issued by the main scientific societies, and assignment of a level of evidence and a recommendation grade.</p></div><div><","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.021","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"72021966","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2016-12-01DOI: 10.1016/J.JGYN.2016.09.010
S. Brun
{"title":"Pessaire et prématurité spontanée","authors":"S. Brun","doi":"10.1016/J.JGYN.2016.09.010","DOIUrl":"https://doi.org/10.1016/J.JGYN.2016.09.010","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"74823126","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}