{"title":"Prise en charge d’une menace d’accouchement prématuré","authors":"G. Kayem , E. Lorthe , M. Doret","doi":"10.1016/j.jgyn.2016.09.029","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Définir la prise en charge de la menace d’accouchement prématuré (MAP).</p></div><div><h3>Méthode</h3><p>La recherche bibliographique a été effectuée à l’aide des bases de données informatiques Medline et de la Cochrane Library sur une période allant de 1969 à mars 2016.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>La NFS peut être utile pour dépister une hyperleucocytose en cas d’hospitalisation pour MAP. Son utilisation n’est pas systématique (accord professionnel). Le dépistage de l’infection urinaire par un examen cytobactériologique des urines doit être systématique et un traitement antibiotique doit être réalisé en cas de colonisation bactérienne ou d’infection urinaire pour une durée de 4 à 7<!--> <!-->jours (grade A). Le prélèvement vaginal est utile pour dépister un streptocoque B et fait prescrire un traitement antibiotique pendant le travail en cas de positivité (grade A). L’antibiothérapie systématique n’est pas recommandée en cas de MAP (grade A). L’hospitalisation prolongée ne réduit pas le risque d’accouchement prématuré (NP3) et n’est pas recommandée (grade B). Le repos au lit strict ne réduit pas le risque d’accouchement prématuré (NP3), majore le risque thromboembolique (NP3), et n’est pas recommandé (grade C). Après une hospitalisation pour MAP, une visite régulière par un soignant à domicile pourrait être utile lorsque les patientes appartiennent à un milieu précaire ou sont en situation de vulnérabilité psychologique (accord professionnel). Le bénéfice de la réalisation répétée d’une tocographie externe dans les suites d’une hospitalisation pour MAP n’est pas démontré (NP3). Sa réalisation n’est pas recommandée à titre systématique en surveillance à domicile au décours d’une MAP (grade C).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La prise en charge de la MAP doit être individualisée, faire rechercher et traiter une infection et éviter les hospitalisations ou repos en décubitus prolongés.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>To define the management of preterm labor (MAP).</p></div><div><h3>Method</h3><p>The literature search was conducted using computer databases Medline and the Cochrane Library for a period from 1969 to March 2016.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Leukocytosis screening may be useful in case of hospitalization for Preterm labor (PTL). Its use is not routine (professional consensus). Screening for urinary tract infection by urine culture should be systematic and antibiotic treatment should be performed in cases of bacterial colonization or urinary tract infection for a period of 7 days (grade A). The vaginal swab is useful to detect a strep B and was prescribed antibiotics during labor if positive (grade A). Routine antibiotic therapy is not recommended in case of PTL (grade A). Prolonged hospitalization does not reduce the risk of preterm delivery (NP3) and is not recommended (grade B). Bed rest does not reduce the risk of PTL (NP3), increases the risk of thromboembolism (NP3), and is not recommended (grade C). After hospitalization for PTL, a regular visit by a caregiver at home may be helpful when patients belong to a precarious environment or are psychologically vulnerable (Professional consensus). The benefit of monitoring home uterine activity repeated in the aftermath of hospitalization for PTL is not shown (NP3). It is not recommended to follow-up uterine activity systematically after hospitalization for PTL (grade C).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>The management of PTL should be individualized, include searching and treatment of infection and avoid prolonged hospitalization or bed rest.</p></div>","PeriodicalId":14805,"journal":{"name":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","volume":"45 10","pages":"Pages 1364-1373"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2016-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.jgyn.2016.09.029","citationCount":"5","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal de gynecologie, obstetrique et biologie de la reproduction","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0368231516301582","RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q2","JCRName":"Medicine","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Objectif
Définir la prise en charge de la menace d’accouchement prématuré (MAP).
Méthode
La recherche bibliographique a été effectuée à l’aide des bases de données informatiques Medline et de la Cochrane Library sur une période allant de 1969 à mars 2016.
Résultats
La NFS peut être utile pour dépister une hyperleucocytose en cas d’hospitalisation pour MAP. Son utilisation n’est pas systématique (accord professionnel). Le dépistage de l’infection urinaire par un examen cytobactériologique des urines doit être systématique et un traitement antibiotique doit être réalisé en cas de colonisation bactérienne ou d’infection urinaire pour une durée de 4 à 7 jours (grade A). Le prélèvement vaginal est utile pour dépister un streptocoque B et fait prescrire un traitement antibiotique pendant le travail en cas de positivité (grade A). L’antibiothérapie systématique n’est pas recommandée en cas de MAP (grade A). L’hospitalisation prolongée ne réduit pas le risque d’accouchement prématuré (NP3) et n’est pas recommandée (grade B). Le repos au lit strict ne réduit pas le risque d’accouchement prématuré (NP3), majore le risque thromboembolique (NP3), et n’est pas recommandé (grade C). Après une hospitalisation pour MAP, une visite régulière par un soignant à domicile pourrait être utile lorsque les patientes appartiennent à un milieu précaire ou sont en situation de vulnérabilité psychologique (accord professionnel). Le bénéfice de la réalisation répétée d’une tocographie externe dans les suites d’une hospitalisation pour MAP n’est pas démontré (NP3). Sa réalisation n’est pas recommandée à titre systématique en surveillance à domicile au décours d’une MAP (grade C).
Conclusion
La prise en charge de la MAP doit être individualisée, faire rechercher et traiter une infection et éviter les hospitalisations ou repos en décubitus prolongés.
Objective
To define the management of preterm labor (MAP).
Method
The literature search was conducted using computer databases Medline and the Cochrane Library for a period from 1969 to March 2016.
Results
Leukocytosis screening may be useful in case of hospitalization for Preterm labor (PTL). Its use is not routine (professional consensus). Screening for urinary tract infection by urine culture should be systematic and antibiotic treatment should be performed in cases of bacterial colonization or urinary tract infection for a period of 7 days (grade A). The vaginal swab is useful to detect a strep B and was prescribed antibiotics during labor if positive (grade A). Routine antibiotic therapy is not recommended in case of PTL (grade A). Prolonged hospitalization does not reduce the risk of preterm delivery (NP3) and is not recommended (grade B). Bed rest does not reduce the risk of PTL (NP3), increases the risk of thromboembolism (NP3), and is not recommended (grade C). After hospitalization for PTL, a regular visit by a caregiver at home may be helpful when patients belong to a precarious environment or are psychologically vulnerable (Professional consensus). The benefit of monitoring home uterine activity repeated in the aftermath of hospitalization for PTL is not shown (NP3). It is not recommended to follow-up uterine activity systematically after hospitalization for PTL (grade C).
Conclusion
The management of PTL should be individualized, include searching and treatment of infection and avoid prolonged hospitalization or bed rest.