Some aspects of the buddhist translation procedure in early medieval China : With special references to a longstanding misreading of a keyword in the earliest extant buddhist catalogue in East Asia
{"title":"Some aspects of the buddhist translation procedure in early medieval China : With special references to a longstanding misreading of a keyword in the earliest extant buddhist catalogue in East Asia","authors":"Jinhua Chen","doi":"10.2143/JA.293.2.2011780","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"La deuxieme fascicule du Chu sanzang jiji contient une longue liste de 446 traductions de textes bouddhiques en chinois. Plusieurs entrees sont annotees et 83 d'entre elles donnent la date de traduction. A chaque fois la date est suivie de l'expression \"chu/yichu\" que les savants traduisent en general par [traduction] \"faite\" ou \"terminee\" [le...]. Le present article prone d'autres usages du terme. Tout d'abord, lorsque l'annotation comprend deux dates et que la premiere de celles-ci est suivie de \"chu/yichu\" le terme est a comprendre dans le sens de \"[la traduction] commenca [le...]\". Lorsque la note ne contient qu'une seule date et que celle-ci comporte le jour, dans ce cas aussi le terme \"chu/yichu\" se refere au debut [de la traduction] plutot qu'a la fin. Si en revanche le terme est precede par une date moins precise (par exemple le mois, ou la saison ou tout simplement l'annee) \"chu/yichu\" peut designer le debut de la traduction ou bien, dans le cas ou le texte traduit est un texte court, il peut se referer au processus de traduction dans son integralite (il n'y a qu'une seule et unique exception a cela). Dans la perspective du deroulement traditionnel des traductions, chu/yichu peut ainsi se comprendre comme se referant au moment de 1) l'enonciation du texte, 2) la traduction orale, 3) de la redaction du premier jet de la traduction sujette ensuite a toute une serie de procedes editoriaux, 4) la fin de la traduction en tant que telle. En plus d'une analyse fine du sens de chu/yichu l'article etudie quelques aspects mal connus de l'organisation de plusieurs centres de traduction aux premiers temps du bouddhisme en Chine.","PeriodicalId":44189,"journal":{"name":"Journal Asiatique","volume":"48 1","pages":"603-661"},"PeriodicalIF":0.2000,"publicationDate":"2005-12-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"13","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Journal Asiatique","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.2143/JA.293.2.2011780","RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"ASIAN STUDIES","Score":null,"Total":0}
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Abstract
La deuxieme fascicule du Chu sanzang jiji contient une longue liste de 446 traductions de textes bouddhiques en chinois. Plusieurs entrees sont annotees et 83 d'entre elles donnent la date de traduction. A chaque fois la date est suivie de l'expression "chu/yichu" que les savants traduisent en general par [traduction] "faite" ou "terminee" [le...]. Le present article prone d'autres usages du terme. Tout d'abord, lorsque l'annotation comprend deux dates et que la premiere de celles-ci est suivie de "chu/yichu" le terme est a comprendre dans le sens de "[la traduction] commenca [le...]". Lorsque la note ne contient qu'une seule date et que celle-ci comporte le jour, dans ce cas aussi le terme "chu/yichu" se refere au debut [de la traduction] plutot qu'a la fin. Si en revanche le terme est precede par une date moins precise (par exemple le mois, ou la saison ou tout simplement l'annee) "chu/yichu" peut designer le debut de la traduction ou bien, dans le cas ou le texte traduit est un texte court, il peut se referer au processus de traduction dans son integralite (il n'y a qu'une seule et unique exception a cela). Dans la perspective du deroulement traditionnel des traductions, chu/yichu peut ainsi se comprendre comme se referant au moment de 1) l'enonciation du texte, 2) la traduction orale, 3) de la redaction du premier jet de la traduction sujette ensuite a toute une serie de procedes editoriaux, 4) la fin de la traduction en tant que telle. En plus d'une analyse fine du sens de chu/yichu l'article etudie quelques aspects mal connus de l'organisation de plusieurs centres de traduction aux premiers temps du bouddhisme en Chine.
期刊介绍:
Le Journal Asiatique est une publication de la Société Asiatique avec le concours du Centre National de la Recherche Scientifique. Le Journal, publié sans interruption depuis 1822, présente le résultat de recherches dans les domaines et les disciplines des études orientales, en langue française et en langues européennes. Les textes originaux sont reproduits dans la langue orientale du domaine. Chaque numéro contient des articles originaux, le compte-rendu des séances mensuelles, la liste des membres de la Société Asiatique, et le compte-rendu des ouvrages reçus à la Société Asiatique. Le Journal Asiatique est dirigé par le Conseil scientifique de la Société Asiatique.