Biology and treatment of Wilms’ tumours in childhood

T.D. Treger , J. Brok , K. Pritchard-Jones
{"title":"Biology and treatment of Wilms’ tumours in childhood","authors":"T.D. Treger ,&nbsp;J. Brok ,&nbsp;K. Pritchard-Jones","doi":"10.1016/j.oncohp.2016.06.003","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><p>Each year, approximately 1/10,000 children worldwide will be diagnosed with a renal tumour, with almost four-fold variation by ethnicity and geography. Wilms’ tumour (WT) or nephroblastoma is by far the most common subgroup, accounting for nearly 90% of renal tumours and 6% of all childhood cancers. In Europe, most cases are managed with neoadjuvant chemotherapy prior to surgery, whereas in North America, children usually undergo immediate surgery. Both groups use stage of disease and histology to risk stratify and dictate postoperative treatment. Irrespective of protocol, almost 90% of WT patients survive. For the non-WT, prognosis is more variable and treatment is usually more intensive. Improvements in risk stratification and relapse monitoring are needed, as approximately half of the 15% of children who relapse do not survive. Several molecular biomarkers with prognostic significance have been identified but most await validation prior to clinical use. As many patients experience severe acute or long-term treatment-related toxicity, a further priority is to identify children for whom a reduction in treatment would not compromise survival. Increased understanding of WT biology, and the advent of cell and animal models for drug testing, has guided development of targeted therapies. Translating these preclinical results into a clinical difference for high-risk patients is challenging, due to the small numbers of children suitable for early phase trials, the genetic heterogeneity of WT and the low prevalence of known somatic mutations. A remaining challenge is the geographical variation in survival seen both within Europe and more dramatically across other continents, such as Africa. To improve these inequalities, the current priority is to standardise diagnostics, monitoring and treatment through international collaboration in well-designed prospective clinical observational studies and trials.</p></div><div><p><span><span>Chaque année, un néphroblastome ou tumeur de Wilms (WT) va être diagnostiqué chez 1/10 000 enfants dans le monde. WT est la tumeur rénale la plus fréquente de l’enfant et représente 7 % de l’ensemble des cancers pédiatriques. En Europe, la plupart des patients sont traités selon les recommandations de la Société internationale d’oncologie pédiatrique </span>Renal Tumours Study Group (SIOP-RTSG) avec chimiothérapie néo-adjuvante avant chirurgie. En Amérique du Nord, les patients sont opérés d’emblée au diagnostic selon les recommandations du Children's </span>Oncology Group (COG). Le stade de la maladie et le type histologique de la tumeur sont utilisés par les deux sociétés pour stratifier le risque tumoral et déterminer le traitement postopératoire. La survie globale est proche de 90 %, quel que soit le protocole utilisé. Malgré cet excellent pronostic, environ 15 % des patients rechutent, rendant nécessaire l’amélioration de la stratification du risque tumoral et la prise en charge de la rechute. La moitié des patients qui rechutent ne seront pas en rémission secondaire. Récemment, des marqueurs biologiques ont été identifiés mais nécessitent d’être validés avant leur utilisation en pratique clinique. Une partie des patients présente une toxicité sévère post-traitement, rendant prioritaire l’amélioration de la qualité de vie pour les survivants. Les marqueurs biologiques pourraient être une aide dans l’identification des patients pour lesquels une réduction du traitement permettrait de limiter les effets secondaires sans diminuer les chances de survie. L’amélioration de la connaissance biologique des néphroblastomes et l’apparition de modèles cellulaires ou animaux pour tester les nouveaux médicaments ont conduit au développement de thérapies ciblées. Cependant, les résultats encourageants de la recherche biologique n’ont pas encore trouvés leur traduction en clinique pour les patients de haut-risque, ce qui pourrait s’expliquer par l’hétérogénéité génétique du néphroblastome et la faible prévalence des mutations somatiques connues. La survie des patients atteints de néphroblastome est hétérogène en Europe et extrêmement faible dans le continent africain. Pour améliorer ces inégalités, la priorité actuelle est de standardiser le diagnostic, la prise en charge et le traitement grâce aux collaborations internationales au-delà des frontières.</p></div>","PeriodicalId":101124,"journal":{"name":"Revue d'Oncologie Hématologie Pédiatrique","volume":"4 3","pages":"Pages 170-181"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2016-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1016/j.oncohp.2016.06.003","citationCount":"4","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Revue d'Oncologie Hématologie Pédiatrique","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2213467016300329","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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Abstract

Each year, approximately 1/10,000 children worldwide will be diagnosed with a renal tumour, with almost four-fold variation by ethnicity and geography. Wilms’ tumour (WT) or nephroblastoma is by far the most common subgroup, accounting for nearly 90% of renal tumours and 6% of all childhood cancers. In Europe, most cases are managed with neoadjuvant chemotherapy prior to surgery, whereas in North America, children usually undergo immediate surgery. Both groups use stage of disease and histology to risk stratify and dictate postoperative treatment. Irrespective of protocol, almost 90% of WT patients survive. For the non-WT, prognosis is more variable and treatment is usually more intensive. Improvements in risk stratification and relapse monitoring are needed, as approximately half of the 15% of children who relapse do not survive. Several molecular biomarkers with prognostic significance have been identified but most await validation prior to clinical use. As many patients experience severe acute or long-term treatment-related toxicity, a further priority is to identify children for whom a reduction in treatment would not compromise survival. Increased understanding of WT biology, and the advent of cell and animal models for drug testing, has guided development of targeted therapies. Translating these preclinical results into a clinical difference for high-risk patients is challenging, due to the small numbers of children suitable for early phase trials, the genetic heterogeneity of WT and the low prevalence of known somatic mutations. A remaining challenge is the geographical variation in survival seen both within Europe and more dramatically across other continents, such as Africa. To improve these inequalities, the current priority is to standardise diagnostics, monitoring and treatment through international collaboration in well-designed prospective clinical observational studies and trials.

Chaque année, un néphroblastome ou tumeur de Wilms (WT) va être diagnostiqué chez 1/10 000 enfants dans le monde. WT est la tumeur rénale la plus fréquente de l’enfant et représente 7 % de l’ensemble des cancers pédiatriques. En Europe, la plupart des patients sont traités selon les recommandations de la Société internationale d’oncologie pédiatrique Renal Tumours Study Group (SIOP-RTSG) avec chimiothérapie néo-adjuvante avant chirurgie. En Amérique du Nord, les patients sont opérés d’emblée au diagnostic selon les recommandations du Children's Oncology Group (COG). Le stade de la maladie et le type histologique de la tumeur sont utilisés par les deux sociétés pour stratifier le risque tumoral et déterminer le traitement postopératoire. La survie globale est proche de 90 %, quel que soit le protocole utilisé. Malgré cet excellent pronostic, environ 15 % des patients rechutent, rendant nécessaire l’amélioration de la stratification du risque tumoral et la prise en charge de la rechute. La moitié des patients qui rechutent ne seront pas en rémission secondaire. Récemment, des marqueurs biologiques ont été identifiés mais nécessitent d’être validés avant leur utilisation en pratique clinique. Une partie des patients présente une toxicité sévère post-traitement, rendant prioritaire l’amélioration de la qualité de vie pour les survivants. Les marqueurs biologiques pourraient être une aide dans l’identification des patients pour lesquels une réduction du traitement permettrait de limiter les effets secondaires sans diminuer les chances de survie. L’amélioration de la connaissance biologique des néphroblastomes et l’apparition de modèles cellulaires ou animaux pour tester les nouveaux médicaments ont conduit au développement de thérapies ciblées. Cependant, les résultats encourageants de la recherche biologique n’ont pas encore trouvés leur traduction en clinique pour les patients de haut-risque, ce qui pourrait s’expliquer par l’hétérogénéité génétique du néphroblastome et la faible prévalence des mutations somatiques connues. La survie des patients atteints de néphroblastome est hétérogène en Europe et extrêmement faible dans le continent africain. Pour améliorer ces inégalités, la priorité actuelle est de standardiser le diagnostic, la prise en charge et le traitement grâce aux collaborations internationales au-delà des frontières.

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儿童Wilms肿瘤的生物学和治疗
每年,全世界约有1/10,000名儿童被诊断患有肾肿瘤,不同种族和地理位置的差异几乎是4倍。肾母细胞瘤(WT)或肾母细胞瘤是迄今为止最常见的亚组,占肾肿瘤的近90%和所有儿童癌症的6%。在欧洲,大多数病例在手术前接受新辅助化疗,而在北美,儿童通常立即接受手术。两组均使用疾病分期和组织学进行风险分层和术后治疗。不管治疗方案如何,几乎90%的WT患者存活下来。对于非wt,预后变化更大,治疗通常更强化。需要改进风险分层和复发监测,因为15%的复发儿童中约有一半无法生存。已经确定了几个具有预后意义的分子生物标志物,但大多数在临床应用之前等待验证。由于许多患者经历严重的急性或长期治疗相关毒性,因此进一步优先考虑的是确定减少治疗不会影响生存的儿童。对WT生物学的进一步了解,以及用于药物测试的细胞和动物模型的出现,指导了靶向治疗的发展。将这些临床前结果转化为高风险患者的临床差异是具有挑战性的,因为适合早期试验的儿童数量少,WT的遗传异质性和已知体细胞突变的低患病率。仍然存在的挑战是生存的地理差异,既可以在欧洲内部看到,也可以在非洲等其他大陆上看到。为了改善这些不平等现象,目前的重点是通过精心设计的前瞻性临床观察研究和试验的国际合作,使诊断、监测和治疗标准化。chque annacei, ununsamxphroblastome, ou肿瘤de Wilms (WT) va être诊断为1/10的儿童,在世界上。WT测试了肿瘤组织和儿童组织的变异,代表了7%的肿瘤组织和儿童组织的变异。在欧洲,大多数患者接受了国际肿瘤学会(SIOP-RTSG)的建议,即接受了联合治疗。国际肿瘤学会(SIOP-RTSG)建议采用联合治疗。根据儿童肿瘤小组(COG)的诊断建议,在北方的amsamrique du Nord中,大多数患者没有使用opsamrique d ' emblacei进行诊断。疾病分期、肿瘤分期、肿瘤分期、肿瘤分期、肿瘤分期、肿瘤分期、肿瘤分期、肿瘤分期、肿瘤分期、肿瘤分期、肿瘤分期、肿瘤分期、肿瘤分期。全球测试进程存活率为90%,协议使用率为90%。恶性肿瘤有良好的前列腺癌,约15%的患者复发,复发性肿瘤有恶性肿瘤分层,复发性肿瘤有恶性肿瘤分层,复发性肿瘤有恶性肿瘤。病人的情绪变化是一种不稳定的情绪变化。3 .在临床应用中,确定主要的未完成的和有效的未完成的。在治疗后,有一方患者接受了一种毒性的治疗,另一方患者接受了一种毒性的治疗。生物多样性疾病être一种辅助疾病的鉴定方法,可以使患者在治疗过程中获得较好的治疗效果,而在治疗过程中,继发性疾病的影响较小,生存机会较小。L 'amelioration de la connaissance biologique des nephroblastomes et L 'apparition de模型cellulaires ou animaux倒测试里面的新药物管道非盟发展疗法已基。因此,在生物学研究中,没有人能像以前那样,把一个人的遗传遗传给一个人,把一个人的遗传遗传给一个人,把一个人的遗传遗传给一个人,把一个人的遗传遗传给一个人,把他的遗传遗传给一个人。在欧洲、extrêmement和非洲大陆,患者的生存率均低于其他地区。将所有的 的所有的 /或所有的 /或所有的 /或所有的/或所有的/或所有的/或所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的/所有的。
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Editorial board La fin d’une belle aventure L’oncologie pédiatrique africaine en marche. Rapport du douzième congrès continental de la Société internationale d’oncologie pédiatrique, Marrakech 2017 Vécu psychologique des parents d’enfants atteints de rétinoblastome à Abidjan et impact sur la prise en charge Profils épidémiologiques, cliniques et hématologiques de la drépanocytose homozygote SS en phase intercritique chez l’enfant à Ziguinchor, Sénégal
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