{"title":"La fréquence de l’alternance codique dans les groupes WhatsApp des étudiants libanais","authors":"Ayman Halawi, Nasri Messarra, J. Hardane","doi":"10.37213/cjal.2022.32158","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"\n\n\nLes moyens de communication médiée par ordinateur (CMO) et spécifiquement l’application WhatsApp, ont mené à des pratiques langagières innovantes au niveau de la communication écrite. Parmi ces pratiques, le recours à l’alternance codique (AC), qui est définie dans cette étude, comme un passage d’un code écrit à un autre au sein du même message. Cette étude quantitative visait à identifier automatiquement les occurrences de l’alternance codique dans les discussions de groupes WhatsApp durant 14 mois. Nous avons collecté 168 219 messages dans 30 groupes WhatsApp. L’échantillon de l’étude comprend 1 482 étudiants bilingues issus de 7 établissements universitaires libanais. Un outil informatique ‘DACA’ (détection automatique de l’alternance codique et l’arabizi) a été développé pour détecter la fréquence de ce phénomène résultant du contact des langues. Les résultats montrent que dans le corpus il y a 15 342 occurrences de l’AC soit 9,1% du total des messages. 70,5% de ces ACs sont détectés dans les messages en arabizi et 17,9% dans les messages en anglais, 10,6% dans les messages en arabe et 1% dans les messages en français. Les résultats ont montré aussi que les ACs dans les messages composés en arabizi sont assez souvent vers l’anglais (91,3% du total de ces ACs) et vers l’arabizi dans les messages composés en anglais avec le même pourcentage.\n\n\n","PeriodicalId":43961,"journal":{"name":"Canadian Journal of Applied Linguistics","volume":"114 1","pages":""},"PeriodicalIF":0.5000,"publicationDate":"2022-10-20","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Journal of Applied Linguistics","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.37213/cjal.2022.32158","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"LANGUAGE & LINGUISTICS","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Les moyens de communication médiée par ordinateur (CMO) et spécifiquement l’application WhatsApp, ont mené à des pratiques langagières innovantes au niveau de la communication écrite. Parmi ces pratiques, le recours à l’alternance codique (AC), qui est définie dans cette étude, comme un passage d’un code écrit à un autre au sein du même message. Cette étude quantitative visait à identifier automatiquement les occurrences de l’alternance codique dans les discussions de groupes WhatsApp durant 14 mois. Nous avons collecté 168 219 messages dans 30 groupes WhatsApp. L’échantillon de l’étude comprend 1 482 étudiants bilingues issus de 7 établissements universitaires libanais. Un outil informatique ‘DACA’ (détection automatique de l’alternance codique et l’arabizi) a été développé pour détecter la fréquence de ce phénomène résultant du contact des langues. Les résultats montrent que dans le corpus il y a 15 342 occurrences de l’AC soit 9,1% du total des messages. 70,5% de ces ACs sont détectés dans les messages en arabizi et 17,9% dans les messages en anglais, 10,6% dans les messages en arabe et 1% dans les messages en français. Les résultats ont montré aussi que les ACs dans les messages composés en arabizi sont assez souvent vers l’anglais (91,3% du total de ces ACs) et vers l’arabizi dans les messages composés en anglais avec le même pourcentage.