Hélène Dubrasquet, Janette Reyes, R. P. Sanchez, N. Valdivia, M. Guillemin
{"title":"Molecular-Assisted Revision of Red Macroalgal Diversity and Distribution along the Western Antarctic Peninsula and South Shetland Islands","authors":"Hélène Dubrasquet, Janette Reyes, R. P. Sanchez, N. Valdivia, M. Guillemin","doi":"10.7872/crya/v39.iss4.2018.409","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Résumé \n La flore marine de la zone Antarctique est supposée bien connue car relativement peu d' espèces y sont observées par rapport à d'autres régions du monde. En utilisant la taxonomie traditionnelle combinée aux outils moléculaires, nous avons étudié la diversité et biogéographie des communautés de macroalgues rouges le long de la côte Ouest de la Péninsule Antarctique (WAP) et des îles Shetlands du Sud (SShs) en considérant un gradient bathymétrique. Nous avons également comparé nos deux méthodes d'identification en terme de précision et de nombre de taxa identifiés. Nos résultats ont démontré de faibles et homogènes niveaux de diversité à l'échelle de la zone d'étude comme à échelle locale, avec au total environ 50 taxa identifiés. Nous avons également détecté trois complexes d'espèces cryptiques chez les genres Callophyllis, Curdiea et Georgiella, et amélioré l'identification de nos spécimens puisque 98% ont été identifiés jusqu'à l'espèce grâce grace aux outils moléculaires. Nos résultats ont aussi permis de révéler des différences significatives entre les assemblages de macroalgues rouges appartenant à trois sub-régions, correspondant à des latitudes différentes: SShs et partie Nord de la WAP (≈63°S), la partie centrale de la WAP (≈64°S) et la partie Centre-Sud de la WAP (≈67°S). Nos sub-régions ne correspondent pas à la séparation classique entre SShs/WAP proposée dans les études antérieures, et suggèrent d'une part, que le détroit de Bransfield n'est pas une barrière biogéographique forte pour les macroalgues rouge et d'autre part, que la dynamique actuelle et passée de la couverture de glace a pu jouer un rôle déterminant dans la distribution actuelle des assemblages de macroalgues rouges. Finalement, notre travail a permis de construire une banque de données génétiques associée à un herbier de collection de spécimens, et va permettre d'appuyer des travaux futurs pour mieux comprendre la diversité et distribution des communautés d'algues rouges dans la zone d'étude. Abstract \n The Antarctic marine flora is well known as a flora composed of relatively few species in comparison with other marine realms. Using molecular taxonomy as complementary tool for traditional taxonomy, we studied red macroalgal diversity and biogeography along the Western Antarctic Peninsula (WAP) and South Shetlands Islands (SShs) coasts and across a bathymetric gradient; in addition, we compared both methods of identification in terms of accuracy and number of observed taxa. Our results show low diversity levels at the regional and local scales, with around 50 taxa registered in total. Molecular tools allowed us to detect putative cryptic species within the genera Callophyllis, Curdiea and Georgiella, and to identify 98% of our specimens at species level. Our results also allowed us to identify significant differences between red macroalgal assemblages of three distinct biogeographic sub-regions: SShs and Northern part of the WAP (at ≈63°S), Central part of the WAP (at ≈64°S) and Central-Southern part of the WAP (at ≈67°S). Our sub-regions do not correspond to the classical separation of SShs/WAP reported in previous studies and suggest that the Bransfield Strait is not a strong biogeographic barrier for red macroalgae. Since our three sub-regions correspond to three latitude levels, we propose that past and present-day dynamics of sea-ice disturbance may have shaped the observed differences in red algal communities. We believe that the construction of accessible genetic dataset associated with voucher specimens in the present work will benefit future studies of macroalgal diversity and distribution in the region.","PeriodicalId":51000,"journal":{"name":"Cryptogamie Algologie","volume":"35 1","pages":"409 - 429"},"PeriodicalIF":1.4000,"publicationDate":"2018-11-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"14","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Cryptogamie Algologie","FirstCategoryId":"99","ListUrlMain":"https://doi.org/10.7872/crya/v39.iss4.2018.409","RegionNum":4,"RegionCategory":"生物学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"MARINE & FRESHWATER BIOLOGY","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Résumé
La flore marine de la zone Antarctique est supposée bien connue car relativement peu d' espèces y sont observées par rapport à d'autres régions du monde. En utilisant la taxonomie traditionnelle combinée aux outils moléculaires, nous avons étudié la diversité et biogéographie des communautés de macroalgues rouges le long de la côte Ouest de la Péninsule Antarctique (WAP) et des îles Shetlands du Sud (SShs) en considérant un gradient bathymétrique. Nous avons également comparé nos deux méthodes d'identification en terme de précision et de nombre de taxa identifiés. Nos résultats ont démontré de faibles et homogènes niveaux de diversité à l'échelle de la zone d'étude comme à échelle locale, avec au total environ 50 taxa identifiés. Nous avons également détecté trois complexes d'espèces cryptiques chez les genres Callophyllis, Curdiea et Georgiella, et amélioré l'identification de nos spécimens puisque 98% ont été identifiés jusqu'à l'espèce grâce grace aux outils moléculaires. Nos résultats ont aussi permis de révéler des différences significatives entre les assemblages de macroalgues rouges appartenant à trois sub-régions, correspondant à des latitudes différentes: SShs et partie Nord de la WAP (≈63°S), la partie centrale de la WAP (≈64°S) et la partie Centre-Sud de la WAP (≈67°S). Nos sub-régions ne correspondent pas à la séparation classique entre SShs/WAP proposée dans les études antérieures, et suggèrent d'une part, que le détroit de Bransfield n'est pas une barrière biogéographique forte pour les macroalgues rouge et d'autre part, que la dynamique actuelle et passée de la couverture de glace a pu jouer un rôle déterminant dans la distribution actuelle des assemblages de macroalgues rouges. Finalement, notre travail a permis de construire une banque de données génétiques associée à un herbier de collection de spécimens, et va permettre d'appuyer des travaux futurs pour mieux comprendre la diversité et distribution des communautés d'algues rouges dans la zone d'étude. Abstract
The Antarctic marine flora is well known as a flora composed of relatively few species in comparison with other marine realms. Using molecular taxonomy as complementary tool for traditional taxonomy, we studied red macroalgal diversity and biogeography along the Western Antarctic Peninsula (WAP) and South Shetlands Islands (SShs) coasts and across a bathymetric gradient; in addition, we compared both methods of identification in terms of accuracy and number of observed taxa. Our results show low diversity levels at the regional and local scales, with around 50 taxa registered in total. Molecular tools allowed us to detect putative cryptic species within the genera Callophyllis, Curdiea and Georgiella, and to identify 98% of our specimens at species level. Our results also allowed us to identify significant differences between red macroalgal assemblages of three distinct biogeographic sub-regions: SShs and Northern part of the WAP (at ≈63°S), Central part of the WAP (at ≈64°S) and Central-Southern part of the WAP (at ≈67°S). Our sub-regions do not correspond to the classical separation of SShs/WAP reported in previous studies and suggest that the Bransfield Strait is not a strong biogeographic barrier for red macroalgae. Since our three sub-regions correspond to three latitude levels, we propose that past and present-day dynamics of sea-ice disturbance may have shaped the observed differences in red algal communities. We believe that the construction of accessible genetic dataset associated with voucher specimens in the present work will benefit future studies of macroalgal diversity and distribution in the region.
南极地区的海洋植物群被认为是众所周知的,因为与世界其他地区相比,在那里观察到的物种相对较少。利用传统分类学结合分子工具,我们研究了南极半岛西海岸(WAP)和南设得兰群岛(SShs)红大型藻类群落的多样性和生物地理,并考虑了水深梯度。我们还比较了两种鉴定方法的准确性和鉴定率的数量。我们的结果显示,在研究区域和局部范围内,多样性水平较低且均匀,共鉴定出约50个类群。我们还在Callophyllis属、Curdiea属和Georgiella属中检测了3个隐种复合体,并改进了标本的鉴定,利用分子工具鉴定了98%的物种。我们的结果还揭示了WAP的SShs和北部(≈63°S)、WAP的中部(≈64°S)和WAP的中南部(≈67°S)三个亚区域的大型红藻组合之间的显著差异。分离我们sub-régions并不符合经典SShs / WAP之间拟议的早期研究中,一方面表明,海峡Bransfield并不强大的生物地理屏障,对于红藻和另一方面,当前的势头,并从冰盖中起到了决定性的作用,组件的当前红藻的分布。最后,我们的工作建立了一个与标本采集植物标本室相关的遗传数据库,并将支持未来更好地了解研究区域红藻群落的多样性和分布的工作。= =地理= =根据美国人口普查,该地区的总面积为,其中土地和(2.641平方公里)水。利用分子分类学作为传统分类学的补充工具,我们研究了西南极半岛(WAP)和南设得兰群岛(SShs)沿岸和跨水深梯度的红色大型藻类多样性和生物地理学;此外,我们还比较了两种鉴定方法的准确性和观察到的比率数量。我们的结果显示,在区域和地方尺度上的多样性水平很低,总共记录了大约50个类群。= =地理= =根据美国人口普查,这个县的面积为,其中土地面积为,其中土地面积为。我们的研究结果还使我们能够确定三个不同生物地理子区域的大藻红组合之间的显著差异:WAP的SShs和北部部分(at≈63°S)、WAP的中部部分(at≈64°S)和WAP的中南部部分(at≈67°S)。Our sub-regions do not to the”,相当于分离SShs / WAP in前人权研究所与选择》that the Bransfield海峡is not a strong地理隔离for red macroalgae。由于我们的三个次区域对应三个纬度水平,我们认为过去和现在的海冰扰动动态可能影响了观察到的红藻群落的差异。我们认为,在本工作中建立与代金券标本相关的可访问遗传数据集将有利于今后对该区域大型藻类多样性和分布的研究。
期刊介绍:
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