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Abstract
Depuis 2005 Eurostat calcule chaque annee l'esperance de vie sans limitation d'activite sous le nom d'« annees de vie en bonne sante ». Si l'esperance de vie a 65 ans s'est allongee d'un an dans l'Union europeenne entre 2005 et 2010, le temps vecu en mauvaise sante percue a diminue (de 0,5 a 1,1 an selon le sexe), et ce en depit de l'augmentation des annees de vie s'accompagnant de maladies chroniques (de 1,6 a 1,3 an selon le sexe), le temps vecu sans limitation d'activite restant inchange. Ce paradoxe peut s'expliquer en part ie par un reperage plus systematique et par une meilleure prise en charge des problemes de sante, dont la frequence a pu augmenter sans pour autant que les declarations de limitations d'activite ou la perception negative de sa sante aient augmente.