{"title":"Aspects morpho-sémantiques de la « corrélation » : les « séquences discursives » à marques paradigmatisantes","authors":"C. Schnedecker","doi":"10.3917/TL.074.0081","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Notre propos est consacre a un ensemble de marques formelles faisant systeme et, dans leurs realisations tant (pro-)nominale qu’adverbiale, susceptibles d’unir des couples ou des series de propositions : i) d’une part/d’autre part, d’un cote/d’un autre cote, l’un/l’autre ; ii) premierement/deuxiemement… ; primo/secundo,… ; dans un (premier+second+…) temps, en (premier+ second+…) lieu ; le premier/le second. Leur fonctionnement a donne lieu a des etiquetages varies, enumeres ci-apres par ordre d’apparition chronologique : « marqueurs d’integration lineaire » (Auchlin, 1981), « noyaux atteles par leurs valences » (Blanche Benveniste et al., 1990 : 119), « correlats anaphoriques » (Schnedecker, 1998), « pseudo-correlations » (Deulofeu, 2001), « regroupement sans liens de rection » (Blanche-Benveniste, 2010 : 176 et seq.) « parallelismes » (Sabio, 2012 : 89), « correlations macro-syntaxiques » (Corminboeuf, 2013) qui tendent a montrer une parente plus ou moins etroite avec la notion de correlation. Si ces etiquettes situent plus ou moins bien le phenomene par rapport a la notion de correlation, les approches syntaxiques des phenomenes correlatifs l’en excluent explicitement et de maniere unanime. Partant, nous procedons en quatre temps. Nous rappelons, premierement, les motifs linguistiques invoques pour justifier la marginalisation, voire l’exclusion, de ‘nos’ marques, du domaine d’application de la notion de correlation. Cela nous permet, dans un second temps, de faire ressortir un certain nombre de limites de ces approches ‘exclusives’, notamment leur incapacite a expliquer la systematicite des appariements, tout affranchis de contraintes ou de regles syntaxiques ou grammaticales qu’ils soient. C’est cette explication que, forte de nombreux travaux anterieurs sur la question, nous proposons, dans un troisieme temps, en demontant les rouages morpho-semantiques sous-jacents, pour terminer sur la question d’une denomination alternative a celle de « correlation » apte a rendre compte du phenomene de dependance discursive instruit par les marqueurs etudies dans cette contribution.","PeriodicalId":52522,"journal":{"name":"Travaux de Linguistique","volume":"15 1","pages":"81-108"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2017-01-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Travaux de Linguistique","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3917/TL.074.0081","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"Arts and Humanities","Score":null,"Total":0}
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Abstract
Notre propos est consacre a un ensemble de marques formelles faisant systeme et, dans leurs realisations tant (pro-)nominale qu’adverbiale, susceptibles d’unir des couples ou des series de propositions : i) d’une part/d’autre part, d’un cote/d’un autre cote, l’un/l’autre ; ii) premierement/deuxiemement… ; primo/secundo,… ; dans un (premier+second+…) temps, en (premier+ second+…) lieu ; le premier/le second. Leur fonctionnement a donne lieu a des etiquetages varies, enumeres ci-apres par ordre d’apparition chronologique : « marqueurs d’integration lineaire » (Auchlin, 1981), « noyaux atteles par leurs valences » (Blanche Benveniste et al., 1990 : 119), « correlats anaphoriques » (Schnedecker, 1998), « pseudo-correlations » (Deulofeu, 2001), « regroupement sans liens de rection » (Blanche-Benveniste, 2010 : 176 et seq.) « parallelismes » (Sabio, 2012 : 89), « correlations macro-syntaxiques » (Corminboeuf, 2013) qui tendent a montrer une parente plus ou moins etroite avec la notion de correlation. Si ces etiquettes situent plus ou moins bien le phenomene par rapport a la notion de correlation, les approches syntaxiques des phenomenes correlatifs l’en excluent explicitement et de maniere unanime. Partant, nous procedons en quatre temps. Nous rappelons, premierement, les motifs linguistiques invoques pour justifier la marginalisation, voire l’exclusion, de ‘nos’ marques, du domaine d’application de la notion de correlation. Cela nous permet, dans un second temps, de faire ressortir un certain nombre de limites de ces approches ‘exclusives’, notamment leur incapacite a expliquer la systematicite des appariements, tout affranchis de contraintes ou de regles syntaxiques ou grammaticales qu’ils soient. C’est cette explication que, forte de nombreux travaux anterieurs sur la question, nous proposons, dans un troisieme temps, en demontant les rouages morpho-semantiques sous-jacents, pour terminer sur la question d’une denomination alternative a celle de « correlation » apte a rendre compte du phenomene de dependance discursive instruit par les marqueurs etudies dans cette contribution.
我们的目的是讨论一组正式的、系统的标记,在它们的实现中,无论是名义上的还是状语上的,都可以将一对或一系列的命题结合在一起:i)一方面,另一方面,另一方面,另一方面;ii)第一/第二…;第一/第二,...;在(第一+第二+…)时间,在(第一+第二+…)地点;第一个/第二个。它们的运作产生了各种etiquetages按编年顺序,以下所列的标记:«»(Auchlin线材一体化,1981),由其渐近,«果核atteles»(白色Benveniste et al ., 1990: 119),«correlats霍姆斯(»,«Schnedecker, 1998) pseudo-correlations Deulofeu»(2001),«»(Blanche-Benveniste方向没有链接,团聚2010:176 et seq)«合理»(Sabio, 2012:89),“宏观句法相关性”(Corminboeuf, 2013),这往往与相关性的概念有或多或少的密切关系。虽然这些标签或多或少地将现象与相关的概念联系起来,但相关现象的句法方法明确而一致地排除了它。因此,我们将分四个阶段进行。首先,我们回顾为证明“我们的”标记被边缘化,甚至被排除在相关概念的应用领域之外而提出的语言理由。其次,这使我们能够强调这些“排他”方法的一些局限性,特别是它们无法解释配对的系统性,尽管它们不受句法或语法的约束或规则。正是这个解释,许多议题的背景强大,我们建议,在第三步,以笔。车轮morpho-semantiques标的问题,最后选择了一个名称的«»适合打电话汇报了相关的发行网络依赖散漫的标记所指示在此领域投入。
期刊介绍:
Revue scientifique internationale, Travaux de linguistique a comme domaine d"étude privilégié la langue française abordée par le biais de la recherche en linguistique générale. Elle a pour ambition d’assurer un quadruple rôle de recherche, de documentation, de critique et de communication qui la destine tout à la fois aux spécialistes, aux enseignants et à un public cultivé. Fondée par Guy De Boeck, la revue Travaux de linguistique est publiée avec le soutien du Ministère de la Communauté française de Belgique, du ministère de la Communauté flamande et de la Fondation universitaire.