{"title":"以Helene furnkranz的轻歌剧Im Konzentrationslager(1917)为例,德语轻歌剧中的第一次世界大战","authors":"H. Leclerc","doi":"10.2478/sck-2021-0005","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract L’article étudie le cas d’une opérette écrite par une femme d’origine autrichienne internée au camp de Garaison (Hautes-Pyrénées) où furent regroupées des familles de civils allemands et autrichiens durant la Première Guerre mondiale. Cette opérette d’Helene Fürnkranz, dont le titre reprend la dénomination officielle du camp, évoque précisément la vie des internés en s’inspirant largement de la biographie de l’auteure et de son expérience à Garaison. L’œuvre est originale en tant qu’elle offre le point de vue d’une Autrichienne en France pendant la Première Guerre mondiale, d’une femme également, et qu’il semble s’agir d’une des rares opérettes qui fasse du conflit son sujet même et non un simple arrière-plan. En mettant ce livret en perspective avec quelques opérettes plus canoniques du répertoire de langue allemande (Gold gab ich für Eisen et Die Csárdasfürstin de Emmerich Kálmán, Die Rose von Stambul de Leo Fall et Viktoria und ihr Husar de Paul Abraham), l’article examine tout d’abord la représentation réaliste de la guerre qui se dégage de l’opérette de Fürnkranz, puis le traitement léger et humoristique qui en est fait et la mise en scène de la guerre, avant de s’interroger sur la portée de la perspective féminine, qui est centrale dans la pièce.","PeriodicalId":179609,"journal":{"name":"SYMPOSIUM CULTURE@KULTUR","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2021-04-13","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"La Première Guerre mondiale dans l’opérette de langue allemande à l’exemple de l’opérette Im Konzentrationslager (1917) de Helene Fürnkranz\",\"authors\":\"H. Leclerc\",\"doi\":\"10.2478/sck-2021-0005\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Abstract L’article étudie le cas d’une opérette écrite par une femme d’origine autrichienne internée au camp de Garaison (Hautes-Pyrénées) où furent regroupées des familles de civils allemands et autrichiens durant la Première Guerre mondiale. Cette opérette d’Helene Fürnkranz, dont le titre reprend la dénomination officielle du camp, évoque précisément la vie des internés en s’inspirant largement de la biographie de l’auteure et de son expérience à Garaison. L’œuvre est originale en tant qu’elle offre le point de vue d’une Autrichienne en France pendant la Première Guerre mondiale, d’une femme également, et qu’il semble s’agir d’une des rares opérettes qui fasse du conflit son sujet même et non un simple arrière-plan. En mettant ce livret en perspective avec quelques opérettes plus canoniques du répertoire de langue allemande (Gold gab ich für Eisen et Die Csárdasfürstin de Emmerich Kálmán, Die Rose von Stambul de Leo Fall et Viktoria und ihr Husar de Paul Abraham), l’article examine tout d’abord la représentation réaliste de la guerre qui se dégage de l’opérette de Fürnkranz, puis le traitement léger et humoristique qui en est fait et la mise en scène de la guerre, avant de s’interroger sur la portée de la perspective féminine, qui est centrale dans la pièce.\",\"PeriodicalId\":179609,\"journal\":{\"name\":\"SYMPOSIUM CULTURE@KULTUR\",\"volume\":null,\"pages\":null},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2021-04-13\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"SYMPOSIUM CULTURE@KULTUR\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.2478/sck-2021-0005\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"SYMPOSIUM CULTURE@KULTUR","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.2478/sck-2021-0005","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
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摘要
本文以第一次世界大战期间德国和奥地利平民家庭聚集在Garaison集中营(hautes - pyrenees)的一名奥地利裔妇女所写的轻歌剧为例。helene furnkranz的这首轻歌剧的标题是集中营的官方名称,它准确地唤起了被拘留者的生活,很大程度上受到了作者的传记和她在Garaison的经历的启发。这部作品是原创的,因为它提供了一个奥地利人在第一次世界大战期间在法国的观点,也是一个女人的观点,而且它似乎是为数不多的轻歌剧之一,把冲突作为自己的主题,而不仅仅是背景。把这本书观点与一些早期歌剧更汇辑德语区(Gold gab ich fur Die艾森和Cs - lm rdasfürstin艾默瑞K - n、n Die (Leo von Stambul玫瑰Viktoria and Fall和ihr Husar Abraham),保罗首先考察条出现的战争现实代表性Fürnkranz歌剧,然后轻松幽默的待遇是和战争场面,在质疑女性视角的范围之前,这是作品的核心。
La Première Guerre mondiale dans l’opérette de langue allemande à l’exemple de l’opérette Im Konzentrationslager (1917) de Helene Fürnkranz
Abstract L’article étudie le cas d’une opérette écrite par une femme d’origine autrichienne internée au camp de Garaison (Hautes-Pyrénées) où furent regroupées des familles de civils allemands et autrichiens durant la Première Guerre mondiale. Cette opérette d’Helene Fürnkranz, dont le titre reprend la dénomination officielle du camp, évoque précisément la vie des internés en s’inspirant largement de la biographie de l’auteure et de son expérience à Garaison. L’œuvre est originale en tant qu’elle offre le point de vue d’une Autrichienne en France pendant la Première Guerre mondiale, d’une femme également, et qu’il semble s’agir d’une des rares opérettes qui fasse du conflit son sujet même et non un simple arrière-plan. En mettant ce livret en perspective avec quelques opérettes plus canoniques du répertoire de langue allemande (Gold gab ich für Eisen et Die Csárdasfürstin de Emmerich Kálmán, Die Rose von Stambul de Leo Fall et Viktoria und ihr Husar de Paul Abraham), l’article examine tout d’abord la représentation réaliste de la guerre qui se dégage de l’opérette de Fürnkranz, puis le traitement léger et humoristique qui en est fait et la mise en scène de la guerre, avant de s’interroger sur la portée de la perspective féminine, qui est centrale dans la pièce.