{"title":"猫的鼻咽狭窄","authors":"M. Canonne-Guibert","doi":"10.1051/npvcafe/2022057","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"La sténose nasopharyngée est une affection peu fréquente qui correspond au rétrécissement d’intensité variable du nasopharynx par un tissu membrano-fibreux en position caudale dans environ ¾ des cas. Son origine chez le chat est le plus couramment congénitale. Dans ce contexte, une sténose nasopharyngée est alors responsable d’un stertor inspiratoire et expiratoire chez le jeune chat et la présence d’une respiration buccale est finalement peu rapportée. Dans une faible minorité de cas, un facteur favorisant sera découvert (rhinite virale, rhinosinusite idiopathique, passage d’un corps étranger…). Le diagnostic de confirmation est très accessible puisqu’il repose sur a minima une endoscopie nasopharyngée, complétée ou remplacée selon la disponibilité, par un examen tomodensitométrique. La prise en charge apparaissait frustrante lorsque la dilatation de l’orifice sténosé était pratiquée par ballonnet ; la mise en place de stent permettait de réduire le risque de récidive ultérieure mais la tolérance locale était malheureusement mauvaise. Actuellement, d’après l’expérience de plusieurs auteurs et une dernière étude, il semble conseillable face à une sténose classique à savoir focale, membrano-fibreuse et caudale, de procéder dans un premier temps à une dilatation au clamp courbe, suivie si possible d’un bougiennage au doigt. En pratique, une à deux procédures sont alors suffisantes à long terme. Dans le cas d’évolution réfractaire ou de sténose étendue en longueur, une technique chirurgicale de palatoplastie rostrale semble bénéfique cliniquement à long terme et très bien tolérée.","PeriodicalId":448072,"journal":{"name":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","volume":"47 1","pages":"0"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2022-06-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"La sténose nasopharyngée chez le chat\",\"authors\":\"M. Canonne-Guibert\",\"doi\":\"10.1051/npvcafe/2022057\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"La sténose nasopharyngée est une affection peu fréquente qui correspond au rétrécissement d’intensité variable du nasopharynx par un tissu membrano-fibreux en position caudale dans environ ¾ des cas. Son origine chez le chat est le plus couramment congénitale. Dans ce contexte, une sténose nasopharyngée est alors responsable d’un stertor inspiratoire et expiratoire chez le jeune chat et la présence d’une respiration buccale est finalement peu rapportée. Dans une faible minorité de cas, un facteur favorisant sera découvert (rhinite virale, rhinosinusite idiopathique, passage d’un corps étranger…). Le diagnostic de confirmation est très accessible puisqu’il repose sur a minima une endoscopie nasopharyngée, complétée ou remplacée selon la disponibilité, par un examen tomodensitométrique. La prise en charge apparaissait frustrante lorsque la dilatation de l’orifice sténosé était pratiquée par ballonnet ; la mise en place de stent permettait de réduire le risque de récidive ultérieure mais la tolérance locale était malheureusement mauvaise. Actuellement, d’après l’expérience de plusieurs auteurs et une dernière étude, il semble conseillable face à une sténose classique à savoir focale, membrano-fibreuse et caudale, de procéder dans un premier temps à une dilatation au clamp courbe, suivie si possible d’un bougiennage au doigt. En pratique, une à deux procédures sont alors suffisantes à long terme. Dans le cas d’évolution réfractaire ou de sténose étendue en longueur, une technique chirurgicale de palatoplastie rostrale semble bénéfique cliniquement à long terme et très bien tolérée.\",\"PeriodicalId\":448072,\"journal\":{\"name\":\"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline\",\"volume\":\"47 1\",\"pages\":\"0\"},\"PeriodicalIF\":0.0000,\"publicationDate\":\"2022-06-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2022057\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"\",\"JCRName\":\"\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Le Nouveau Praticien Vétérinaire canine & féline","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1051/npvcafe/2022057","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"","JCRName":"","Score":null,"Total":0}
La sténose nasopharyngée est une affection peu fréquente qui correspond au rétrécissement d’intensité variable du nasopharynx par un tissu membrano-fibreux en position caudale dans environ ¾ des cas. Son origine chez le chat est le plus couramment congénitale. Dans ce contexte, une sténose nasopharyngée est alors responsable d’un stertor inspiratoire et expiratoire chez le jeune chat et la présence d’une respiration buccale est finalement peu rapportée. Dans une faible minorité de cas, un facteur favorisant sera découvert (rhinite virale, rhinosinusite idiopathique, passage d’un corps étranger…). Le diagnostic de confirmation est très accessible puisqu’il repose sur a minima une endoscopie nasopharyngée, complétée ou remplacée selon la disponibilité, par un examen tomodensitométrique. La prise en charge apparaissait frustrante lorsque la dilatation de l’orifice sténosé était pratiquée par ballonnet ; la mise en place de stent permettait de réduire le risque de récidive ultérieure mais la tolérance locale était malheureusement mauvaise. Actuellement, d’après l’expérience de plusieurs auteurs et une dernière étude, il semble conseillable face à une sténose classique à savoir focale, membrano-fibreuse et caudale, de procéder dans un premier temps à une dilatation au clamp courbe, suivie si possible d’un bougiennage au doigt. En pratique, une à deux procédures sont alors suffisantes à long terme. Dans le cas d’évolution réfractaire ou de sténose étendue en longueur, une technique chirurgicale de palatoplastie rostrale semble bénéfique cliniquement à long terme et très bien tolérée.