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La longue route vers la reconnaissance : le rôle des conservateurs (1920-1980)1
Le chemin menant à une reconnaissance du rôle des Archives nationales (AN) du Québec au sein de l’administration publique a été long et semé d’embûches. La question des archives gouvernementales est depuis la création des AN en 1920 un sujet sensible et une préoccupation constante pour les conservateurs qui se succèdent à la tête des AN. Les auteurs démontreront que le pragmatisme et la persévérance de nos prédécesseurs, voire leur opportunisme (dans le sens noble du terme), ainsi que leur regard lucide sur la société ont permis aux AN de s’adapter aux événements marquants de notre histoire et à l’évolution des mentalités qui ont influencé non seulement les AN et la profession archivistique, mais aussi l’ensemble de la société québécoise. Ils mettront en lumière les divergences d’opinion qui ont eu cours dans le passé sur la place que doivent occuper les AN au sein de l’administration publique et sur les questions relevant de la gouvernance des documents administratifs produits par l’État. Il faudra attendre la promulgation de la Loi sur les archives en 1983 pour assurer la pérennité des AN et démontrer leur pertinence pour l’appareil gouvernemental et l’ensemble de la population québécoise. Ce n’est qu’à partir de cette reconnaissance légale que les AN bénéficient de la légitimité pour se positionner clairement comme service d’archives de l’État et paver la voie à l’instauration d’une véritable politique de gestion des archives gouvernementales.