Serait-il possible de protéger des risques féminicides et infanticides dès la grossesse ?

Des études identifient des facteurs de risque de féminicide et d’infanticide ultérieurs dès la grossesse : l’annonce d’une grossesse non désirée, les violences physiques, l’aggravation des violences après la naissance à l’égard de la mère et du bébé. Un suivi et une hospitalisation anonymes et gratuits favorisent, en France, la révélation des violences. La grossesse pourrait être une période “sentinelle” pour dépister et signaler les suspicions de violences aux autorités judiciaires afin de les stopper avant la naissance pour protéger la vie des femmes et des enfants à venir.

Studies have identified risk factors for subsequent femicide and infanticide as early as pregnancy: the announcement of an unwanted pregnancy, physical violence, aggravated violence against mother and baby after birth. In France, free, anonymous follow-up and hospitalization encourage the disclosure of violence. Pregnancy could be a “sentinel” period for detecting and reporting suspected violence to the judicial authorities, so that it can be stopped before birth to protect the lives of women and children to come.