Marc Saab , Julien Beldame , Christel Charpail , Arnaud Kaba , Didier Mainard , Alexandre Caubère , Carlos Maynou , Rares Bredicianu , Ali Ghorbani , Jean-Charles Giunta , Raphaël Coursier , Patricia Thoreux , Eric Laboute
{"title":"对一系列 405 例小头肌腱断裂病例至少一年后的临床和功能结果进行回顾","authors":"Marc Saab , Julien Beldame , Christel Charpail , Arnaud Kaba , Didier Mainard , Alexandre Caubère , Carlos Maynou , Rares Bredicianu , Ali Ghorbani , Jean-Charles Giunta , Raphaël Coursier , Patricia Thoreux , Eric Laboute","doi":"10.1016/j.rcot.2024.04.005","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Les résultats du traitement chirurgical ou orthopédique des ruptures aiguës du tendon calcanéen (TC) restent débattus. Notre étude avait pour objectif de comparer les techniques chirurgicales et orthopédiques à un an de recul minimum concernant les complications, les résultats cliniques et fonctionnels.</p></div><div><h3>Hypothèses</h3><p>Il n’y avait pas de différence en termes de complications, de différences cliniques et fonctionnelles entre les 2 groupes. Il n’y avait pas de différence entre les modalités d’immobilisation et de rééducation et le taux de complications et les résultats cliniques et fonctionnels.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Il s’agissait d’une étude rétrospective comparative, multicentrique, non randomisée colligeant les ruptures aiguës du TC entre le 01/01/2018 au 31/12/2019 dans 21 centres investigateurs. Tous les patients ayant eu un traitement chirurgical ou orthopédique étaient inclus. Les données démographiques et sportives, le traitement (chirurgical ou orthopédique), les modalités d’immobilisation (type, position, durée) et de rééducation étaient collectés. Les ruptures itératives, les complications générales et spécifiques, les résultats cliniques (distance talon-sol, saut monopodal, circonférence du mollet, flexion dorsale de cheville) et les scores fonctionnels (ATRS, VISA-A, EFAS, SF-12) étaient collectés au dernier recul.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quatre cent cinq patients ont été évalués au recul moyen de 24 (±7) mois. Le traitement était chirurgical pour 372 patients (91,9 %), orthopédique pour 33 patients (8,1 %), avec deux populations comparables. Il n’y avait pas plus de rupture itérative dans le groupe orthopédique (3 cas, 9 %) que dans le groupe chirurgical (15 cas, 4 %) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,176). Le groupe orthopédique présentait plus de complications générales (24 %) que la chirurgie (11 %) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04). Le groupe chirurgical présentait un taux de complications spécifiques de 9 % (infectieuses, nerveuses, anesthésiques). Les scores ATRS (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017), EFAS Total (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,013) et Vie Quotidienne (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,008), et SF-12 physique (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) étaient meilleurs pour le groupe chirurgical. Une immobilisation stricte puis relative permettait le meilleur équilibre entre la récupération fonctionnelle (EFAS total à 33, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) et l’allongement tendineux (0°, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) sans augmenter la survenue d’une rupture itérative (2 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,18). Une reprise d’appui précoce sous couvert d’immobilisation et rééducation avant 30<!--> <!-->jours n’entraînait pas plus de rupture itérative que si elles débutaient après 30<!--> <!-->jours (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,082 et <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,07).</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Cette étude ne retrouvait pas de différences du nombre de ruptures itératives entre traitement chirurgical versus orthopédique d’une rupture aiguë du tendon calcanéen. La chirurgie assurait de meilleurs scores cliniques mais une supériorité variable des scores fonctionnels. Quel que soit le traitement proposé, l’immobilisation devrait être idéalement stricte en équin 3 semaines, progressivement réduit les 3 semaines suivantes. Une remise en charge et une mobilisation précoce avant 30<!--> <!-->jours n’augmentaient pas le risque de rupture itérative et optimisait les résultats cliniques et fonctionnels.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude rétrospective comparative non randomisée.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>The results of surgical versus conservative treatment of acute Achilles tendon ruptures are still controversial. The objective of this study was to compare surgical and conservative treatment at a minimum follow-up of 1<!--> <!-->year in terms of the complications, functional outcomes and clinical results.</p></div><div><h3>Hypotheses</h3><p>There is no difference in the complications, clinical results and functional outcomes between the two treatment groups. There is no difference in the occurrence of complications or the clinical results due to the immobilization or rehabilitation protocols.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>This was a retrospective comparative, multicenter, non-randomized study of acute Achilles tendon ruptures treated between 01/01/2018 and 31/12/2019 at 21 study sites in France. All patients who received surgical or conservative treatment were included. The demographics, sports participation, nature of treatment, immobilization parameters (type, duration, position) and rehabilitation protocol were collected. Rerupture, general and specific complications, clinical results (heel-rise test, single leg hop, calf circumference, ankle dorsiflexion) and the functional outcomes (ATRS, VISA-A, EFAS, SF-12) were collected at the final review.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Four hundred and five patients were reviewed at a mean follow-up of 24 (±7) months. Surgical treatment was done in 372 patients (92%) and conservative treatment in 33 patients (8%), with these two sets of patients having comparable preoperative characteristics. There was a similar number of reruptures in the conservative group (3 cases, 9%) as in the surgical group (15 cases, 4%) (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.176). There were more general complications in the conservative group (24%) than in the surgical group (11%) (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.04). There was a 9% rate of surgery-related complications (infection, nerve damage, anesthesia after-effects). The ATRS (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.017), EFAS Total (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.013), EFAS daily living (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.008), and SF-12 physical (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.01) were better in the surgical group. Strict then relative immobilization provided the best balance between functional recovery (EFAS total of 33, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.01) and tendon lengthening (0°, <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.01) without increasing the occurrence of rerupture (2%, <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.18). Early weightbearing accompanied by immobilization and rehabilitation within 30<!--> <!-->days did not lead to more reruptures than if it was started beyond 30<!--> <!-->days (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.082 and <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.07).</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>This study found no differences in the number of reruptures between surgical treatment and conservative treatment of acute Achilles tendon ruptures. Surgical treatment led to better clinical results but had a variable effect on improving the functional scores. No matter which treatment is used, in the ideal case, 3<!--> <!-->weeks of strict immobilization in equinus should be followed by progressive reduction over the next 3<!--> <!-->weeks. Early weightbearing and mobilization within 30<!--> <!-->days did not increase the risk of rerupture; it actually optimized the clinical and functional outcomes.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>III; retrospective comparative, non-randomized.</p></div>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":"110 4","pages":"Pages 647-658"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2024-05-04","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Résultats cliniques et fonctionnels d’une série de 405 ruptures du tendon calcanéen revus au recul minimum d’un an\",\"authors\":\"Marc Saab , Julien Beldame , Christel Charpail , Arnaud Kaba , Didier Mainard , Alexandre Caubère , Carlos Maynou , Rares Bredicianu , Ali Ghorbani , Jean-Charles Giunta , Raphaël Coursier , Patricia Thoreux , Eric Laboute\",\"doi\":\"10.1016/j.rcot.2024.04.005\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"<div><h3>Objectif</h3><p>Les résultats du traitement chirurgical ou orthopédique des ruptures aiguës du tendon calcanéen (TC) restent débattus. Notre étude avait pour objectif de comparer les techniques chirurgicales et orthopédiques à un an de recul minimum concernant les complications, les résultats cliniques et fonctionnels.</p></div><div><h3>Hypothèses</h3><p>Il n’y avait pas de différence en termes de complications, de différences cliniques et fonctionnelles entre les 2 groupes. Il n’y avait pas de différence entre les modalités d’immobilisation et de rééducation et le taux de complications et les résultats cliniques et fonctionnels.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Il s’agissait d’une étude rétrospective comparative, multicentrique, non randomisée colligeant les ruptures aiguës du TC entre le 01/01/2018 au 31/12/2019 dans 21 centres investigateurs. Tous les patients ayant eu un traitement chirurgical ou orthopédique étaient inclus. Les données démographiques et sportives, le traitement (chirurgical ou orthopédique), les modalités d’immobilisation (type, position, durée) et de rééducation étaient collectés. Les ruptures itératives, les complications générales et spécifiques, les résultats cliniques (distance talon-sol, saut monopodal, circonférence du mollet, flexion dorsale de cheville) et les scores fonctionnels (ATRS, VISA-A, EFAS, SF-12) étaient collectés au dernier recul.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Quatre cent cinq patients ont été évalués au recul moyen de 24 (±7) mois. Le traitement était chirurgical pour 372 patients (91,9 %), orthopédique pour 33 patients (8,1 %), avec deux populations comparables. Il n’y avait pas plus de rupture itérative dans le groupe orthopédique (3 cas, 9 %) que dans le groupe chirurgical (15 cas, 4 %) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,176). Le groupe orthopédique présentait plus de complications générales (24 %) que la chirurgie (11 %) (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,04). Le groupe chirurgical présentait un taux de complications spécifiques de 9 % (infectieuses, nerveuses, anesthésiques). Les scores ATRS (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,017), EFAS Total (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,013) et Vie Quotidienne (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,008), et SF-12 physique (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) étaient meilleurs pour le groupe chirurgical. Une immobilisation stricte puis relative permettait le meilleur équilibre entre la récupération fonctionnelle (EFAS total à 33, <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01) et l’allongement tendineux (0°, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01) sans augmenter la survenue d’une rupture itérative (2 %, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,18). 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Une remise en charge et une mobilisation précoce avant 30<!--> <!-->jours n’augmentaient pas le risque de rupture itérative et optimisait les résultats cliniques et fonctionnels.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude rétrospective comparative non randomisée.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>The results of surgical versus conservative treatment of acute Achilles tendon ruptures are still controversial. The objective of this study was to compare surgical and conservative treatment at a minimum follow-up of 1<!--> <!-->year in terms of the complications, functional outcomes and clinical results.</p></div><div><h3>Hypotheses</h3><p>There is no difference in the complications, clinical results and functional outcomes between the two treatment groups. There is no difference in the occurrence of complications or the clinical results due to the immobilization or rehabilitation protocols.</p></div><div><h3>Methods</h3><p>This was a retrospective comparative, multicenter, non-randomized study of acute Achilles tendon ruptures treated between 01/01/2018 and 31/12/2019 at 21 study sites in France. All patients who received surgical or conservative treatment were included. The demographics, sports participation, nature of treatment, immobilization parameters (type, duration, position) and rehabilitation protocol were collected. Rerupture, general and specific complications, clinical results (heel-rise test, single leg hop, calf circumference, ankle dorsiflexion) and the functional outcomes (ATRS, VISA-A, EFAS, SF-12) were collected at the final review.</p></div><div><h3>Results</h3><p>Four hundred and five patients were reviewed at a mean follow-up of 24 (±7) months. 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Strict then relative immobilization provided the best balance between functional recovery (EFAS total of 33, <em>P</em> <!--><<!--> <!-->0.01) and tendon lengthening (0°, <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.01) without increasing the occurrence of rerupture (2%, <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.18). Early weightbearing accompanied by immobilization and rehabilitation within 30<!--> <!-->days did not lead to more reruptures than if it was started beyond 30<!--> <!-->days (<em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.082 and <em>P</em> <!-->=<!--> <!-->0.07).</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>This study found no differences in the number of reruptures between surgical treatment and conservative treatment of acute Achilles tendon ruptures. Surgical treatment led to better clinical results but had a variable effect on improving the functional scores. No matter which treatment is used, in the ideal case, 3<!--> <!-->weeks of strict immobilization in equinus should be followed by progressive reduction over the next 3<!--> <!-->weeks. 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Résultats cliniques et fonctionnels d’une série de 405 ruptures du tendon calcanéen revus au recul minimum d’un an
Objectif
Les résultats du traitement chirurgical ou orthopédique des ruptures aiguës du tendon calcanéen (TC) restent débattus. Notre étude avait pour objectif de comparer les techniques chirurgicales et orthopédiques à un an de recul minimum concernant les complications, les résultats cliniques et fonctionnels.
Hypothèses
Il n’y avait pas de différence en termes de complications, de différences cliniques et fonctionnelles entre les 2 groupes. Il n’y avait pas de différence entre les modalités d’immobilisation et de rééducation et le taux de complications et les résultats cliniques et fonctionnels.
Méthodes
Il s’agissait d’une étude rétrospective comparative, multicentrique, non randomisée colligeant les ruptures aiguës du TC entre le 01/01/2018 au 31/12/2019 dans 21 centres investigateurs. Tous les patients ayant eu un traitement chirurgical ou orthopédique étaient inclus. Les données démographiques et sportives, le traitement (chirurgical ou orthopédique), les modalités d’immobilisation (type, position, durée) et de rééducation étaient collectés. Les ruptures itératives, les complications générales et spécifiques, les résultats cliniques (distance talon-sol, saut monopodal, circonférence du mollet, flexion dorsale de cheville) et les scores fonctionnels (ATRS, VISA-A, EFAS, SF-12) étaient collectés au dernier recul.
Résultats
Quatre cent cinq patients ont été évalués au recul moyen de 24 (±7) mois. Le traitement était chirurgical pour 372 patients (91,9 %), orthopédique pour 33 patients (8,1 %), avec deux populations comparables. Il n’y avait pas plus de rupture itérative dans le groupe orthopédique (3 cas, 9 %) que dans le groupe chirurgical (15 cas, 4 %) (p = 0,176). Le groupe orthopédique présentait plus de complications générales (24 %) que la chirurgie (11 %) (p = 0,04). Le groupe chirurgical présentait un taux de complications spécifiques de 9 % (infectieuses, nerveuses, anesthésiques). Les scores ATRS (p = 0,017), EFAS Total (p = 0,013) et Vie Quotidienne (p = 0,008), et SF-12 physique (p = 0,01) étaient meilleurs pour le groupe chirurgical. Une immobilisation stricte puis relative permettait le meilleur équilibre entre la récupération fonctionnelle (EFAS total à 33, p < 0,01) et l’allongement tendineux (0°, p = 0,01) sans augmenter la survenue d’une rupture itérative (2 %, p = 0,18). Une reprise d’appui précoce sous couvert d’immobilisation et rééducation avant 30 jours n’entraînait pas plus de rupture itérative que si elles débutaient après 30 jours (p = 0,082 et p = 0,07).
Conclusions
Cette étude ne retrouvait pas de différences du nombre de ruptures itératives entre traitement chirurgical versus orthopédique d’une rupture aiguë du tendon calcanéen. La chirurgie assurait de meilleurs scores cliniques mais une supériorité variable des scores fonctionnels. Quel que soit le traitement proposé, l’immobilisation devrait être idéalement stricte en équin 3 semaines, progressivement réduit les 3 semaines suivantes. Une remise en charge et une mobilisation précoce avant 30 jours n’augmentaient pas le risque de rupture itérative et optimisait les résultats cliniques et fonctionnels.
Niveau de preuve
III ; étude rétrospective comparative non randomisée.
Objective
The results of surgical versus conservative treatment of acute Achilles tendon ruptures are still controversial. The objective of this study was to compare surgical and conservative treatment at a minimum follow-up of 1 year in terms of the complications, functional outcomes and clinical results.
Hypotheses
There is no difference in the complications, clinical results and functional outcomes between the two treatment groups. There is no difference in the occurrence of complications or the clinical results due to the immobilization or rehabilitation protocols.
Methods
This was a retrospective comparative, multicenter, non-randomized study of acute Achilles tendon ruptures treated between 01/01/2018 and 31/12/2019 at 21 study sites in France. All patients who received surgical or conservative treatment were included. The demographics, sports participation, nature of treatment, immobilization parameters (type, duration, position) and rehabilitation protocol were collected. Rerupture, general and specific complications, clinical results (heel-rise test, single leg hop, calf circumference, ankle dorsiflexion) and the functional outcomes (ATRS, VISA-A, EFAS, SF-12) were collected at the final review.
Results
Four hundred and five patients were reviewed at a mean follow-up of 24 (±7) months. Surgical treatment was done in 372 patients (92%) and conservative treatment in 33 patients (8%), with these two sets of patients having comparable preoperative characteristics. There was a similar number of reruptures in the conservative group (3 cases, 9%) as in the surgical group (15 cases, 4%) (P = 0.176). There were more general complications in the conservative group (24%) than in the surgical group (11%) (P = 0.04). There was a 9% rate of surgery-related complications (infection, nerve damage, anesthesia after-effects). The ATRS (P = 0.017), EFAS Total (P = 0.013), EFAS daily living (P = 0.008), and SF-12 physical (P = 0.01) were better in the surgical group. Strict then relative immobilization provided the best balance between functional recovery (EFAS total of 33, P < 0.01) and tendon lengthening (0°, P = 0.01) without increasing the occurrence of rerupture (2%, P = 0.18). Early weightbearing accompanied by immobilization and rehabilitation within 30 days did not lead to more reruptures than if it was started beyond 30 days (P = 0.082 and P = 0.07).
Conclusions
This study found no differences in the number of reruptures between surgical treatment and conservative treatment of acute Achilles tendon ruptures. Surgical treatment led to better clinical results but had a variable effect on improving the functional scores. No matter which treatment is used, in the ideal case, 3 weeks of strict immobilization in equinus should be followed by progressive reduction over the next 3 weeks. Early weightbearing and mobilization within 30 days did not increase the risk of rerupture; it actually optimized the clinical and functional outcomes.
期刊介绍:
A 118 ans, la Revue de Chirurgie orthopédique franchit, en 2009, une étape décisive dans son développement afin de renforcer la diffusion et la notoriété des publications francophones auprès des praticiens et chercheurs non-francophones. Les auteurs ayant leurs racines dans la francophonie trouveront ainsi une chance supplémentaire de voir reconnus les qualités et le intérêt de leurs recherches par le plus grand nombre.