Pub Date : 2024-08-23DOI: 10.1016/S1877-0517(24)00148-5
{"title":"Sommaire","authors":"","doi":"10.1016/S1877-0517(24)00148-5","DOIUrl":"10.1016/S1877-0517(24)00148-5","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-08-23","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1877051724001485/pdfft?md5=97231a6de63ad119118a1c36694d2756&pid=1-s2.0-S1877051724001485-main.pdf","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044607","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"OA","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-07-14DOI: 10.1016/j.rcot.2024.05.005
Introduction
Actuellement, il existe plusieurs questionnaires généraux évaluant les pathologies de l’épaule, mais très peu d’outils évaluent de façon spécifique l’impact de l’arthrose glénohumérale. Le WOOS (Western Ontario Osteoarthritis of the shoulder index) est un questionnaire auto-administré, avec d’excellentes propriétés psychométriques, destiné aux patients souffrant d’arthrose glénohumérale. Il n’existe malheureusement pas, à ce jour, de version française validée.
Objectif
Produire une version française du WOOS validée adaptée aux populations francophones d’Europe et d’Amérique du Nord.
Matériels et méthodes
Un protocole validé a été utilisé pour créer un questionnaire WOOS en français (WOOS-Fr). Ont été inclus des patients ayant comme langue maternelle le français, sachant lire le français et avec une arthrose glénohumérale en attente de prise en charge (traitement chirurgical : arthroplastie). Le WOOS-Fr a été comparé au score F-QuickDASH-D/S (Disability of the Arm, Shoulder and Hand – French translation) pour la validité, et des analyses de fiabilité et de réactivité ont été réalisées.
Résultats
Une version française du WOOS (WOOS-Fr) a été acceptée par un comité multinational. Le WOOS-Fr a été validé avec un total de 71 sujets francophones. Une forte corrélation positive a été déterminée entre le WOOS-Fr et le F-QuickDASH-D/S lors de l’évaluation initiale. L’analyse du coefficient intraclasse (ICC) du score total pour le questionnaire WOOS-Fr a permis de conclure à une bonne fiabilité entre le WOOS initial et le WOOS à 1 semaine (ICC : 0,84 ; IC 95 % : [0,767 ; 0,896] ; valeur de p : < 0,001) chez 57 patients. L’étude de la réactivité a montré une grande réactivité entre le WOOS-Fr initial et à un an (moyenne de réponse standardisée (SRM) 1,95) chez les 36 patients opérés.
Discussion
Une traduction française du questionnaire WOOS a été créée et validée pour une utilisation dans les populations francophones. Ce questionnaire facilitera l’évaluation des résultats psychométriques des patients souffrant d’arthrose glénohumérale dans les milieux francophones.
Niveau de preuve
III ; étude de cohorte multicentrique.
Introduction
While several general questionnaires can be used to evaluate shoulder conditions, very few tools specifically evaluate the impact of shoulder osteoarthritis. The WOOS (Western Ontario Osteoarthritis of the Shoulder index) is a patient-reported outcome measure with excellent psychometric properties intended for patients suffering from shoulder osteoarthritis. Unfortunately, there is no validated French version of this questionnaire.
Objective
Produce a validated French version of the WOOS that is suitable for the Francophone populations of Europe and North America.
{"title":"Validité, fiabilité et réactivité de la traduction française du Western Ontario Osteoarthritis of the shoulder index (WOOS)","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.005","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Actuellement, il existe plusieurs questionnaires généraux évaluant les pathologies de l’épaule, mais très peu d’outils évaluent de façon spécifique l’impact de l’arthrose glénohumérale. Le WOOS (<em>Western Ontario Osteoarthritis of the shoulder index</em>) est un questionnaire auto-administré, avec d’excellentes propriétés psychométriques, destiné aux patients souffrant d’arthrose glénohumérale. Il n’existe malheureusement pas, à ce jour, de version française validée.</p></div><div><h3>Objectif</h3><p>Produire une version française du WOOS validée adaptée aux populations francophones d’Europe et d’Amérique du Nord.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Un protocole validé a été utilisé pour créer un questionnaire WOOS en français (WOOS-Fr). Ont été inclus des patients ayant comme langue maternelle le français, sachant lire le français et avec une arthrose glénohumérale en attente de prise en charge (traitement chirurgical : arthroplastie). Le WOOS-Fr a été comparé au score F-QuickDASH-D/S (<em>Disability of the Arm, Shoulder and Hand</em> – <em>French translation</em>) pour la validité, et des analyses de fiabilité et de réactivité ont été réalisées.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Une version française du WOOS (WOOS-Fr) a été acceptée par un comité multinational. Le WOOS-Fr a été validé avec un total de 71 sujets francophones. Une forte corrélation positive a été déterminée entre le WOOS-Fr et le F-QuickDASH-D/S lors de l’évaluation initiale. L’analyse du coefficient intraclasse (ICC) du score total pour le questionnaire WOOS-Fr a permis de conclure à une bonne fiabilité entre le WOOS initial et le WOOS à 1 semaine (ICC : 0,84 ; IC 95 % : [0,767 ; 0,896] ; valeur de <em>p</em> : <<!--> <!-->0,001) chez 57 patients. L’étude de la réactivité a montré une grande réactivité entre le WOOS-Fr initial et à un an (moyenne de réponse standardisée (SRM) 1,95) chez les 36 patients opérés.</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Une traduction française du questionnaire WOOS a été créée et validée pour une utilisation dans les populations francophones. Ce questionnaire facilitera l’évaluation des résultats psychométriques des patients souffrant d’arthrose glénohumérale dans les milieux francophones.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude de cohorte multicentrique.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>While several general questionnaires can be used to evaluate shoulder conditions, very few tools specifically evaluate the impact of shoulder osteoarthritis. The WOOS (Western Ontario Osteoarthritis of the Shoulder index) is a patient-reported outcome measure with excellent psychometric properties intended for patients suffering from shoulder osteoarthritis. Unfortunately, there is no validated French version of this questionnaire.</p></div><div><h3>Objective</h3><p>Produce a validated French version of the WOOS that is suitable for the Francophone populations of Europe and North America.</p></div><div><h","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141716553","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-07-14DOI: 10.1016/j.rcot.2024.06.003
Introduction
Une technique de speed bridge calcanéen endoscopique a été récemment décrite. L’objectif principal était de rapporter les complications postopératoires de cette nouvelle technique ainsi que les résultats cliniques. Notre hypothèse est que le speed bridge calcanéen endoscopique est à l’origine de moins de complications postopératoires qu’à ciel ouvert.
Matériel et méthode
Neuf patients avec une tendinopathie d’insertion calcanéenne résistante au traitement médical ont été opérés puis revus avec un recul minimum de 24 mois. Les complications infectieuses et cicatricielles ont été recherchées. L’EVA, la gêne au chaussage, la satisfaction, les scores fonctionnels EFAS et VISA-A ont été évalués.
Résultats
Aucune complication n’a été retrouvée avec un recul moyen de 25,3 mois. Les scores fonctionnels EFAS et VISA-A étaient respectivement de 37/40 et 91/100. Les EVA moyennes de la douleur et de la satisfaction étaient respectivement de 1,7 et 9,3/10. Aucun patient ne présentait de gêne au chaussage.
Conclusion
Le speed bridge calcanéen endoscopique apporte moins de complications qu’à ciel ouvert. Les résultats cliniques sont très satisfaisants à court et moyen termes.
Niveau de preuve
IV ; étude de cohorte d’observation rétrospective.
Background
An endoscopic calcaneal SpeedBridge technique was described recently. The primary objective of this study was to report the postoperative complications seen with calcaneal SpeedBridge repair. The secondary objective was to report short- and medium-term functional outcomes.
Hypothesis
Postoperative complications are less common with endoscopic vs. open SpeedBridge suturing.
Material and methods
The endoscopic SpeedBridge technique was used in 9 patients who had insertional Achilles tendinopathy refractory to conservative management. The patients were evaluated at least 24 months after the procedure. Infectious and wound-healing complications were recorded. Visual Analogue Scale (VAS) scores for pain and patient satisfaction, shoeing difficulties, the European Foot and Ankle Society (EFAS) score, and the Victorian Institute of Sport Assessment-Achilles (VISA-A) score were assessed.
Results
During the mean follow-up of 25.3 months, no complications were recorded. The EFAS and VISA-A scores were 37/40 and 91/100, respectively. The mean VAS scores for pain and satisfaction were 1.7/10 and 9.3/10, respectively. No patients reported shoeing difficulties.
Conclusion
Endoscopic calcaneal SpeedBridge suturing is associated with a lower complication rate compared to the open variant. Clinical outcomes are highly satisfactory in the short and middle terms.
Level of evidence
IV; retrospective observational cohort study.
<
导言:最近,一种内窥镜小腿骨速度桥技术被描述出来。主要目的是报告这种新技术的术后并发症和临床效果。我们的假设是,与开放手术相比,内窥镜小腿腓肠肌速度桥接术的术后并发症更少。材料和方法对九名接受药物治疗无效的小腿腓肠肌插入肌腱病患者进行了手术,然后进行了至少 24 个月的随访。研究了感染和瘢痕并发症。结果在平均 25.3 个月的随访中未发现并发症。EFAS和VISA-A功能评分分别为37/40和91/100。疼痛和满意度的 VAS 平均值分别为 1.7 和 9.3/10。结论 与开放手术相比,内窥镜小腿骨速度桥的并发症较少。证据级别IV;回顾性观察队列研究。这项研究的主要目的是报告钙骨速桥修复术的术后并发症。假设内窥镜与开放式SpeedBridge缝合术相比,术后并发症更少。材料与方法内窥镜SpeedBridge技术用于9例保守治疗无效的插入性跟腱病患者。术后至少 24 个月对患者进行评估。对感染和伤口愈合并发症进行了记录。对疼痛和患者满意度的视觉模拟量表(VAS)评分、穿鞋困难程度、欧洲足踝协会(EFAS)评分和维多利亚体育学院跟腱评估(VISA-A)评分进行了评估。EFAS和VISA-A评分分别为37/40和91/100。疼痛和满意度的平均 VAS 评分分别为 1.7/10 和 9.3/10。结论与开放式手术相比,内窥镜钙桥缝合术的并发症发生率较低。证据等级IV;回顾性观察队列研究。
{"title":"Speed bridge calcanéen endoscopique : diminution des complications postopératoires dans les tendinopathies d’insertions calcanéennes","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.003","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Une technique de <em>speed bridge</em> calcanéen endoscopique a été récemment décrite. L’objectif principal était de rapporter les complications postopératoires de cette nouvelle technique ainsi que les résultats cliniques. Notre hypothèse est que le <em>speed bridge</em> calcanéen endoscopique est à l’origine de moins de complications postopératoires qu’à ciel ouvert.</p></div><div><h3>Matériel et méthode</h3><p>Neuf patients avec une tendinopathie d’insertion calcanéenne résistante au traitement médical ont été opérés puis revus avec un recul minimum de 24 mois. Les complications infectieuses et cicatricielles ont été recherchées. L’EVA, la gêne au chaussage, la satisfaction, les scores fonctionnels EFAS et VISA-A ont été évalués.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Aucune complication n’a été retrouvée avec un recul moyen de 25,3 mois. Les scores fonctionnels EFAS et VISA-A étaient respectivement de 37/40 et 91/100. Les EVA moyennes de la douleur et de la satisfaction étaient respectivement de 1,7 et 9,3/10. Aucun patient ne présentait de gêne au chaussage.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Le <em>speed bridge</em> calcanéen endoscopique apporte moins de complications qu’à ciel ouvert. Les résultats cliniques sont très satisfaisants à court et moyen termes.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; étude de cohorte d’observation rétrospective.</p></div><div><h3>Background</h3><p>An endoscopic calcaneal SpeedBridge technique was described recently. The primary objective of this study was to report the postoperative complications seen with calcaneal SpeedBridge repair. The secondary objective was to report short- and medium-term functional outcomes.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Postoperative complications are less common with endoscopic vs. open SpeedBridge suturing.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>The endoscopic SpeedBridge technique was used in 9 patients who had insertional Achilles tendinopathy refractory to conservative management. The patients were evaluated at least 24 months after the procedure. Infectious and wound-healing complications were recorded. Visual Analogue Scale (VAS) scores for pain and patient satisfaction, shoeing difficulties, the European Foot and Ankle Society (EFAS) score, and the Victorian Institute of Sport Assessment-Achilles (VISA-A) score were assessed.</p></div><div><h3>Results</h3><p>During the mean follow-up of 25.3 months, no complications were recorded. The EFAS and VISA-A scores were 37/40 and 91/100, respectively. The mean VAS scores for pain and satisfaction were 1.7/10 and 9.3/10, respectively. No patients reported shoeing difficulties.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Endoscopic calcaneal SpeedBridge suturing is associated with a lower complication rate compared to the open variant. Clinical outcomes are highly satisfactory in the short and middle terms.</p></div><div><h3>Level of evidence</h3><p>IV; retrospective observational cohort study.</p><","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-14","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141691786","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-07-10DOI: 10.1016/j.rcot.2024.06.004
Objectif
Le syndrome du cyclope est défini par un flessum irréductible du genou dû à la formation d’un nodule fibreux à la partie antérieure de l’échancrure intercondylienne. Les facteurs de risque identifiés sont nombreux (raideur préopératoire, malposition du tunnel tibial, contracture des ischio-jambiers…). L’objectif principal était de déterminer si la taille de l’échancrure intercondylienne avait un impact sur le risque de survenue d’une rupture de greffe ou d’un syndrome du cyclope après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) par une technique DT4. L’objectif secondaire était de déterminer si la taille de l’échancrure avait un impact sur le résultat fonctionnel.
Hypothèse
L’hypothèse était qu’une échancrure étroite constituait un facteur de risque de syndrome de cyclope et de mauvais résultats.
Méthodes
Tous les patients opérés consécutivement d’une reconstruction du LCA par DT4 ont été inclus rétrospectivement. Cent vingt patients ont été analysés après un suivi moyen de 2,4 ± 0,8 ans. Toutes les mesures IRM préopératoires ont été effectuées par un seul opérateur sénior, en utilisant l’indice de largeur de l’encoche (notch width index, NWI) et l’indice FK.
Résultats
Sept patients (120 ; 5,8 %) avaient présenté une rupture de leur greffe et 20/120 (16,7 %) un syndrome de cyclope. Au dernier suivi, 26/120 patients (21,7 %) n’avaient pas repris d’activité sportive et seulement 47/120 (39,2 %) avaient repris le même sport au même niveau qu’avant l’accident initial. Le score de Lysholm était de 87,9 ± 13,5 et l’IKDC subjectif de 84 ± 13. Une échancrure étroite était associée à un moins bon taux de retour au sport (p = 0,001), de retour au même sport (p < 0,0001) et du niveau sportif par rapport à avant l’accident initial (p = 0,004). En analyse multivariée, seule une diminution de l’indice FK était associée au risque de syndrome du cyclope (p < 0,0001). Un indice FK inférieur à 0,18 avait une sensibilité de 85 % et une spécificité de 78 % pour prédire la survenue d’un cyclope.
Conclusion
Une échancrure intercondylienne antéro-supérieure étroite pourrait augmenter le risque de syndrome du cyclope après une reconstruction du LCA utilisant une technique d’autogreffe DT4, mais n’influençait pas le risque de rupture du greffon.
Niveau de preuve
IV ; étude de cohorte observationnelle rétrospective.
Background
Cyclops syndrome is loss of terminal knee extension caused by a fibrous nodule developed in the anterior intercondylar notch. The many known risk factors include preoperative motion-range limitation, tibial tunnel malposition, and tight hamstrings. The primary objective of this study was to assess whethe
{"title":"Une échancrure intercondylienne antéro-supérieure étroite augmenterait le risque de syndrome du cyclope après une reconstruction du LCA par une technique d’autogreffe courte DT4","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.004","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Objectif</h3><p>Le syndrome du cyclope est défini par un flessum irréductible du genou dû à la formation d’un nodule fibreux à la partie antérieure de l’échancrure intercondylienne. Les facteurs de risque identifiés sont nombreux (raideur préopératoire, malposition du tunnel tibial, contracture des ischio-jambiers…). L’objectif principal était de déterminer si la taille de l’échancrure intercondylienne avait un impact sur le risque de survenue d’une rupture de greffe ou d’un syndrome du cyclope après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) par une technique DT4. L’objectif secondaire était de déterminer si la taille de l’échancrure avait un impact sur le résultat fonctionnel.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>L’hypothèse était qu’une échancrure étroite constituait un facteur de risque de syndrome de cyclope et de mauvais résultats.</p></div><div><h3>Méthodes</h3><p>Tous les patients opérés consécutivement d’une reconstruction du LCA par DT4 ont été inclus rétrospectivement. Cent vingt patients ont été analysés après un suivi moyen de 2,4<!--> <!-->±<!--> <!-->0,8 ans. Toutes les mesures IRM préopératoires ont été effectuées par un seul opérateur sénior, en utilisant l’indice de largeur de l’encoche (<em>notch width index</em>, NWI) et l’indice FK.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Sept patients (120 ; 5,8 %) avaient présenté une rupture de leur greffe et 20/120 (16,7 %) un syndrome de cyclope. Au dernier suivi, 26/120 patients (21,7 %) n’avaient pas repris d’activité sportive et seulement 47/120 (39,2 %) avaient repris le même sport au même niveau qu’avant l’accident initial. Le score de Lysholm était de 87,9<!--> <!-->±<!--> <!-->13,5 et l’IKDC subjectif de 84<!--> <!-->±<!--> <!-->13. Une échancrure étroite était associée à un moins bon taux de retour au sport (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,001), de retour au même sport (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001) et du niveau sportif par rapport à avant l’accident initial (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,004). En analyse multivariée, seule une diminution de l’indice FK était associée au risque de syndrome du cyclope (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,0001). Un indice FK inférieur à 0,18 avait une sensibilité de 85 % et une spécificité de 78 % pour prédire la survenue d’un cyclope.</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Une échancrure intercondylienne antéro-supérieure étroite pourrait augmenter le risque de syndrome du cyclope après une reconstruction du LCA utilisant une technique d’autogreffe DT4, mais n’influençait pas le risque de rupture du greffon.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>IV ; étude de cohorte observationnelle rétrospective.</p></div><div><h3>Background</h3><p>Cyclops syndrome is loss of terminal knee extension caused by a fibrous nodule developed in the anterior intercondylar notch. The many known risk factors include preoperative motion-range limitation, tibial tunnel malposition, and tight hamstrings. The primary objective of this study was to assess whethe","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141692267","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-07-10DOI: 10.1016/j.rcot.2024.06.002
Contexte
Les prothèses totales de hanche (PTH) après fracture de l’acétabulum sont classiquement mises en place, à distance, pour arthrose post-traumatique après un traitement conservateur. Elle peut aussi être implantée plus précocement après une ostéosynthèse (ORIF). L’objectif de l’étude était de déterminer la meilleure stratégie. Le critère principal était la restauration radiologique du centre de rotation de la hanche (CDR). Les critères secondaires étaient l’incidence des complications et les scores fonctionnels de la hanche.
Matériel et méthodes
Une cohorte multicentrique était analysée en distinguant : groupe A, PTH d’emblée < 3 semaines post-trauma ; groupe B, PTH différée après ORIF précoce ; groupe C, PTH à distance sans ORIF > 3 semaines. Nous avons distingué les sous-groupes B−, PTH < 1 an après ORIF et B+, PTH > 1an après ORIF. Nous avons enregistré les caractéristiques démographiques, techniques, les coefficients de latéralisation et d’ascension du CDR et les scores fonctionnels HHS, HOOS-PS, et FJS. Le recueil fonctionnel était généré par le patient en ligne (PROMs).
Résultats
Au total, 367 dossiers étaient retenus avec 108 patients dans le groupe A ; 69 dans le groupe B− ; 113 dans le groupe B+ et 77 dans le groupe C. Le recul moyen était de 5,8 ans [3,4 mois – 35 ans]. L’âge était respectivement de 69,2 ans [SD 15 ; 26–101] ; 52 ans [SD 16 ; 19–83] ; 49 ans [SD 16 ; 16–85] et 58,1 [SD 17 ; 13–94], p < 0,01. Le score ASA moyen était respectivement de 2,13 [EC 0,70] ; 1,84 [SD 0,65] ; 1,67 [SD 0,63] et 1,79 [SD 0,60], p < 0,01. Le type complexe de Letournel était représenté respectivement 63 fois (61 %) ; 46 fois (71 %) ; 48 fois (49 %) et 38 fois (62 %), p < 0,01. Un anneau de soutien était implanté respectivement 38 fois (69 %) ; 16 fois (62 %) ; 5 fois (12 %) et 19 fois (66 %), p < 0,01. Le ciment était utilisé respectivement 45 fois (45 %) ; 23 fois (35 %) ; 19 fois (18 %) et 21 fois (32 %), p < 0,01. Le recours à une greffe était nécessaire respectivement 46 fois (46 %) ; 35 fois (53 %) ; 17 fois (16 %) et 21 fois (48 %), p < 0,01. L’ORIF par voie postérieure était utilisée respectivement 40 fois (46 %) ; 32 fois (55 %) ; 64 fois (61 %) et 9 fois (82 %), p < 0,01. Le coefficient de latéralisation du CDR était augmenté dans le groupe C avec +0,17 en moyenne (SD 0,85) [−0,27 à +6] comparativement aux groupes A, B− et B+, p = 0,02. Les coefficients d’ascension du CDR étaient comparables pour tous les groupes avec en moyenne +0,77 (SD 2,26) [−0,99 à 27], p > 0,05. L’incidence des complications était respectivement 10 (9,2 %) ; 6 (8,7 %) ;
{"title":"Résultats fonctionnels et centrage de la cupule dans les prothèses totales de hanche après fracture de l’acétabulum, à propos de 367 cas","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.002","url":null,"abstract":"<div><h3>Contexte</h3><p>Les prothèses totales de hanche (PTH) après fracture de l’acétabulum sont classiquement mises en place, à distance, pour arthrose post-traumatique après un traitement conservateur. Elle peut aussi être implantée plus précocement après une ostéosynthèse (ORIF). L’objectif de l’étude était de déterminer la meilleure stratégie. Le critère principal était la restauration radiologique du centre de rotation de la hanche (CDR). Les critères secondaires étaient l’incidence des complications et les scores fonctionnels de la hanche.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Une cohorte multicentrique était analysée en distinguant : groupe A, PTH d’emblée<!--> <!--><<!--> <!-->3 semaines post-trauma ; groupe B, PTH différée après ORIF précoce ; groupe C, PTH à distance sans ORIF<!--> <!-->><!--> <!-->3 semaines. Nous avons distingué les sous-groupes B−, PTH<!--> <!--><<!--> <!-->1 an après ORIF et B+, PTH<!--> <!-->><!--> <!-->1an après ORIF. Nous avons enregistré les caractéristiques démographiques, techniques, les coefficients de latéralisation et d’ascension du CDR et les scores fonctionnels HHS, HOOS-PS, et FJS. Le recueil fonctionnel était généré par le patient en ligne (PROMs).</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Au total, 367 dossiers étaient retenus avec 108 patients dans le groupe A ; 69 dans le groupe B− ; 113 dans le groupe B+ et 77 dans le groupe C. Le recul moyen était de 5,8 ans [3,4 mois – 35 ans]. L’âge était respectivement de 69,2 ans [SD 15 ; 26–101] ; 52 ans [SD 16 ; 19–83] ; 49 ans [SD 16 ; 16–85] et 58,1 [SD 17 ; 13–94], <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Le score ASA moyen était respectivement de 2,13 [EC 0,70] ; 1,84 [SD 0,65] ; 1,67 [SD 0,63] et 1,79 [SD 0,60], <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Le type complexe de Letournel était représenté respectivement 63 fois (61 %) ; 46 fois (71 %) ; 48 fois (49 %) et 38 fois (62 %), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Un anneau de soutien était implanté respectivement 38 fois (69 %) ; 16 fois (62 %) ; 5 fois (12 %) et 19 fois (66 %), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Le ciment était utilisé respectivement 45 fois (45 %) ; 23 fois (35 %) ; 19 fois (18 %) et 21 fois (32 %), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Le recours à une greffe était nécessaire respectivement 46 fois (46 %) ; 35 fois (53 %) ; 17 fois (16 %) et 21 fois (48 %), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. L’ORIF par voie postérieure était utilisée respectivement 40 fois (46 %) ; 32 fois (55 %) ; 64 fois (61 %) et 9 fois (82 %), <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,01. Le coefficient de latéralisation du CDR était augmenté dans le groupe C avec +0,17 en moyenne (SD 0,85) [−0,27 à +6] comparativement aux groupes A, B− et B+, <em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,02. Les coefficients d’ascension du CDR étaient comparables pour tous les groupes avec en moyenne +0,77 (SD 2,26) [−0,99 à 27], <em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05. L’incidence des complications était respectivement 10 (9,2 %) ; 6 (8,7 %) ; ","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-07-10","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141691357","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-06-28DOI: 10.1016/j.rcot.2024.06.005
But/objectif
Bien que la broche de Kirschner (K-wire) reste aujourd’hui la procédure standard pour la fixation osseuse lors de la réimplantation des doigts et de la main, la fixation avec des vis intramédullaires est de plus en plus répandue. Le but de cette étude était de comparer les résultats entre la technique de fixation par broche de Kirschner et la technique de fixation par vis intramédullaire sans tête. Les auteurs ont voulu observer si les résultats de la technique du fil de K et de la technique de la vis intramédullaire sans tête (IHSF) étaient différents en termes de résultats cliniques et de temps peropératoire.
Matériels et méthodes
Quatre-vingt-dix-huit patients présentant une insuffisance vasculaire de la main et/ou du doigt et une fracture extra-articulaire du métacarpien (MC), de la première ou de la deuxième phalange (P1 et P2) ont été sélectionnés pour l’étude. Dix-huit d’entre eux ont été divisés en deux groupes : G1 : K-wire et G2 : IHSF. Le suivi a été fixé à deux, trois, six et douze mois (T2, T3, T6, T12) et le temps peropératoire, la cicatrisation osseuse, le résultat clinique (VAS, Quick-DASH, TAM) et le taux d’infection ont été analysés.
Résultats
Le taux de résultats cliniques (VAS, Quick-DASH, TAM et guérison clinique) était significativement plus élevé (p < 0,05) dans l’IHSF ; le score Quick-DASH (G1 : 41,6 ; G2 : 16,2 p < 0,05), le score VAS (G1 : 2,3 ; G2 : 1,5 p < 0,05), TAM (G1 : 92 ; G2 : 157,5 p < 0,05), temps de guérison clinique (G1 : 5, G2 : 4,1 p < 0,05), temps de kinésithérapie (G1 : 1,9 ; G2 : 1,2 p < 0,05). Aucune infection n’a été enregistrée dans le groupe G2, contre 3 cas dans le groupe G1. Le temps de guérison radiographique (G1 : 7,7 ; G2 : 3,1 p > 0,05) et le temps de la procédure opératoire (G1 : 6 ; G2 : 4,8 p > 0,05) n’étaient pas statistiquement différents.
Conclusions
Cette étude fournit des preuves supplémentaires en faveur de l’IHSF plutôt que du fil de K chez les patients amputés de la main et des doigts.
Niveau de preuve
II.
Objectives
Although the Kirschner wire (K-wire) remains today the standard procedure for bone fixation during finger and hand reimplantation, fixation with intramedullary screws is becoming more widespread. The aim of this study was to compare the results between the K-wire and the headless intramedullary screw fixation technique. The authors wanted to observe whether the results of the K-wire technique and the headless intramedullary screw (IHSF) technique were different in terms of clinical outcomes and intraoperative time.
Materials and methods
Ninety-eight patients with hand and/or finger v
目的/目标尽管 K 线仍是手指和手掌再植术中骨固定的标准方法,但使用髓内螺钉固定正变得越来越普遍。本研究旨在比较 Kirschner 线固定技术和无头髓内螺钉固定技术的效果。作者希望观察 K 线固定技术和无头髓内螺钉固定技术(IHSF)在临床疗效和术中时间方面是否存在差异。材料和方法研究选择了 98 名手部和/或手指血管功能不全以及掌骨(MC)、第一或第二指骨(P1 和 P2)关节外骨折的患者。其中 18 人分为两组:G1:K 线组和 G2:IHSF 组。随访时间为两个月、三个月、六个月和十二个月(T2、T3、T6、T12),分析术中时间、骨愈合、临床疗效(VAS、Quick-DASH、TAM)和感染率。结果 IHSF 的临床结果率(VAS、Quick-DASH、TAM 和临床愈合)明显更高(p < 0.05);Quick-DASH 评分(G1: 41.6; G2 :G1组:16.2 p < 0.05)、VAS评分(G1组:2.3;G2组:1.5 p < 0.05)、TAM(G1组:92;G2组:157.5 p < 0.05)、临床康复时间(G1组:5;G2组:4.1 p < 0.05)、物理治疗时间(G1组:1.9;G2组:1.2 p < 0.05)。G2 组无感染记录,而 G1 组有 3 例。结论这项研究进一步证明,在手部和手指截肢患者中,IHSF 比 K 线更受欢迎。证据等级II.目的尽管 Kirschner 线(K 线)仍是当今手指和手掌再植术中骨固定的标准方法,但使用髓内螺钉进行固定的做法正变得越来越普遍。本研究旨在比较 K 线和无头髓内螺钉固定技术的效果。作者希望观察 K 线技术和无头髓内螺钉(IHSF)技术在临床效果和术中时间方面的结果是否有所不同。材料和方法研究选择了 98 名手和/或手指血管功能不全以及掌骨(MC)、第一或第二指骨(P1 和 P2)关节外骨折的患者。18 人分为两组,G1:K 线组和 G2:IHSF 组。随访时间为两个月、三个月、六个月和十二个月(T2、T3、T6、T12),分析术中时间、骨愈合、临床结果(VAS、Quick-DASH、TAM)和感染率。05);Quick-DASH 评分(G1: 41.6; G2: 16.2 P < 0.05)、VAS 评分(G1: 2.3; G2: 1.5 P < 0.05)、TAM(G1: 92; G2: 157.5 P < 0.05)、临床愈合时间(G1:5;G2:4.1 P < 0.05)、运动疗法时间(G1:1.9;G2:1.2 P < 0.05)。G2 没有感染记录,而 G1 有 3 例。X光愈合时间(G1:7.7;G2:3.1 P >;0.05)和手术时间(G1:6;G2:4.8 P >;0.05)无统计学差异。
{"title":"Fixation squelettique dans une main mutilée – Fixation par broche de Kirschner ou par vis sans tête intramédullaire","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.005","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.005","url":null,"abstract":"<div><h3>But/objectif</h3><p>Bien que la broche de Kirschner (K-wire) reste aujourd’hui la procédure standard pour la fixation osseuse lors de la réimplantation des doigts et de la main, la fixation avec des vis intramédullaires est de plus en plus répandue. Le but de cette étude était de comparer les résultats entre la technique de fixation par broche de Kirschner et la technique de fixation par vis intramédullaire sans tête. Les auteurs ont voulu observer si les résultats de la technique du fil de K et de la technique de la vis intramédullaire sans tête (IHSF) étaient différents en termes de résultats cliniques et de temps peropératoire.</p></div><div><h3>Matériels et méthodes</h3><p>Quatre-vingt-dix-huit patients présentant une insuffisance vasculaire de la main et/ou du doigt et une fracture extra-articulaire du métacarpien (MC), de la première ou de la deuxième phalange (P1 et P2) ont été sélectionnés pour l’étude. Dix-huit d’entre eux ont été divisés en deux groupes : G1 : K-wire et G2 : IHSF. Le suivi a été fixé à deux, trois, six et douze mois (T2, T3, T6, T12) et le temps peropératoire, la cicatrisation osseuse, le résultat clinique (VAS, Quick-DASH, TAM) et le taux d’infection ont été analysés.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Le taux de résultats cliniques (VAS, Quick-DASH, TAM et guérison clinique) était significativement plus élevé (<em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05) dans l’IHSF ; le score Quick-DASH (G1 : 41,6 ; G2 : 16,2 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), le score VAS (G1 : 2,3 ; G2 : 1,5 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), TAM (G1 : 92 ; G2 : 157,5 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), temps de guérison clinique (G1 : 5, G2 : 4,1 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05), temps de kinésithérapie (G1 : 1,9 ; G2 : 1,2 <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,05). Aucune infection n’a été enregistrée dans le groupe G2, contre 3 cas dans le groupe G1. Le temps de guérison radiographique (G1 : 7,7 ; G2 : 3,1 <em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05) et le temps de la procédure opératoire (G1 : 6 ; G2 : 4,8 <em>p</em> <!-->><!--> <!-->0,05) n’étaient pas statistiquement différents.</p></div><div><h3>Conclusions</h3><p>Cette étude fournit des preuves supplémentaires en faveur de l’IHSF plutôt que du fil de K chez les patients amputés de la main et des doigts.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>II.</p></div><div><h3>Objectives</h3><p>Although the Kirschner wire (K-wire) remains today the standard procedure for bone fixation during finger and hand reimplantation, fixation with intramedullary screws is becoming more widespread. The aim of this study was to compare the results between the K-wire and the headless intramedullary screw fixation technique. The authors wanted to observe whether the results of the K-wire technique and the headless intramedullary screw (IHSF) technique were different in terms of clinical outcomes and intraoperative time.</p></div><div><h3>Materials and methods</h3><p>Ninety-eight patients with hand and/or finger v","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-28","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044406","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-06-25DOI: 10.1016/j.rcot.2024.06.001
Introduction
L’enclouage centromédullaire est l’un des traitements chirurgicaux des fractures diaphysaires humérales. La pseudarthrose reste une complication variante entre 10 % et 20 %. L’objectif de ce travail était de comparer le taux de pseudarthrose des fractures de diaphyses humérales traitées par enclouage centromédullaire utilisant un double verrouillage distal, un simple verrouillage distal ou n’en utilisant pas.
Hypothèse
L’hypothèse était que l’enclouage utilisant un double verrouillage distal diminuait le taux de pseudarthrose par rapport aux autres techniques de verrouillage (un verrouillage ou absence de verrouillage).
Matériel et méthodes
Cette étude rétrospective comparative monocentrique a inclus 87 patients qui présentait une fracture fermée non déficitaire de la diaphyse humérale traitée par enclouage centromédullaire antégrade : groupe 1 (double verrouillage) : 15 fractures, groupe 2 (un verrouillage) : 63 fractures, groupe 3 (pas de verrouillage) : 9 fractures. La pseudarthrose était définie comme l’absence de cal unitif radiographique à 6 mois associée à l’absence de douleur clinique. Le critère de jugement était la comparaison du taux de pseudarthrose dans chacun des groupes. Les critères de jugement secondaire étaient le score de Constant à 6 mois et la consommation d’AINS dans le postopératoire.
Résultats
Il n’existait pas de différences statistiquement significatives concernant le taux de pseudarthrose : 20,0 % dans le groupe 1, 20,3 % dans le groupe 2 et 0 % dans le groupe 3 (p = 0,32). Le score de Constant à 6 mois est significativement diffèrent entre les 3 groupes (p = 0,01). Le groupe 2 consommait plus d’AINS que les autres groupes (39,1 % vs 20,0 % dans le groupe 1 et 33,3 % dans le groupe 3 (p = 0,37).
Discussion
Le taux de pseudarthrose était similaire quel que soit le moyen de verrouillage utilisé en distalité pour les fractures de la diaphyse humérale fermées non déficitaires traitées par enclouage centromédullaire. Néanmoins, les patients du groupe double verrouillage avaient un score de Constant plus élevé à 6 mois, probablement en lien avec une plus grande stabilité du montage qui permet une rééducation plus efficiente.
Niveau de preuve
III ; étude comparative rétrospective.
Introduction
Intramedullary nailing is one of the surgical treatments for humeral shaft fracture. Non-union is a common complication, with rates of 10–20%. The objective of this study was to compare non-union in humeral shaft fractures treated by intramedullary nailing with double distal locking, single distal locking or no locking.
Hypothesis
Nailing with double distal locking decreases non-union rates compared to single or no locking.
{"title":"Le double verrouillage distal dans l’enclouage centromédullaire des fractures diaphysaires de l’humérus réduit-il le taux de pseudarthrose ?","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.06.001","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.06.001","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’enclouage centromédullaire est l’un des traitements chirurgicaux des fractures diaphysaires humérales. La pseudarthrose reste une complication variante entre 10 % et 20 %. L’objectif de ce travail était de comparer le taux de pseudarthrose des fractures de diaphyses humérales traitées par enclouage centromédullaire utilisant un double verrouillage distal, un simple verrouillage distal ou n’en utilisant pas.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>L’hypothèse était que l’enclouage utilisant un double verrouillage distal diminuait le taux de pseudarthrose par rapport aux autres techniques de verrouillage (un verrouillage ou absence de verrouillage).</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Cette étude rétrospective comparative monocentrique a inclus 87 patients qui présentait une fracture fermée non déficitaire de la diaphyse humérale traitée par enclouage centromédullaire antégrade : groupe 1 (double verrouillage) : 15 fractures, groupe 2 (un verrouillage) : 63 fractures, groupe 3 (pas de verrouillage) : 9 fractures. La pseudarthrose était définie comme l’absence de cal unitif radiographique à 6 mois associée à l’absence de douleur clinique. Le critère de jugement était la comparaison du taux de pseudarthrose dans chacun des groupes. Les critères de jugement secondaire étaient le score de Constant à 6 mois et la consommation d’AINS dans le postopératoire.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Il n’existait pas de différences statistiquement significatives concernant le taux de pseudarthrose : 20,0 % dans le groupe 1, 20,3 % dans le groupe 2 et 0 % dans le groupe 3 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,32). Le score de Constant à 6 mois est significativement diffèrent entre les 3 groupes (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,01). Le groupe 2 consommait plus d’AINS que les autres groupes (39,1 % vs 20,0 % dans le groupe 1 et 33,3 % dans le groupe 3 (<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,37).</p></div><div><h3>Discussion</h3><p>Le taux de pseudarthrose était similaire quel que soit le moyen de verrouillage utilisé en distalité pour les fractures de la diaphyse humérale fermées non déficitaires traitées par enclouage centromédullaire. Néanmoins, les patients du groupe double verrouillage avaient un score de Constant plus élevé à 6 mois, probablement en lien avec une plus grande stabilité du montage qui permet une rééducation plus efficiente.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude comparative rétrospective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Intramedullary nailing is one of the surgical treatments for humeral shaft fracture. Non-union is a common complication, with rates of 10–20%. The objective of this study was to compare non-union in humeral shaft fractures treated by intramedullary nailing with double distal locking, single distal locking or no locking.</p></div><div><h3>Hypothesis</h3><p>Nailing with double distal locking decreases non-union rates compared to single or no locking.</p></div><div><h3>Material and methods</h3>","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-25","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044610","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-06-19DOI: 10.1016/j.rcot.2024.05.004
Introduction
Les fractures du col du fémur constituent un enjeu de santé publique en raison de leur morbi-mortalité importante chez le sujet âgé. Les pertes sanguines périopératoires peuvent aggraver cette morbidité. Les pertes sanguines, de même que l’influence que la voie d’abord exerce sur elles, restent mal évaluées. Aussi, nous avons mené une étude rétrospective comparative afin de : (1) comparer les pertes sanguines totales selon que les patients étaient opérés par voie antérieure ou par voie postérieure, (2) comparer les taux de transfusion, les durées opératoires et de séjours hospitaliers entre ces deux groupes et, (3) analyser les taux de luxation.
Hypothèse
Les pertes sanguines totales sont plus importantes par voie antérieure après hémi-arthroplastie de hanche pour fracture du col du fémur comparativement à la voie postérieure.
Matériel et méthodes
Cette étude rétrospective monocentrique et comparative incluait 137 patients opérés par hémi-arthroplastie de hanche entre décembre 2020 et juin 2021, sept patients ont été exclus. Au total, 130 patients ont été analysés : 69 (53,1 %) avaient été opérés par voie antérieure de Hueter (VA) et 61 (46,9 %) par voie postérieure de Moore (VP). L’analyse des pertes sanguines totales était basée sur la formule OSTHEO permettant de recueillir les pertes sanguines « cachées » périopératoires. Le risque de luxation précoce (inférieur à 6 mois) était également analysé.
Résultats
Les pertes sanguines totales étaient similaires entre les deux groupes VA et VP (1626 ± 506 mL vs 1746 ± 692 mL [p = 0,27]). Les taux de transfusion étaient également similaires entre les deux groupes VA et VP (respectivement 23,2 % versus 31,1 % [p = 0,31]) ainsi que les durée d’hospitalisation (respectivement 8,5 ± 3,2 versus 8,2 ± 3,3 j [p = 0,54]). La durée opératoire était plus courte dans le groupe VP (Δ = 10,3 ± 14,1 min [p < 0,001]) avec un risque de luxation précoce plus important lorsque le patient était opéré par VP (9,8 % vs 1,4 % [p = 0,03]).
Conclusion
Cette étude ne montre pas d’influence de la voie d’abord (antérieure ou postérieure) sur les pertes sanguines totales. Les taux de transfusion et durée d’hospitalisation étaient similaires entre les groupes avec une durée opératoire légèrement raccourcie mais un risque plus important de luxations précoces après hémi-arthroplastie par voie postérieure dans une population à haut risque anesthésique.
Niveau de preuve
III ; étude comparative de séries continues.
Introduction
Femoral neck fractures constitute a public health probl
{"title":"Pertes sanguines totales après hémi-arthroplastie de hanche pour fracture du col du fémur : voie antérieure versus postérieure","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.004","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.004","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>Les fractures du col du fémur constituent un enjeu de santé publique en raison de leur morbi-mortalité importante chez le sujet âgé. Les pertes sanguines périopératoires peuvent aggraver cette morbidité. Les pertes sanguines, de même que l’influence que la voie d’abord exerce sur elles, restent mal évaluées. Aussi, nous avons mené une étude rétrospective comparative afin de : (1) comparer les pertes sanguines totales selon que les patients étaient opérés par voie antérieure ou par voie postérieure, (2) comparer les taux de transfusion, les durées opératoires et de séjours hospitaliers entre ces deux groupes et, (3) analyser les taux de luxation.</p></div><div><h3>Hypothèse</h3><p>Les pertes sanguines totales sont plus importantes par voie antérieure après hémi-arthroplastie de hanche pour fracture du col du fémur comparativement à la voie postérieure.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Cette étude rétrospective monocentrique et comparative incluait 137 patients opérés par hémi-arthroplastie de hanche entre décembre 2020 et juin 2021, sept patients ont été exclus. Au total, 130 patients ont été analysés : 69 (53,1 %) avaient été opérés par voie antérieure de Hueter (VA) et 61 (46,9 %) par voie postérieure de Moore (VP). L’analyse des pertes sanguines totales était basée sur la formule OSTHEO permettant de recueillir les pertes sanguines « cachées » périopératoires. Le risque de luxation précoce (inférieur à 6 mois) était également analysé.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les pertes sanguines totales étaient similaires entre les deux groupes VA et VP (1626<!--> <!-->±<!--> <!-->506<!--> <!-->mL vs 1746<!--> <!-->±<!--> <!-->692<!--> <!-->mL [<em>p<!--> </em>=<!--> <!-->0,27]). Les taux de transfusion étaient également similaires entre les deux groupes VA et VP (respectivement 23,2 % versus 31,1 % [<em>p<!--> </em>=<!--> <!-->0,31]) ainsi que les durée d’hospitalisation (respectivement 8,5<!--> <!-->±<!--> <!-->3,2 versus 8,2<!--> <!-->±<!--> <!-->3,3<!--> <!-->j [<em>p</em> <!-->=<!--> <!-->0,54]). La durée opératoire était plus courte dans le groupe VP (Δ<!--> <!-->=<!--> <!-->10,3<!--> <!-->±<!--> <!-->14,1<!--> <!-->min [<em>p<!--> </em><<!--> <!-->0,001]) avec un risque de luxation précoce plus important lorsque le patient était opéré par VP (9,8 % vs 1,4 % [<em>p<!--> </em>=<!--> <!-->0,03]).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Cette étude ne montre pas d’influence de la voie d’abord (antérieure ou postérieure) sur les pertes sanguines totales. Les taux de transfusion et durée d’hospitalisation étaient similaires entre les groupes avec une durée opératoire légèrement raccourcie mais un risque plus important de luxations précoces après hémi-arthroplastie par voie postérieure dans une population à haut risque anesthésique.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude comparative de séries continues.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Femoral neck fractures constitute a public health probl","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-19","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044609","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-06-18DOI: 10.1016/j.rcot.2024.05.002
{"title":"Dois-je optimiser l’obliquité de la ligne articulaire lors du remplacement prothétique du genou ?","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.002","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.002","url":null,"abstract":"","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-18","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"142044608","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}
Pub Date : 2024-06-12DOI: 10.1016/j.rcot.2024.05.003
Introduction
L’hallux valgus (HV) sévère est une entité moins fréquente mais dont le traitement est plus difficile. Le traitement peut être conservateur ou non. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le taux de satisfaction des opérés entre deux séries d’HV sévères corrigés par ostéotomie Scarf ostéosynthésée par plaque ou par arthrodèse de la première articulation métatarso-phalangienne (MTP1) avec un recul minimum d’un an. L’hypothèse était que l’arthrodèse est meilleure en termes de satisfaction et de qualité de résultats.
Matériel et méthodes
Une étude ambispective, monocentrique, mono-opérateur a été menée entre 2015 et 2021. Soixante et un pieds (25 arthrodèses et 36 Scarf) ont été inclus avec un suivi médian de 52,6 mois. Les données recueillies étaient la satisfaction, l’adaptation au chaussage, les douleurs persistantes, les complications et les récidives.
Résultats
Les HV opérés par arthrodèse avaient de meilleurs résultats fonctionnels avec p < 0,001 ; un taux de satisfaction de 92 % (60 % très satisfaits et 32 % satisfaits) vs 75 % dans le groupe Scarf (28 % très satisfaits et 47 % satisfaits), une moindre adaptation au chaussage (16 % vs 45 %) et présentaient moins de douleurs persistantes (12 % vs 42 %). Les complications et reprises semblent plus importantes dans le groupe Scarf. Le groupe Scarf retrouvait 3 évolutions en hallux varus (9 %) et 9 récidives (26 %).
Conclusion
La comparaison du traitement des HV sévères par arthrodèse métatarso-phalangienne ou ostéotomie Scarf a fait apparaître un meilleur taux de satisfaction et de meilleurs résultats fonctionnels pour les HV opérés par arthrodèse de la MTP1. Elle n’a pas mis en évidence de différence significative des taux de complications et reprises, mais la présence d’hallux varus et hypocorrections dans le groupe Scarf.
Niveau de preuve
III ; étude de cohorte ambispective.
Introduction
Severe hallux valgus (HV) is a less common entity, but more difficult to treat. Treatment may be conservative or not. The main objective of this study was to evaluate the satisfaction rate of operated patients in two series of severe HV corrected with Scarf osteotomy with plate osteosynthesis or by arthrodesis of the first metatarsophalangeal joint (MTP1) with a minimum follow-up of one year. The hypothesis was arthrodesis is better in terms of satisfaction and quality of results.
Material and methods
An ambispective, monocentric, single-operator study was conducted between 2015 and 2021. Sixty-one feet (25 arthrodeses and 36 Scarf) were included with a median follow-up of 52.6 months. Data collected were satisfaction, adaptation to footwear, chronic pain, complications and recurrences.
Results
HV operated by arthrodesis had better functional results, with P
{"title":"Taux de satisfaction après traitement d’un hallux valgus sévère par ostéotomie Scarf ou par arthrodèse métatarso-phalangienne","authors":"","doi":"10.1016/j.rcot.2024.05.003","DOIUrl":"10.1016/j.rcot.2024.05.003","url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’hallux valgus (HV) sévère est une entité moins fréquente mais dont le traitement est plus difficile. Le traitement peut être conservateur ou non. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le taux de satisfaction des opérés entre deux séries d’HV sévères corrigés par ostéotomie Scarf ostéosynthésée par plaque ou par arthrodèse de la première articulation métatarso-phalangienne (MTP1) avec un recul minimum d’un an. L’hypothèse était que l’arthrodèse est meilleure en termes de satisfaction et de qualité de résultats.</p></div><div><h3>Matériel et méthodes</h3><p>Une étude ambispective, monocentrique, mono-opérateur a été menée entre 2015 et 2021. Soixante et un pieds (25 arthrodèses et 36 Scarf) ont été inclus avec un suivi médian de 52,6 mois. Les données recueillies étaient la satisfaction, l’adaptation au chaussage, les douleurs persistantes, les complications et les récidives.</p></div><div><h3>Résultats</h3><p>Les HV opérés par arthrodèse avaient de meilleurs résultats fonctionnels avec <em>p</em> <!--><<!--> <!-->0,001 ; un taux de satisfaction de 92 % (60 % très satisfaits et 32 % satisfaits) vs 75 % dans le groupe Scarf (28 % très satisfaits et 47 % satisfaits), une moindre adaptation au chaussage (16 % vs 45 %) et présentaient moins de douleurs persistantes (12 % vs 42 %). Les complications et reprises semblent plus importantes dans le groupe Scarf. Le groupe Scarf retrouvait 3 évolutions en hallux varus (9 %) et 9 récidives (26 %).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>La comparaison du traitement des HV sévères par arthrodèse métatarso-phalangienne ou ostéotomie Scarf a fait apparaître un meilleur taux de satisfaction et de meilleurs résultats fonctionnels pour les HV opérés par arthrodèse de la MTP1. Elle n’a pas mis en évidence de différence significative des taux de complications et reprises, mais la présence d’hallux varus et hypocorrections dans le groupe Scarf.</p></div><div><h3>Niveau de preuve</h3><p>III ; étude de cohorte ambispective.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>Severe hallux valgus (HV) is a less common entity, but more difficult to treat. Treatment may be conservative or not. The main objective of this study was to evaluate the satisfaction rate of operated patients in two series of severe HV corrected with Scarf osteotomy with plate osteosynthesis or by arthrodesis of the first metatarsophalangeal joint (MTP1) with a minimum follow-up of one year. The hypothesis was arthrodesis is better in terms of satisfaction and quality of results.</p></div><div><h3>Material and methods</h3><p>An ambispective, monocentric, single-operator study was conducted between 2015 and 2021. Sixty-one feet (25 arthrodeses and 36 Scarf) were included with a median follow-up of 52.6 months. Data collected were satisfaction, adaptation to footwear, chronic pain, complications and recurrences.</p></div><div><h3>Results</h3><p>HV operated by arthrodesis had better functional results, with <em>P</em> <!-","PeriodicalId":39565,"journal":{"name":"Revue de Chirurgie Orthopedique et Traumatologique","volume":null,"pages":null},"PeriodicalIF":0.0,"publicationDate":"2024-06-12","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":null,"resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":"141401341","PeriodicalName":null,"FirstCategoryId":null,"ListUrlMain":null,"RegionNum":0,"RegionCategory":"","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":"","EPubDate":null,"PubModel":null,"JCR":null,"JCRName":null,"Score":null,"Total":0}