M.S. Djigo , O. Kalissa , T.R. Ki , G. Thiaw , A.T. Boye
{"title":"Évaluation des patients suivis pour maladie de Basedow à 6 mois post-irathérapie au service de médecine nucléaire de Hogip","authors":"M.S. Djigo , O. Kalissa , T.R. Ki , G. Thiaw , A.T. Boye","doi":"10.1016/j.mednuc.2025.01.028","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><div>La maladie de Basedow est la plus fréquente des hyperthyroïdies touchant 1 à 2 % de la population avec une prédominance féminine et âgées de 20 à 50 ans. L’évolution sous irathérapie à court terme et à long terme était classée soit en rémission (euthyroïdie ou hypothyroïdie) soit en échec thérapeutique avec persistance de l’hyperthyroïdie.</div></div><div><h3>Moyens et méthodes</h3><div>Étude transversale, descriptive sur une période allant du 1er novembre 2023 au 31 août 2024 et portant sur 25 patients. L’objectif général était d’évaluer la réponse à l’irathérapie après six mois chez les patients suivis pour la maladie de Basedow dans le service de médecine nucléaire de Hogip (Sénégal).</div></div><div><h3>Résultats sociodémographiques</h3><div>Âge médian de 42 ans (36–55) avec des extrêmes de 15 et 67 ans, avec une prédominance féminine avec un sex-ratio de 4/1.</div></div><div><h3>Antécédents terrain</h3><div>Les antécédents familiaux de dysthyroïdie et de goitre étaient à 32 %, les facteurs psychosociaux les plus représentés étaient les problèmes familiaux à 68 %, suivis du décès 48 %.</div></div><div><h3>Données cliniques et thérapeutiques</h3><div>Les symptômes les plus retrouvés étaient : amaigrissement à 100 %, palpitations à 96 % et des tremblements des doigts et nervosité/anxiété à 64 %, un goitre chez 84 % des patients en majorité au stade 2 à 47,6 % et vasculaire à 65 %, tachycardie à 92 % et exophtalmie bilatérale à 52 %. Au diagnostic initial, on a retrouvé une élévation de T4l à 38,4 (32,7–51,8) pmol/L, TSHus abaissée à 0,002 (0,002–0,004) UI/mL et TRAK à 1,8 (1,1–11,9), positifs chez certains de nos patients. Quatorze patients, soit 56 %, ont réalisé une échographie cervicale. La structure du goitre était homogène à 42,9 %, vasculaires à 78,6 % et un volume médian à 32,3 (22,9–46,4) Tous nos patients étaient sous ATS à 100 %, suivis des bêtabloquants à 88 % et la majorité de ces patients étaient en 2<sup>e</sup> intention à l’irathérapie à 96 % avec une dose variante entre 12,6–20,2. L’intervalle du début de la maladie à irathérapie était de 1 à 11 ans.</div></div><div><h3>Données évolutives</h3><div>Sur les 25 participants, 5 ont présenté des signes d’hypométabolisme à 3 mois contre 3 au bout du 6<sup>e</sup> mois. L’évolution favorable à 3 mois était de 23,8 % euthyroïdie clinique, 23,8 % euthyroïdie clinico-biologique, 28,6 % hypothyroïdie et 23,8 % hyperthyroïdie. À 6 mois, l’évolution était plus satisfaisante : 45 % euthyroïdie clinique, 20 % euthyroïdie clinico-biologique, 25 % hypothyroïdie et 10 % hyperthyroïdie.</div></div><div><h3>Conclusion</h3><div>L’irathérapie est un traitement efficace évoluant en euthyroïdie ou en hypothyroïdie ou en hyperthyroïdie. Une bonne collaboration multidisciplinaire est essentielle pour le suivi post-irathérapie.</div></div>","PeriodicalId":49841,"journal":{"name":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","volume":"49 2","pages":"Page 132"},"PeriodicalIF":0.2000,"publicationDate":"2025-03-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":null,"platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Medecine Nucleaire-Imagerie Fonctionnelle et Metabolique","FirstCategoryId":"3","ListUrlMain":"https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0928125825000282","RegionNum":4,"RegionCategory":"医学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q4","JCRName":"PATHOLOGY","Score":null,"Total":0}
Évaluation des patients suivis pour maladie de Basedow à 6 mois post-irathérapie au service de médecine nucléaire de Hogip
La maladie de Basedow est la plus fréquente des hyperthyroïdies touchant 1 à 2 % de la population avec une prédominance féminine et âgées de 20 à 50 ans. L’évolution sous irathérapie à court terme et à long terme était classée soit en rémission (euthyroïdie ou hypothyroïdie) soit en échec thérapeutique avec persistance de l’hyperthyroïdie.
Moyens et méthodes
Étude transversale, descriptive sur une période allant du 1er novembre 2023 au 31 août 2024 et portant sur 25 patients. L’objectif général était d’évaluer la réponse à l’irathérapie après six mois chez les patients suivis pour la maladie de Basedow dans le service de médecine nucléaire de Hogip (Sénégal).
Résultats sociodémographiques
Âge médian de 42 ans (36–55) avec des extrêmes de 15 et 67 ans, avec une prédominance féminine avec un sex-ratio de 4/1.
Antécédents terrain
Les antécédents familiaux de dysthyroïdie et de goitre étaient à 32 %, les facteurs psychosociaux les plus représentés étaient les problèmes familiaux à 68 %, suivis du décès 48 %.
Données cliniques et thérapeutiques
Les symptômes les plus retrouvés étaient : amaigrissement à 100 %, palpitations à 96 % et des tremblements des doigts et nervosité/anxiété à 64 %, un goitre chez 84 % des patients en majorité au stade 2 à 47,6 % et vasculaire à 65 %, tachycardie à 92 % et exophtalmie bilatérale à 52 %. Au diagnostic initial, on a retrouvé une élévation de T4l à 38,4 (32,7–51,8) pmol/L, TSHus abaissée à 0,002 (0,002–0,004) UI/mL et TRAK à 1,8 (1,1–11,9), positifs chez certains de nos patients. Quatorze patients, soit 56 %, ont réalisé une échographie cervicale. La structure du goitre était homogène à 42,9 %, vasculaires à 78,6 % et un volume médian à 32,3 (22,9–46,4) Tous nos patients étaient sous ATS à 100 %, suivis des bêtabloquants à 88 % et la majorité de ces patients étaient en 2e intention à l’irathérapie à 96 % avec une dose variante entre 12,6–20,2. L’intervalle du début de la maladie à irathérapie était de 1 à 11 ans.
Données évolutives
Sur les 25 participants, 5 ont présenté des signes d’hypométabolisme à 3 mois contre 3 au bout du 6e mois. L’évolution favorable à 3 mois était de 23,8 % euthyroïdie clinique, 23,8 % euthyroïdie clinico-biologique, 28,6 % hypothyroïdie et 23,8 % hyperthyroïdie. À 6 mois, l’évolution était plus satisfaisante : 45 % euthyroïdie clinique, 20 % euthyroïdie clinico-biologique, 25 % hypothyroïdie et 10 % hyperthyroïdie.
Conclusion
L’irathérapie est un traitement efficace évoluant en euthyroïdie ou en hypothyroïdie ou en hyperthyroïdie. Une bonne collaboration multidisciplinaire est essentielle pour le suivi post-irathérapie.
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Le but de Médecine nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique est de fournir une plate-forme d''échange d''informations cliniques et scientifiques pour la communauté francophone de médecine nucléaire, et de constituer une expérience pédagogique de la rédaction médicale en conformité avec les normes internationales.