{"title":"皮埃尔·贝勒与英国和英国人的关系:他的通信记录","authors":"A. Mckenna","doi":"10.1080/20563035.2018.1539334","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Cette étude porte sur le réseau des relations de Bayle en Angleterre tel qu’il apparaît dans sa correspondance, dont l'édition critique est désormais complète (Oxford, The Voltaire Foundation, 1999-2017, 15 vols). Bayle ne parle pas l’anglais mais il suit avec attention les nouvelles politiques, littéraires et scientifiques anglaises: son monde est la République des Lettres, qui ne connaît pas de frontières nationales. Il entretient des relations suivies avec de nombreux exilés au Refuge britannique et il apporte son aide à plusieurs candidats à l’exil. Il fréquente le milieu des plénipotentiaires des négociations de Ryswick. Une lettre de James Vernon révèle l’excellente réputation de Bayle auprès des hommes politiques britanniques – qui envoient leurs enfants suivre ses cours à Rotterdam, qui cherchent à le faire venir en Angleterre comme précepteur et qui rivalisent pour obtenir la dédicace du Dictionnaire. Bayle entretient une correspondance suivie avec la Royal Society et avec Robert Boyle en particulier. A Rotterdam même, il reçoit la visite de plusieurs voyageurs anglais au retour de leur Grand Tour. Etant proche de Benjamin Furly, il rencontre chez lui Locke et Shaftesbury, et maintient une correspondance avec ces deux philosophes, comme aussi avec Pierre Coste, le traducteur de Locke. Il a certainement rencontré Toland et a entretenu avec lui une correspondance aujourd’hui perdue.","PeriodicalId":40652,"journal":{"name":"Early Modern French Studies","volume":"40 1","pages":"179 - 198"},"PeriodicalIF":0.2000,"publicationDate":"2018-07-03","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"https://sci-hub-pdf.com/10.1080/20563035.2018.1539334","citationCount":"2","resultStr":"{\"title\":\"Les relations de Pierre Bayle avec l'Angleterre et avec les Anglais: le témoignage de sa correspondance\",\"authors\":\"A. Mckenna\",\"doi\":\"10.1080/20563035.2018.1539334\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Cette étude porte sur le réseau des relations de Bayle en Angleterre tel qu’il apparaît dans sa correspondance, dont l'édition critique est désormais complète (Oxford, The Voltaire Foundation, 1999-2017, 15 vols). Bayle ne parle pas l’anglais mais il suit avec attention les nouvelles politiques, littéraires et scientifiques anglaises: son monde est la République des Lettres, qui ne connaît pas de frontières nationales. Il entretient des relations suivies avec de nombreux exilés au Refuge britannique et il apporte son aide à plusieurs candidats à l’exil. Il fréquente le milieu des plénipotentiaires des négociations de Ryswick. Une lettre de James Vernon révèle l’excellente réputation de Bayle auprès des hommes politiques britanniques – qui envoient leurs enfants suivre ses cours à Rotterdam, qui cherchent à le faire venir en Angleterre comme précepteur et qui rivalisent pour obtenir la dédicace du Dictionnaire. Bayle entretient une correspondance suivie avec la Royal Society et avec Robert Boyle en particulier. A Rotterdam même, il reçoit la visite de plusieurs voyageurs anglais au retour de leur Grand Tour. Etant proche de Benjamin Furly, il rencontre chez lui Locke et Shaftesbury, et maintient une correspondance avec ces deux philosophes, comme aussi avec Pierre Coste, le traducteur de Locke. Il a certainement rencontré Toland et a entretenu avec lui une correspondance aujourd’hui perdue.\",\"PeriodicalId\":40652,\"journal\":{\"name\":\"Early Modern French Studies\",\"volume\":\"40 1\",\"pages\":\"179 - 198\"},\"PeriodicalIF\":0.2000,\"publicationDate\":\"2018-07-03\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"https://sci-hub-pdf.com/10.1080/20563035.2018.1539334\",\"citationCount\":\"2\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Early Modern French Studies\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.1080/20563035.2018.1539334\",\"RegionNum\":3,\"RegionCategory\":\"历史学\",\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"Q2\",\"JCRName\":\"HISTORY\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Early Modern French Studies","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.1080/20563035.2018.1539334","RegionNum":3,"RegionCategory":"历史学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q2","JCRName":"HISTORY","Score":null,"Total":0}
Les relations de Pierre Bayle avec l'Angleterre et avec les Anglais: le témoignage de sa correspondance
Cette étude porte sur le réseau des relations de Bayle en Angleterre tel qu’il apparaît dans sa correspondance, dont l'édition critique est désormais complète (Oxford, The Voltaire Foundation, 1999-2017, 15 vols). Bayle ne parle pas l’anglais mais il suit avec attention les nouvelles politiques, littéraires et scientifiques anglaises: son monde est la République des Lettres, qui ne connaît pas de frontières nationales. Il entretient des relations suivies avec de nombreux exilés au Refuge britannique et il apporte son aide à plusieurs candidats à l’exil. Il fréquente le milieu des plénipotentiaires des négociations de Ryswick. Une lettre de James Vernon révèle l’excellente réputation de Bayle auprès des hommes politiques britanniques – qui envoient leurs enfants suivre ses cours à Rotterdam, qui cherchent à le faire venir en Angleterre comme précepteur et qui rivalisent pour obtenir la dédicace du Dictionnaire. Bayle entretient une correspondance suivie avec la Royal Society et avec Robert Boyle en particulier. A Rotterdam même, il reçoit la visite de plusieurs voyageurs anglais au retour de leur Grand Tour. Etant proche de Benjamin Furly, il rencontre chez lui Locke et Shaftesbury, et maintient une correspondance avec ces deux philosophes, comme aussi avec Pierre Coste, le traducteur de Locke. Il a certainement rencontré Toland et a entretenu avec lui une correspondance aujourd’hui perdue.
期刊介绍:
Early Modern French Studies (formerly Seventeenth-Century French Studies) publishes high-quality, peer-reviewed, original articles in English and French on a broad range of literary, cultural, methodological, and theoretical topics relating to the study of early modern France. The journal has expanded its historical scope and now covers work on the sixteenth, seventeenth, and eighteenth centuries. Within this period of French literary and cultural history, the journal particularly welcomes work that relates to the term ''early modern'', as well as work that interrogates it. It continues to publish special issues devoted to particular topics (such as the highly successful 2014 special issue on the cultural history of fans) as well as individual submissions.