{"title":"“她认为我会娶她,但我不会”:加纳自愿结合的性别概念化","authors":"R. Obeng-Hinneh","doi":"10.3138/jcfs.53.3.050","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:A large body of work on consensual unions suggests a unitary household conception of consensual unions either as a precursor or an alternative to marriage. Another set of literature, though quite scanty, reveals gender differences in experiences in consensual unions. This paper adds to the argument that attitudes towards intimate relationships and marriage can be gendered. As a result, one partner may hope for the conversion of a consensual union to marriage whilst the other would not. The paper interrogates the ways in which the socio-cultural context of Ghana influences the gendered attitudes towards consensual unions as a form of intimate partnership and creates a sense of 'commitment phobia' particularly for men. To do this, thirty-one people with varying ethnic and socio-economic backgrounds were purposively sampled. In-depth interviews were conducted separately for the individual partners. The paper concludes that contrary to the unitary household conception of consensual unions, there is a gendered conceptualisation of these unions where women are more likely to think of consensual unions as a precursor to marriage while men think of it as an alternative to marriage.Résumé:De nombreux travaux sur les unions consensuelles laissent entrevoir une conception familiale unitaire des unions consensuelles soit comme un précurseur, soit comme une alternative au mariage. Une autre série de documents, bien que peu nombreux, révèle des différences entre les sexes dans les expériences d'unions consensuelles. Cet article ajoute à l'argument selon lequel les attitudes envers les relations intimes et le mariage peuvent être sexuées. Par conséquent, un partenaire peut espérer qu'une union consensuelle se transforme en mariage alors que l'autre ne le souhaite pas. L'article s'interroge sur la manière dont le contexte socioculturel du Ghana influence les attitudes sexuées envers les unions consensuelles en tant que forme de partenariat intime et crée un sentiment de \"phobie de l'engagement\", en particulier chez les hommes. Pour ce faire, trente et une personnes d'origines ethniques et socio-économiques diverses ont été échantillonnées à dessein. Des entretiens approfondis ont été menés séparément pour les partenaires individuels. 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"She Thinks I'll Marry Her, but I Won't": The Gendered Conceptualisation of Consensual Unions in Ghana
Abstract:A large body of work on consensual unions suggests a unitary household conception of consensual unions either as a precursor or an alternative to marriage. Another set of literature, though quite scanty, reveals gender differences in experiences in consensual unions. This paper adds to the argument that attitudes towards intimate relationships and marriage can be gendered. As a result, one partner may hope for the conversion of a consensual union to marriage whilst the other would not. The paper interrogates the ways in which the socio-cultural context of Ghana influences the gendered attitudes towards consensual unions as a form of intimate partnership and creates a sense of 'commitment phobia' particularly for men. To do this, thirty-one people with varying ethnic and socio-economic backgrounds were purposively sampled. In-depth interviews were conducted separately for the individual partners. The paper concludes that contrary to the unitary household conception of consensual unions, there is a gendered conceptualisation of these unions where women are more likely to think of consensual unions as a precursor to marriage while men think of it as an alternative to marriage.Résumé:De nombreux travaux sur les unions consensuelles laissent entrevoir une conception familiale unitaire des unions consensuelles soit comme un précurseur, soit comme une alternative au mariage. Une autre série de documents, bien que peu nombreux, révèle des différences entre les sexes dans les expériences d'unions consensuelles. Cet article ajoute à l'argument selon lequel les attitudes envers les relations intimes et le mariage peuvent être sexuées. Par conséquent, un partenaire peut espérer qu'une union consensuelle se transforme en mariage alors que l'autre ne le souhaite pas. L'article s'interroge sur la manière dont le contexte socioculturel du Ghana influence les attitudes sexuées envers les unions consensuelles en tant que forme de partenariat intime et crée un sentiment de "phobie de l'engagement", en particulier chez les hommes. Pour ce faire, trente et une personnes d'origines ethniques et socio-économiques diverses ont été échantillonnées à dessein. Des entretiens approfondis ont été menés séparément pour les partenaires individuels. L'article conclut que, contrairement à la conception familiale unitaire des unions consensuelles, il existe une conceptualisation sexuée de ces unions, les femmes étant plus susceptibles de considérer les unions consensuelles comme un précurseur du mariage, tandis que les hommes les considèrent comme une alternative au mariage.