{"title":"#废除NCR:围绕疯狂辩护的社交媒体叙事的定性分析","authors":"Ilvy Goossens, M. Jordan, Tonia L. Nicholls","doi":"10.3138/cjccj.2020-0019","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"Abstract:This article presents an analysis of social media posts by laypersons regarding a finding of Not Criminally Responsible on Account of Mental Disorder (NCRMD) for Matthew de Grood after a high-profile trial in 2016 in Canada. From trial to verdict, a total of 4,991 tweets relating to the case were harvested from Twitter. Qualitative content analysis of 365 tweets by laypersons revealed three themes – largely equating the insanity defense to a legal loophole: (1) The case exemplified a misappropriation of the legal defense (e.g., due to privilege, due to the seriousness of the offence); (2) The perception existed that the NCRMD defence is a miscarriage of justice; (3) Many comments reflected a search for answers and justice. These embodied the ABCs of NCRMD: advocating, blaming, and clarifying. A need for public education about the forensic psychiatric system is evident; misconceptions about the insanity defence appeared pervasive. Further research could focus on the efficacy of knowledge translation over new media channels, such as Twitter.Résumé:Cet article présente une analyse de billets publiés sur les médias sociaux par des non-spécialistes au sujet de la déclaration de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux (NRCTM) de Matthew de Grood après un procèstrès médiatisé en 2016, au Canada. Du procès au verdict, un total de 4991 gazouillis portant sur le dossier a été recueilli sur Twitter. Une analyse qualitative de contenu de 365 gazouillis écrits par des non-spécialistes a dévoilé trois thèmes – lesquels mettent au même niveau la défense fondée sur les troubles mentaux et un vide juridique : (1) La cause était un exemple de l’abus de la défense légale (p. ex. à cause de privilèges, à cause du caractère sérieux du crime) ; (2) Une perception que la défense NRCTM était un déni de justice ; (3) De nombreux commentaires démontraient une quête de réponses et de justice : Les fondements de la NRCTM : plaider, accuser et clarifier. Le besoin d’un enseignement public au sujet du système de psychiatrie légale est évident ; des idées fausses au sujet de la défense fondée sur les troubles mentauxsemblaient répandues. Plus de recherche pourrait mettre l’accent sur l’efficacité du transfert des connaissances sur les nouveaux canaux médiatiques, comme Twitter.","PeriodicalId":46586,"journal":{"name":"Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice","volume":"63 1","pages":"46 - 67"},"PeriodicalIF":0.9000,"publicationDate":"2021-04-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"#AbolishNCR: A Qualitative Analysis of Social Media Narratives around the Insanity Defense\",\"authors\":\"Ilvy Goossens, M. Jordan, Tonia L. Nicholls\",\"doi\":\"10.3138/cjccj.2020-0019\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"Abstract:This article presents an analysis of social media posts by laypersons regarding a finding of Not Criminally Responsible on Account of Mental Disorder (NCRMD) for Matthew de Grood after a high-profile trial in 2016 in Canada. From trial to verdict, a total of 4,991 tweets relating to the case were harvested from Twitter. Qualitative content analysis of 365 tweets by laypersons revealed three themes – largely equating the insanity defense to a legal loophole: (1) The case exemplified a misappropriation of the legal defense (e.g., due to privilege, due to the seriousness of the offence); (2) The perception existed that the NCRMD defence is a miscarriage of justice; (3) Many comments reflected a search for answers and justice. These embodied the ABCs of NCRMD: advocating, blaming, and clarifying. A need for public education about the forensic psychiatric system is evident; misconceptions about the insanity defence appeared pervasive. Further research could focus on the efficacy of knowledge translation over new media channels, such as Twitter.Résumé:Cet article présente une analyse de billets publiés sur les médias sociaux par des non-spécialistes au sujet de la déclaration de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux (NRCTM) de Matthew de Grood après un procèstrès médiatisé en 2016, au Canada. Du procès au verdict, un total de 4991 gazouillis portant sur le dossier a été recueilli sur Twitter. Une analyse qualitative de contenu de 365 gazouillis écrits par des non-spécialistes a dévoilé trois thèmes – lesquels mettent au même niveau la défense fondée sur les troubles mentaux et un vide juridique : (1) La cause était un exemple de l’abus de la défense légale (p. ex. à cause de privilèges, à cause du caractère sérieux du crime) ; (2) Une perception que la défense NRCTM était un déni de justice ; (3) De nombreux commentaires démontraient une quête de réponses et de justice : Les fondements de la NRCTM : plaider, accuser et clarifier. Le besoin d’un enseignement public au sujet du système de psychiatrie légale est évident ; des idées fausses au sujet de la défense fondée sur les troubles mentauxsemblaient répandues. Plus de recherche pourrait mettre l’accent sur l’efficacité du transfert des connaissances sur les nouveaux canaux médiatiques, comme Twitter.\",\"PeriodicalId\":46586,\"journal\":{\"name\":\"Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice\",\"volume\":\"63 1\",\"pages\":\"46 - 67\"},\"PeriodicalIF\":0.9000,\"publicationDate\":\"2021-04-01\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice\",\"FirstCategoryId\":\"90\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.3138/cjccj.2020-0019\",\"RegionNum\":4,\"RegionCategory\":\"社会学\",\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"Q3\",\"JCRName\":\"CRIMINOLOGY & PENOLOGY\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice","FirstCategoryId":"90","ListUrlMain":"https://doi.org/10.3138/cjccj.2020-0019","RegionNum":4,"RegionCategory":"社会学","ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"Q3","JCRName":"CRIMINOLOGY & PENOLOGY","Score":null,"Total":0}
引用次数: 0
摘要
摘要:本文介绍了2016年加拿大一次高知名度审判后,非专业人士对Matthew De Grood的社交媒体帖子的分析,该帖子涉及发现对精神障碍(NCRMD)不负刑事责任。从审判到判决,共有4991条与案件有关的推文来自推特。非个人对365条推文的定性内容分析揭示了三个主题——大致相当于对法律流氓的疯狂辩护:(1)该案说明了对法律辩护的滥用(例如,由于特权,由于犯罪的严重性);(2)有人认为,NCRMD辩护是滥用司法;(3)许多评论反映了对答案和正义的搜索。这些体现了NCRMD的基本知识:倡导、指责和澄清。显然需要对法医精神病学系统进行公共教育;对疯狂防御的误解似乎是普遍的。摘要:本文分析了非专业人士在社交媒体上发布的关于马修·德·格罗德(Matthew De Grood)在2016年加拿大一次引人注目的诉讼后宣布精神障碍不承担刑事责任(NRCTM)的帖子。从审判到判决,Twitter上共收集了4991条关于该案的推文。对365条非专家推文内容的定性分析揭示了三个主题——将基于精神障碍的辩护与法律真空等同起来:(1)案件是滥用法律辩护的一个例子(例如,由于特权,因为犯罪的严重性);(2)认为NRCTM辩护是拒绝司法;(3)许多评论表明了对答案和正义的追求:NRCTM的基础:辩护、指控和澄清。显然需要对法医精神病学系统进行公共教育;关于基于下巴障碍的防御的误解似乎很普遍。更多的研究可能侧重于将知识转移到新媒体渠道(如Twitter)的有效性。
#AbolishNCR: A Qualitative Analysis of Social Media Narratives around the Insanity Defense
Abstract:This article presents an analysis of social media posts by laypersons regarding a finding of Not Criminally Responsible on Account of Mental Disorder (NCRMD) for Matthew de Grood after a high-profile trial in 2016 in Canada. From trial to verdict, a total of 4,991 tweets relating to the case were harvested from Twitter. Qualitative content analysis of 365 tweets by laypersons revealed three themes – largely equating the insanity defense to a legal loophole: (1) The case exemplified a misappropriation of the legal defense (e.g., due to privilege, due to the seriousness of the offence); (2) The perception existed that the NCRMD defence is a miscarriage of justice; (3) Many comments reflected a search for answers and justice. These embodied the ABCs of NCRMD: advocating, blaming, and clarifying. A need for public education about the forensic psychiatric system is evident; misconceptions about the insanity defence appeared pervasive. Further research could focus on the efficacy of knowledge translation over new media channels, such as Twitter.Résumé:Cet article présente une analyse de billets publiés sur les médias sociaux par des non-spécialistes au sujet de la déclaration de non-responsabilité criminelle pour cause de troubles mentaux (NRCTM) de Matthew de Grood après un procèstrès médiatisé en 2016, au Canada. Du procès au verdict, un total de 4991 gazouillis portant sur le dossier a été recueilli sur Twitter. Une analyse qualitative de contenu de 365 gazouillis écrits par des non-spécialistes a dévoilé trois thèmes – lesquels mettent au même niveau la défense fondée sur les troubles mentaux et un vide juridique : (1) La cause était un exemple de l’abus de la défense légale (p. ex. à cause de privilèges, à cause du caractère sérieux du crime) ; (2) Une perception que la défense NRCTM était un déni de justice ; (3) De nombreux commentaires démontraient une quête de réponses et de justice : Les fondements de la NRCTM : plaider, accuser et clarifier. Le besoin d’un enseignement public au sujet du système de psychiatrie légale est évident ; des idées fausses au sujet de la défense fondée sur les troubles mentauxsemblaient répandues. Plus de recherche pourrait mettre l’accent sur l’efficacité du transfert des connaissances sur les nouveaux canaux médiatiques, comme Twitter.
期刊介绍:
The Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice publishes quarterly coverage of the theoretical and scientific aspects of the study of crime and the practical problems of law enforcement, administration of justice and the treatment of offenders, particularly in the Canadian context. Since 1958, this peer-reviewed journal has provided a forum for original contributions and discussions in the fields of criminology and criminal justice. This bilingual, peer-reviewed journal was previously called the Canadian Journal of Criminology, the Canadian Journal of Criminology and Corrections, and the Canadian Journal of Corrections.