Interpretation of epileptogenic lesions: Its limitations in medico-legal experts’ reports

Focal cortical dysplasia (FCD) is the third leading cause of pharmacoresistant epilepsy diagnosed by epilepsy surgery and is a common malformation of cerebral cortical development. It is marked by abnormalities of cortical lamination, neuronal differentiation, and neuronal maturation. These epileptogenic lesions have proven anatomical and clinical correlations. Only one case of incidental FCD had been described. Incidental findings highlight infrequent lesions that go unnoticed when a person is alive. It can be an important finding for pathologists as well as for the forensic expert. The difficulty of the expertise will be in cases where these incidental lesions are known to cause symptoms that may be the cause of death. We wish to argue if they can be used in a medico-legal procedure. We report two cases demonstrating discrepancies between anatomical and clinical features, which should encourage the medical expert to use caution when interpreting neuropathological reports.

La dysplasie corticale focale (DCF) est la troisième cause d’épilepsie pharmacorésistante diagnostiquée par chirurgie de l’épilepsie. Il s’agit d’une malformation courante du développement cortical cérébral. Elle est marquée par des anomalies de la stratification corticale, de la différenciation neuronale et de la maturation neuronale. Ces lésions épileptogènes ont des corrélations anatomiques et cliniques prouvées. Un seul cas de DCF de découverte fortuite à l’imagerie a été décrit dans la littérature. Ces découvertes fortuites mettent en évidence des lésions peu fréquentes qui passent inaperçues lorsqu’une personne est en vie. Or, ces lésions sont une découverte importante pour les pathologistes ainsi que pour l’expert médico-légal. La difficulté de l’expertise se situera dans les cas où ces lésions incidentelles sont connues pour provoquer des symptômes pouvant être la cause du décès. Nous souhaitons discuter s’ils peuvent être utilisés dans une procédure médico-légale. Nous rapportons deux cas démontrant des divergences entre les caractéristiques anatomiques et cliniques, ce qui devrait inciter l’expert médical à faire preuve de prudence dans l’interprétation des rapports neuropathologiques.