{"title":"Lynette Viadom Boakye绘画写作的多功能","authors":"Murielle Martin","doi":"10.26522/vp.v20i1.4314","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"La perspective développée par Lynette Viadom-Boakye est celle d’une peinture-écriture instaurée par l’idée d’une réaction vitale contre le réel. Elle est peintre et se découvre des talents d’écrivaine dans la création d’un récit de soi nommé le lieu-récit. Son engagement montre qu’elle est subtilement politisée car elle peint uniquement des êtres de couleur noire ou des êtres humains Noirs en contact avec des animaux domestiqués : perroquets, aigles, hiboux. Elle est une écrivaine tourmentée par le désir de voir et de ne plus rivaliser toujours avec elle-même : elle vit triomphalement l’imaginaire verbal par le passage à l’image peinte. Ce qui semble vital, relève de la présence subtile et fugitive de silhouettes humaines qui rêvent et s’éveillent à l’interférence de l’imaginaire née de la magie du rêve et de l’utopie fictionnelle. Ces silhouettes humaines réclament d’échapper à la hiérarchie de sexe : dominant/dominé, fort/faible. Ces êtres humains sont réceptifs aux sons des mots, vivent des événements intimes, secrets et vitaux. Ils souhaitent être reconnus comme « citoyens du monde ». Il s’agit de ne plus mettre en doute le geste de l’artiste à s’ouvrir au voyage poétique des mots subordonnés à une poїétique de l’errance fictionnelle dans ses œuvres. La méthodologie pratiquée sera la suivante : expliquer la poїétique de l’errance fictionnelle de l’écriture picturale de l’artiste.","PeriodicalId":40155,"journal":{"name":"Voix Plurielles","volume":" ","pages":""},"PeriodicalIF":0.1000,"publicationDate":"2023-05-06","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"fonction polyvalente de l’écriture picturale de Lynette Viadom-Boakye\",\"authors\":\"Murielle Martin\",\"doi\":\"10.26522/vp.v20i1.4314\",\"DOIUrl\":null,\"url\":null,\"abstract\":\"La perspective développée par Lynette Viadom-Boakye est celle d’une peinture-écriture instaurée par l’idée d’une réaction vitale contre le réel. Elle est peintre et se découvre des talents d’écrivaine dans la création d’un récit de soi nommé le lieu-récit. Son engagement montre qu’elle est subtilement politisée car elle peint uniquement des êtres de couleur noire ou des êtres humains Noirs en contact avec des animaux domestiqués : perroquets, aigles, hiboux. Elle est une écrivaine tourmentée par le désir de voir et de ne plus rivaliser toujours avec elle-même : elle vit triomphalement l’imaginaire verbal par le passage à l’image peinte. Ce qui semble vital, relève de la présence subtile et fugitive de silhouettes humaines qui rêvent et s’éveillent à l’interférence de l’imaginaire née de la magie du rêve et de l’utopie fictionnelle. Ces silhouettes humaines réclament d’échapper à la hiérarchie de sexe : dominant/dominé, fort/faible. Ces êtres humains sont réceptifs aux sons des mots, vivent des événements intimes, secrets et vitaux. Ils souhaitent être reconnus comme « citoyens du monde ». Il s’agit de ne plus mettre en doute le geste de l’artiste à s’ouvrir au voyage poétique des mots subordonnés à une poїétique de l’errance fictionnelle dans ses œuvres. La méthodologie pratiquée sera la suivante : expliquer la poїétique de l’errance fictionnelle de l’écriture picturale de l’artiste.\",\"PeriodicalId\":40155,\"journal\":{\"name\":\"Voix Plurielles\",\"volume\":\" \",\"pages\":\"\"},\"PeriodicalIF\":0.1000,\"publicationDate\":\"2023-05-06\",\"publicationTypes\":\"Journal Article\",\"fieldsOfStudy\":null,\"isOpenAccess\":false,\"openAccessPdf\":\"\",\"citationCount\":\"0\",\"resultStr\":null,\"platform\":\"Semanticscholar\",\"paperid\":null,\"PeriodicalName\":\"Voix Plurielles\",\"FirstCategoryId\":\"1085\",\"ListUrlMain\":\"https://doi.org/10.26522/vp.v20i1.4314\",\"RegionNum\":0,\"RegionCategory\":null,\"ArticlePicture\":[],\"TitleCN\":null,\"AbstractTextCN\":null,\"PMCID\":null,\"EPubDate\":\"\",\"PubModel\":\"\",\"JCR\":\"0\",\"JCRName\":\"LITERATURE\",\"Score\":null,\"Total\":0}","platform":"Semanticscholar","paperid":null,"PeriodicalName":"Voix Plurielles","FirstCategoryId":"1085","ListUrlMain":"https://doi.org/10.26522/vp.v20i1.4314","RegionNum":0,"RegionCategory":null,"ArticlePicture":[],"TitleCN":null,"AbstractTextCN":null,"PMCID":null,"EPubDate":"","PubModel":"","JCR":"0","JCRName":"LITERATURE","Score":null,"Total":0}
fonction polyvalente de l’écriture picturale de Lynette Viadom-Boakye
La perspective développée par Lynette Viadom-Boakye est celle d’une peinture-écriture instaurée par l’idée d’une réaction vitale contre le réel. Elle est peintre et se découvre des talents d’écrivaine dans la création d’un récit de soi nommé le lieu-récit. Son engagement montre qu’elle est subtilement politisée car elle peint uniquement des êtres de couleur noire ou des êtres humains Noirs en contact avec des animaux domestiqués : perroquets, aigles, hiboux. Elle est une écrivaine tourmentée par le désir de voir et de ne plus rivaliser toujours avec elle-même : elle vit triomphalement l’imaginaire verbal par le passage à l’image peinte. Ce qui semble vital, relève de la présence subtile et fugitive de silhouettes humaines qui rêvent et s’éveillent à l’interférence de l’imaginaire née de la magie du rêve et de l’utopie fictionnelle. Ces silhouettes humaines réclament d’échapper à la hiérarchie de sexe : dominant/dominé, fort/faible. Ces êtres humains sont réceptifs aux sons des mots, vivent des événements intimes, secrets et vitaux. Ils souhaitent être reconnus comme « citoyens du monde ». Il s’agit de ne plus mettre en doute le geste de l’artiste à s’ouvrir au voyage poétique des mots subordonnés à une poїétique de l’errance fictionnelle dans ses œuvres. La méthodologie pratiquée sera la suivante : expliquer la poїétique de l’errance fictionnelle de l’écriture picturale de l’artiste.