{"title":"成像对儿童白眼诊断的贡献","authors":"O. Bergès","doi":"10.1016/j.jidi.2022.07.011","DOIUrl":null,"url":null,"abstract":"<div><h3>Introduction</h3><p>L’œil d’un enfant peut apparaître blanc, en rapport soit avec une opacité de la cornée, soit avec un aspect blanc de la pupille ou leucocorie, qui peut être le témoin d’une cataracte ou d’une lésion du segment postérieur. Dans la moitié des cas, il s’agit d’un rétinoblastome, tumeur maligne et, dans l’autre moitié des cas, de nombreuses entités congénitales malformatives ou vasculaires, regroupées sous le terme de pseudo-gliomes.</p></div><div><h3>Données récentes</h3><p>Pour les opacités de cornée néonatales, c’est l’échographie à 50 MHz qui permet le diagnostic, mais il convient d’utiliser également des fréquences plus basses pour explorer les autres anomalies du globe oculaire fréquemment associées. Pour les opacités cristalliniennes, c’est à 20 MHz qu’on analyse le mieux le cristallin, mais le bilan pré-implant à 10 MHz est indispensable et, le plus souvent, suffisant. Devant une leucocorie, une échographie avec doppler initiale est utile pour différencier un rétinoblastome, tumeur maligne d’un pseudo-gliome/pseudo-rétinoblastome correspondant à de nombreuses entités, sans risque vital, mais au pronostic visuel sombre. Le bilan d’imagerie du rétinoblastome est du ressort de l’IRM, tant pour le diagnostic que pour l’extension. Le bilan d’un pseudo-gliome est assuré au mieux par une échographie avec doppler après un examen clinique soigneux, sous anesthésie générale. Pour les autres tumeurs intraoculaires de l’enfant, rarement responsables d’un œil blanc, angiomes et médulloépithéliomes, le bilan est au mieux assuré par l’échographie et l’IRM et parfois par une échographie à 50 MHz seule (nævoxanthoendothéliome).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>L’échographie et l’IRM aident à faire le bilan des différentes pathologies à l’origine d’un œil blanc chez un enfant.</p></div><div><h3>Introduction</h3><p>In a child, the eye may appear white, either in connection with corneal opacity or with a white appearance of the pupil, or leukocoria, which may be indicative of a cataract or a lesion of the posterior segment; in half of the cases, it is a retinoblastoma, a malignant tumor and, in the other half of the cases, there are many congenital malformative or vascular entities, grouped together under the term pseudogliomas.</p></div><div><h3>Recent data</h3><p>For neonatal corneal opacities, ultrasound at 50 MHz is diagnostic, but lower frequencies should also be used to explore other frequently associated eyeball abnormalities. For crystalline opacities, 20 MHz is the best frequency to analyze the lens, but the pre-implant assessment at 10 MHz is also essential. In the presence of leukocoria, an initial ultrasound with Doppler is useful to differentiate a retinoblastoma, a malignant tumor, from a pseudoglioma/pseudoretinoblastoma corresponding to numerous entities, without vital risk, but with a poor visual prognosis. The imaging workup of retinoblastoma is the responsibility of MRI, both for diagnosis and for extension. The assessment of a pseudoglioma is best performed by ultrasound with Doppler after careful clinical examination under general anesthesia. For other intraocular tumors in children, rarely responsible for white eye, angiomas and medulloepithliomas, the assessment is best performed by ultrasound and MRI, and sometimes by 50 MHz ultrasound alone (naevoxanthoendothelioma).</p></div><div><h3>Conclusion</h3><p>Ultrasound and MRI help to assess the various pathologies that cause white eye in a child.</p></div>","PeriodicalId":100747,"journal":{"name":"Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle","volume":"6 4","pages":"Pages 245-252"},"PeriodicalIF":0.0000,"publicationDate":"2023-09-01","publicationTypes":"Journal Article","fieldsOfStudy":null,"isOpenAccess":false,"openAccessPdf":"","citationCount":"0","resultStr":"{\"title\":\"Apport de l’imagerie pour le diagnostic d’un œil blanc chez l’enfant\",\"authors\":\"O. 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Pour les opacités cristalliniennes, c’est à 20 MHz qu’on analyse le mieux le cristallin, mais le bilan pré-implant à 10 MHz est indispensable et, le plus souvent, suffisant. Devant une leucocorie, une échographie avec doppler initiale est utile pour différencier un rétinoblastome, tumeur maligne d’un pseudo-gliome/pseudo-rétinoblastome correspondant à de nombreuses entités, sans risque vital, mais au pronostic visuel sombre. Le bilan d’imagerie du rétinoblastome est du ressort de l’IRM, tant pour le diagnostic que pour l’extension. Le bilan d’un pseudo-gliome est assuré au mieux par une échographie avec doppler après un examen clinique soigneux, sous anesthésie générale. 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Apport de l’imagerie pour le diagnostic d’un œil blanc chez l’enfant
Introduction
L’œil d’un enfant peut apparaître blanc, en rapport soit avec une opacité de la cornée, soit avec un aspect blanc de la pupille ou leucocorie, qui peut être le témoin d’une cataracte ou d’une lésion du segment postérieur. Dans la moitié des cas, il s’agit d’un rétinoblastome, tumeur maligne et, dans l’autre moitié des cas, de nombreuses entités congénitales malformatives ou vasculaires, regroupées sous le terme de pseudo-gliomes.
Données récentes
Pour les opacités de cornée néonatales, c’est l’échographie à 50 MHz qui permet le diagnostic, mais il convient d’utiliser également des fréquences plus basses pour explorer les autres anomalies du globe oculaire fréquemment associées. Pour les opacités cristalliniennes, c’est à 20 MHz qu’on analyse le mieux le cristallin, mais le bilan pré-implant à 10 MHz est indispensable et, le plus souvent, suffisant. Devant une leucocorie, une échographie avec doppler initiale est utile pour différencier un rétinoblastome, tumeur maligne d’un pseudo-gliome/pseudo-rétinoblastome correspondant à de nombreuses entités, sans risque vital, mais au pronostic visuel sombre. Le bilan d’imagerie du rétinoblastome est du ressort de l’IRM, tant pour le diagnostic que pour l’extension. Le bilan d’un pseudo-gliome est assuré au mieux par une échographie avec doppler après un examen clinique soigneux, sous anesthésie générale. Pour les autres tumeurs intraoculaires de l’enfant, rarement responsables d’un œil blanc, angiomes et médulloépithéliomes, le bilan est au mieux assuré par l’échographie et l’IRM et parfois par une échographie à 50 MHz seule (nævoxanthoendothéliome).
Conclusion
L’échographie et l’IRM aident à faire le bilan des différentes pathologies à l’origine d’un œil blanc chez un enfant.
Introduction
In a child, the eye may appear white, either in connection with corneal opacity or with a white appearance of the pupil, or leukocoria, which may be indicative of a cataract or a lesion of the posterior segment; in half of the cases, it is a retinoblastoma, a malignant tumor and, in the other half of the cases, there are many congenital malformative or vascular entities, grouped together under the term pseudogliomas.
Recent data
For neonatal corneal opacities, ultrasound at 50 MHz is diagnostic, but lower frequencies should also be used to explore other frequently associated eyeball abnormalities. For crystalline opacities, 20 MHz is the best frequency to analyze the lens, but the pre-implant assessment at 10 MHz is also essential. In the presence of leukocoria, an initial ultrasound with Doppler is useful to differentiate a retinoblastoma, a malignant tumor, from a pseudoglioma/pseudoretinoblastoma corresponding to numerous entities, without vital risk, but with a poor visual prognosis. The imaging workup of retinoblastoma is the responsibility of MRI, both for diagnosis and for extension. The assessment of a pseudoglioma is best performed by ultrasound with Doppler after careful clinical examination under general anesthesia. For other intraocular tumors in children, rarely responsible for white eye, angiomas and medulloepithliomas, the assessment is best performed by ultrasound and MRI, and sometimes by 50 MHz ultrasound alone (naevoxanthoendothelioma).
Conclusion
Ultrasound and MRI help to assess the various pathologies that cause white eye in a child.